Togo : Le certificat de nationalité s’obtient désormais en ligne

Lomé, le 13 décembre 2024 – Le Togo poursuit sa transformation numérique à grands pas. En effet, le gouvernement a lancé officiellement, hier 12 décembre, le service de demande de certificat de nationalité en ligne. En effet, cette nouvelle fonctionnalité, disponible sur le Guichet National des Services Publics Digitalisés de l’État Togolais, marque une avancée significative dans la simplification des démarches administratives pour les citoyens.

Par ailleurs, la cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de madame la Première Ministre Victoire TOMEGAH-DOGBE et de plusieurs membres du gouvernement, soulignant ainsi l’importance accordée par les autorités à cette réforme. Pour illustrer concrètement les bénéfices de ce nouveau service, les cinq premiers certificats de nationalité obtenus en ligne ont été remis à leurs heureux bénéficiaires.

Ce dispositif innovant permet aux Togolais, où qu’ils se trouvent, de formuler leur demande de certificat de nationalité de manière simple et rapide, sans avoir à se déplacer. Il suffit de quelques clics pour remplir le formulaire en ligne et suivre l’avancement de sa demande.

Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transformation numérique avec la dématérialisation du certificat de nationalité.En plus, cette digitalisation s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’administration togolaise, visant à améliorer la qualité des services publics et à faciliter la vie des citoyens. Elle s’ajoute à une longue liste de démarches administratives déjà dématérialisées, telles que l’immatriculation des véhicules, la création d’entreprise ou encore le paiement des impôts.

Les avantages de ce nouveau service pour le certificat de nationalité sont nombreux :

  • Gain de temps : plus besoin de se déplacer en personne pour effectuer les démarches.
  • Simplification des procédures : le formulaire en ligne est intuitif et facile à remplir.
  • Transparence : le suivi de la demande se fait en ligne, permettant au demandeur de connaître l’état d’avancement de son dossier.
  • Réduction des coûts : la dématérialisation permet de réduire les coûts liés aux déplacements et aux frais de dossier.

En somme, avec cette nouvelle avancée, le Togo confirme sa position de leader en matière de digitalisation en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement ambitionne de poursuivre sur cette lancée et de digitaliser l’ensemble des démarches administratives à l’horizon 2025.

Un nouveau souffle pour la gestion des frontières au Togo

Lomé, le 12 décembre 2024 – Dans une ambiance festive, l’OIM Togo, en partenariat avec le gouvernement togolais et grâce au soutien financier du ministère allemand des Affaires étrangères, a procédé aujourd’hui à l’inauguration d’un nouveau poste frontalier à Tamong. Cet événement marque une étape importante dans le renforcement de la gestion des frontières et de la résilience des communautés locales.

 Le Togo inaugure un nouveau poste frontalier à Tamong, équipé de technologies de pointe pour renforcer la sécurité et faciliter les échanges.Un poste frontalier de nouvelle génération

Équipé des dernières technologies, notamment du système d’information Midas de l’OIM, ce poste frontalier promet une gestion plus efficace et sécurisée des flux migratoires. Le système Midas, un outil de gestion des données biométriques, permettra d’améliorer la collecte et l’analyse des informations sur les voyageurs, facilitant ainsi les contrôles et la lutte contre la traite des êtres humains.


Par ailleurs, le Colonel Calixte Batossie MADJOULBA, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, et la représentante de l’OIM au Togo se sont réjouis de la concrétisation de ce projet. Ils ont souligné l’importance de cette infrastructure pour renforcer la sécurité du pays, tout en facilitant les échanges commerciaux et les mouvements de personnes.

Un atout pour le développement local

Au-delà de ses fonctions régaliennes, ce nouveau poste frontalier devrait contribuer au développement économique de la région. En facilitant les formalités administratives, il va également stimuler les échanges commerciaux et favoriser l’intégration régionale. De plus, les communautés locales bénéficieront d’une meilleure protection et d’une gestion plus efficace des mouvements de population.

En somme, cette inauguration est le fruit d’une collaboration étroite entre l’OIM, le gouvernement togolais et le gouvernement allemand. Elle témoigne de la volonté commune de renforcer la coopération régionale en matière de gestion des migrations et de promouvoir un développement humain durable.

Lomé, le cœur battant de la protection sociale en Afrique

Lomé, le 12 décembre 2024 – La capitale togolaise a accueilli ce jeudi un parterre de ministres africains pour la 37ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de la CIPRES. En prélude à cet événement, un forum sur la protection sociale a été organisé ce matin, sous le thème « Développement des systèmes complets de protection sociale en Afrique ». Ce forum a été l’occasion de faire le point sur les avancées et les défis de la protection sociale sur le continent.

Sous la haute présidence de Mme Victoire Tomegah Dogbé, Premier ministre du Togo, ce forum a réuni les ministres des 18 pays membres de la CIPRES. Mme Dogbé a exprimé sa satisfaction quant à cette rencontre de haut niveau, soulignant l’importance de renforcer la justice sociale.

Elle a insisté sur la nécessité de ne laisser personne de côté et de renforcer les mécanismes et les assurances sociales pour répondre aux attentes des populations. Elle a exhorté les pays sans politique de protection sociale à combler ce vide rapidement.

Par ailleurs, les participants ont souligné l’urgence d’agir pour renforcer les systèmes de protection sociale en Afrique. En effet, avec une couverture sociale ne dépassant pas 19 % de la population, le continent fait face à un défi de taille.

Un forum en trois panels pour explorer les enjeux

Le forum a été subdivisé en trois panels :

  1. Développement des systèmes complets et efficaces de protection sociale en Afrique : ce panel a abordé le partage des meilleures pratiques pour la conception et la mise en œuvre de ces systèmes.
  2. Cadre institutionnel et mode de gouvernance des politiques : ce panel s’est concentré sur la création d’un cadre institutionnel et d’une gouvernance solide pour une protection sociale efficace.
  3. Financement pérenne des systèmes de protection sociale : ce panel a mis en évidence le manque crucial de financement pour les systèmes de protection sociale en Afrique.

Une protection sociale pour tous : un enjeu majeur

Les travaux ont mis en évidence la nécessité de mettre en place des systèmes de protection sociale complets et efficaces, capables de couvrir les besoins de toute la population, y compris les plus vulnérables. Les participants ont partagé leurs bonnes pratiques et expériences en matière de conception et de mise en œuvre de tels systèmes.

Concernant les défis liés au financement de la protection sociale, les participants ont souligné la nécessité de diversifier les sources de financement et de mobiliser davantage de ressources auprès des partenaires au développement. Car l’insuffisance des ressources financières est un frein majeur à l’extension de la couverture sociale en Afrique.

Un appel à l’action

À l’issue de ce forum, les participants ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour le développement de systèmes de protection sociale durables et inclusifs en Afrique. Ils ont également appelé les gouvernements, les partenaires sociaux et les partenaires au développement à renforcer leur collaboration pour relever ce défi.

Kara: L’ATBEF et les médias unis pour la santé sexuelle des jeunes

Kara, le 12 décembre 2024 L’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) a lancé, le mardi 10 décembre, un séminaire de formation intensive à l’intention des journalistes et influenceurs à Kara. En effet, cet atelier, qui se tient jusqu’au 13 décembre, vise à renforcer leurs capacités en matière d’Éducation Sexuelle Complète (ESC).

Organisé dans le cadre du projet « EmpowHER », financé par le gouvernement canadien, ce séminaire répond à un besoin crucial : celui de disposer de professionnels de l’information capables de diffuser des messages clairs et précis sur la santé sexuelle et reproductive. « Nous avons jugé indispensable de l’ancien ces partenaires pour qu’ils puissent transmettre la bonne information à leur public », a souligné Hervé Ouagbéni, chef des programmes jeunes à l’ATBEF.

L'ATBEF forme les journalistes togolais sur l'Éducation Sexuelle Complète pour mieux informer les jeunes sur les enjeux de la santé sexuelle Des modules variés pour une meilleure compréhension de la santé sexuelle

Les participants à cette formation bénéficieront d’une immersion complète dans les enjeux de l’ESC. Au programme : définition et objectifs de l’ESC, genre, relations interpersonnelles, diversité, santé sexuelle et reproductive, violences, citoyenneté sexuelle et épanouissement sexuel. Ces modules, riches et variés, permettront aux journalistes et aux influenceurs d’acquérir les connaissances nécessaires pour aborder ces sujets avec pertinence et rigueur.

Un enjeu de santé publique majeur

Le choix de former des journalistes n’est pas anodin, car ils ont la facilité de mieux relayer les informations et certains d’entre eux sont des jeunes. Au Togo, comme dans de nombreux pays d’Afrique, les jeunes représentent une part importante de la population et sont particulièrement vulnérables face aux problèmes liés à la santé sexuelle et reproductive. Les grossesses précoces, les infections sexuellement transmissibles, dont le VIH et les violences basées sur le genre, sont des défis de taille.

En renforçant les capacités des journalistes et des influenceurs, l’ATBEF espère contribuer à une meilleure compréhension des enjeux liés à la sexualité et à la reproduction, et ainsi à un des indicateurs de santé dans le pays.

L'ATBEF forme les journalistes togolais sur l'Éducation Sexuelle Complète pour mieux informer les jeunes sur les enjeux de la santé sexuelle Des participants enthousiastes

Les participants à cette formation ont exprimé leur satisfaction et leur motivation. Pour le directeur de publication de Tampa Express, « cette formation est essentielle pour comprendre les thèmes spécifiques et savoir comment ce projet contribue à l’éducation sexuelle des jeunes ». Sabine Pidema, journaliste à Radio Kara, abonde dans le même sens : « Cela me permettra de mieux développer ces thèmes dans mes émissions. »

En somme, ce partenariat entre l’ATBEF et les médias témoigne de l’importance cruciale du quatrième pouvoir dans la société. En collaborant étroitement avec les médias, l’ATBEF démontre que les journalistes peuvent aussi être de véritables alliés dans la lutte pour améliorer la santé et le bien-être des populations. Grâce aux formations dispensées, les journalistes sont outillés pour informer le public de manière précise et pour promouvoir des comportements responsables en matière de sexualité.

 

Le Togo décroche un financement de 200 millions de dollars de la Banque mondiale

Lomé, le 12 décembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la dynamique de développement du Togo. En effet, le pays vient de bénéficier d’un appui budgétaire sans précédent de la part de la Banque mondiale, d’un montant de 200 millions de dollars US. Cette enveloppe financière, approuvée par le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale, est destinée à soutenir les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre de sa feuille de route 2020-2025.

Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, a fait cette annonce sur son compte X ce jeudi matin. Selon elle, ce financement historique marque une reconnaissance internationale des efforts du gouvernement togolais pour bâtir un pays plus résilient, inclusif et prospère.

Trois axes prioritaires avec la financement la Banque mondiale 

Par ailleurs, cette enveloppe colossale débloquée par la Banque mondiale servira principalement à trois projets stratégiques :

  • Le développement de l’agriculture durable et de l’électrification rurale : l’objectif est de renforcer la sécurité alimentaire, de réduire la pauvreté en milieu rural et de favoriser l’accès à l’énergie pour tous.
  • L’augmentation du capital humain et la protection des populations vulnérables : le gouvernement souhaite améliorer l’accès aux services sociaux de base, notamment la santé et l’éducation, et renforcer la protection sociale pour les populations les plus fragiles.
  • L’assainissement des finances publiques : cet axe vise à optimiser la gestion des ressources publiques et à renforcer la transparence.

Un partenariat stratégique

Ce financement est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Togo et la Banque mondiale. Dr Sandra Ablamba Johnson a tenu à remercier le Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, pour son leadership visionnaire et son engagement personnel dans ce dossier.

Elle a également exprimé sa gratitude au Groupe de la Banque mondiale, en particulier à Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, pour son soutien indéfectible.

Un tournant pour le développement du Togo

Ce financement historique marque un tournant dans le développement du Togo. Il permettra au gouvernement de mettre en œuvre des projets structurants qui auront un impact positif sur la vie de millions de Togolais. Les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, de la santé et de l’éducation bénéficieront de manière significative de cet appui financier.

En somme, avec ce financement, le Togo dispose désormais des moyens nécessaires pour accélérer sa transformation économique et sociale. Les défis restent nombreux, mais la détermination du gouvernement et le soutien de ses partenaires internationaux laissent augurer d’un avenir prometteur pour le pays.

 

Université de Lomé : Les inscriptions définitives se clôturent le 13 décembre

Lomé, le 11 décembre 2024 – L’année académique 2024-2025 bat son plein à l’Université de Lomé. Après une rentrée administrative le 18 septembre et une période pédagogique du 14 au 18 octobre, les étudiants ont repris le chemin des amphis le 21 octobre dernier.

Dans un communiqué officiel, le président de l’université, Adama Kpodar, a rappelé que les inscriptions définitives seront clôturées le 13 décembre prochain. Il a insisté sur l’importance pour les étudiants de finaliser leur inscription avant cette date limite, car il n’y aura pas d’inscription tardive.

Université de Lomé : une année académique riche en perspectives

L’Université de Lomé, qui a accueilli plus de 70 000 étudiants l’année dernière, confirme ainsi sa position d’établissement d’enseignement supérieur de référence au Togo et dans la sous-région. Réputée pour son respect des calendriers académiques et son engagement en faveur d’un enseignement de qualité, l’université poursuit ses efforts pour offrir à ses étudiants un environnement d’apprentissage stimulant et propice à leur réussite.

Appel à la vigilance

Les étudiants doivent donc se rapprocher des services administratifs de leur faculté ou école pour finaliser leur inscription dans les meilleurs délais. Le président de l’université recommande également aux étudiants de vérifier régulièrement les informations publiées sur le site internet de l’université.

Il est crucial pour les étudiants de l’Université de Lomé de respecter les délais d’inscription. Il est essentiel de remplir cette formalité administrative afin de profiter de tous les services offerts par l’établissement et de participer activement à la vie universitaire. En s’inscrivant avant la date limite du 13 décembre, les étudiants s’assurent ainsi une année académique réussie.

En somme, l’Université de Lomé, fidèle à sa réputation, offre une fois de plus à ses étudiants un environnement propice à l’épanouissement personnel et professionnel. Cette nouvelle année académique s’annonce riche en perspectives et en défis.

Saisissez cette opportunité pour développer vos connaissances, élargir votre réseau et préparer votre avenir professionnel.

Togo: Le HCRRUN lance un vaste projet de renommage

Lomé, le 11 décembre 2024 – Le Togo franchit une nouvelle étape dans son processus de réconciliation nationale. Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a lancé un ambitieux projet de renommage des rues et des places publiques. En effet, cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), vise à honorer les victimes des violences passées (1958 à 2005), à célébrer les héros nationaux et à construire une mémoire collective.

Awa Nana-Daboya, médiatrice de la République et présidente du HCRRUN, a souligné l’importance de ce projet : « Il s’agit de rendre hommage à ceux qui ont œuvré pour notre pays, de réparer les injustices du passé et de créer un récit commun qui rassemble tous les Togolais. »

Pendant trois jours, des représentants de la société civile, des autorités locales et des experts en histoire se réunissent pour établir une liste exhaustive de personnalités et d’événements à honorer. Parmi les noms évoqués figurent celui de Sylvanus Olympio, père de l’indépendance du Togo, dont la dépouille devrait être rapatriée sur le sol national.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans un processus plus large de réconciliation engagé par le Togo depuis plusieurs années. Le HCRRUN a déjà indemnisé près de 30 000 victimes de violences passées. La rebaptisation des rues constitue aussi une nouvelle étape dans ce processus, en offrant un espace public pour la mémoire et le dialogue.

En somme, en renommant ses rues, le Togo ne fait pas que changer des noms, il réécrit une partie de son histoire. Ce projet est également un symbole fort de la volonté du pays de tourner la page et de construire un avenir fondé sur la justice, la vérité et la réconciliation.

 

Atakpamé : Des médecins israéliens forment leurs homologues togolais

Atakpamé, le 11 décembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le partenariat entre Israël et le Togo. Des médecins israéliens sont actuellement à Atakpamé pour dispenser des formations de haut niveau aux professionnels de la santé togolais. Cette initiative, portée par l’Agence israélienne de coopération internationale au développement (MASHAV), vise à renforcer les capacités locales en matière de traumatologie et de santé publique.

Des médecins israéliens forment leurs homologues togolais à Atakpamé pour renforcer le système de santé et améliorer la prise Un partenariat solide au service de la santé

Créée en 2018 par MASHAV, l’unité de traumatologie de l’hôpital régional d’Atakpamé est un véritable atout pour la région. Grâce à cette nouvelle mission de formation, les médecins togolais pourront améliorer leurs compétences et mieux prendre en charge les patients victimes de traumatismes graves.

Mais l’engagement d’Israël ne se limite pas au secteur de la santé. Des programmes de formation en agriculture et en entrepreneuriat sont également prévus dans les prochains mois. Ces initiatives témoignent de la volonté d’Israël de contribuer au développement global du Togo, en soutenant notamment les secteurs clés de l’économie. Ces formations permettront aux participants d’acquérir des compétences pratiques et de stimuler l’innovation dans leurs communautés.

Un partenariat fructueux

Cette coopération entre les deux pays est le fruit d’un long travail mené par MASHAV, le site Togo officiel, du président de la République, du ministère des Affaires étrangères togolais et des personnalités influentes telles que Robert Dussey. Leur engagement commun a permis de concrétiser des projets ambitieux qui profitent directement aux populations togolaises.

En somme, l’amitié entre Israël et le Togo ne cesse de se renforcer. L’arrivée des médecins israéliens à Atakpamé marque un tournant dans la coopération entre les deux pays. Cette initiative illustre l’importance de la solidarité internationale et de l’échange de savoir-faire pour relever les défis du développement.

 

Notsè : La FEBESEF félicite le FNFI pour son accompagnement

Lomé, le 10 décembre 2024 – Les bénéficiaires des services financiers du Fonds National de Financement des Initiatives de Développement des Communautés de Base (FNFI) se sont réunis à Notsè le 7 décembre dernier pour leur bilan annuel. En effet, cette rencontre, devenue un rendez-vous incontournable, a été marquée par une forte mobilisation des membres de la Fédération Nationale des Bénéficiaires des Services Financiers (FEBESEF).

La rencontre annuelle de la FEBESEF à Notsè témoigne de l'impact positif du FNFI sur le développement local et l'autonomisation économique des populations.Au cours de ces assises, les participants ont pu apprécier les efforts déployés par le FNFI pour promouvoir l’inclusion financière à la base. Les présentations détaillées des réalisations de l’année 2024 ont permis aux membres de la FEBESEF de prendre conscience de l’accompagnement dont ils bénéficient dans leurs activités économiques. Les participants ont aussi profité de cette occasion pour soumettre leurs doléances.

La visite surprise de Mme Mazamesso Assih, Ministre du Développement à la Base, de l’Inclusion Financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, a suscité une grande satisfaction chez les bénéficiaires. La ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives de développement local et a félicité les membres de la FEBESEF pour leur dynamisme et leur engagement.

Les membres de la FEBESEF ont saisi cette opportunité pour exprimer leur gratitude au chef de l’État pour la mise en place du FNFI, un outil qui a considérablement amélioré leur quotidien. Ils ont également formulé des suggestions pour améliorer encore davantage les services proposés par le fonds.

En somme, cette rencontre a été l’occasion de souligner l’importance de la collaboration entre le FNFI et la FEBESEF. Les deux structures travaillent main dans la main pour favoriser l’autonomisation économique des populations et contribuer au développement durable du Togo.

Lomé : Le MMLK exhorte le gouvernement à libérer les détenues politiques

Lomé, le 10 décembre 2024 À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a saisi l’opportunité de réitérer son appel à la libération des détenus politiques au Togo. Dans un communiqué rendu public ce jour, le mouvement a notamment réclamé la libération des personnes incarcérées dans le cadre des manifestations d’août 2017 et d’autres affaires à caractère politique.

Pour le MMLK, cette demande s’inscrit dans une démarche de paix, de réconciliation et de consolidation de l’unité nationale. « Le Togo doit se réconcilier avec toutes ses filles et tous ses fils », a souligné le mouvement. La libération de ces détenus serait, selon eux, un geste fort et symbolique en faveur d’un dialogue inclusif et d’un avenir apaisé pour le pays.

Le MMLK rappelle les recommandations de la CVJR

Le MMLK a également rappelé l’importance des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Le mouvement considère que la mise en œuvre efficace de ces recommandations est indispensable pour tourner définitivement la page des crises passées et construire un Togo démocratique et prospère.

Des droits fondamentaux toujours bafoués ?

Par ailleurs, le mouvement a exprimé sa tristesse face à l’absence de garantie complète des droits fondamentaux au Togo. Le MMLK a notamment pointé du doigt les restrictions imposées à l’exercice des libertés publiques et a appelé à leur levée immédiate.

Un appel à la communauté internationale

Le MMLK a aussi lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle se montre plus vigilante sur la situation des droits de l’homme au Togo. Le mouvement a souligné l’importance d’un soutien international en faveur de la démocratie et de l’État de droit dans le pays.

En somme, les droits de l’homme sont universels et inaliénables, comme l’a dit Martin Luther King : « Notre but ultime n’est pas de vivre dans un monde séparé, mais de vivre ensemble dans un monde fraternel. » En appelant à la libération des détenus politiques, le MMLK invite les autorités à poser un geste fort en faveur de la réconciliation nationale, comme le disait Mahatma Gandhi : « La liberté ne peut exister sans la justice. »