Le NUP simplifie le foncier togolais dès le 1er août

Lomé, 30 juillet 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur foncier togolais. Dès le 1er août, chaque parcelle de terrain du pays disposera d’un Numéro Unique Parcellaire (NUP), une innovation majeure impulsée par l’Office togolais des recettes (OTR).

En effet, ce dispositif, fruit d’une longue réflexion, vise à simplifier les démarches administratives, à sécuriser les droits de propriété et à renforcer la transparence dans la gestion foncière. Concrètement, le NUP permettra aussi à chaque citoyen de connaître avec précision les caractéristiques de son bien immobilier et d’éviter les litiges fonciers souvent complexes et coûteux.

Ce numéro, généré à partir d’algorithmes complexes, permettra de créer une base de données exhaustive et fiable du patrimoine foncier togolais.  Pour les investisseurs, le NUP représente une garantie supplémentaire. En offrant une traçabilité sans précédent des parcelles, il facilite les transactions immobilières et rassure les futurs acquéreurs. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion de l’investissement au Togo.

Si cette réforme est une avancée majeure, elle soulève également des défis. La réussite de ce projet dépendra notamment de la qualité des données recueillies, de la capacité des administrations à s’adapter à ce nouveau système et de l’adhésion des citoyens.

L’OTR a conscience de ces enjeux et a mis en place un plan d’accompagnement pour faciliter la transition. À terme, le NUP devrait permettre au Togo de disposer d’un système foncier transparent, efficace et sécurisé, répondant aux standards internationaux.

Cette réforme s’inscrit dans un contexte de développement économique dynamique et vise à renforcer l’attractivité du Togo pour les investisseurs. Selon les estimations de l’OTR, la mise en place du NUP devrait générer milliards de FCFA de recettes supplémentaires par an.

Mango : Un projet d’envergure pour améliorer les conditions de vie

Lomé, Togo – Face à la pénurie d’eau potable qui sévit dans la région des Savanes, le Togo intensifie ses efforts pour garantir un accès équitable à cette ressource vitale. Le ministère de l’Eau vient d’annoncer le lancement de cinq nouveaux forages à Mango, une initiative qui devrait révolutionner le quotidien des populations locales.

Longtemps confrontées à des difficultés d’approvisionnement en eau potable, les communautés de Mango voient enfin leurs conditions de vie s’améliorer. Ces nouveaux forages, fruit d’un partenariat public-privé et soutenu par la communauté internationale, permettront non seulement de réduire les maladies hydriques mais aussi de stimuler l’agriculture, l’élevage et les activités économiques locales.

Grâce à cette nouvelle infrastructure, les femmes et les filles seront déchargées de la corvée de l’eau, leur permettant de se consacrer à d’autres activités. Les petites entreprises locales bénéficieront également de cet approvisionnement en eau régulier, favorisant ainsi la création d’emplois et le développement économique de la région.

Ces travaux, d’un coût total non estimé , permettront d’alimenter en eau potable plus de 45000  personnes à Mango. Les forages, équipés de pompes solaires, sont conçus pour résister aux conditions climatiques difficiles et assurer un approvisionnement régulier en eau.

En investissant dans l’accès à l’eau potable, le Togo pose les fondements d’un développement durable dans les Savanes. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à atteindre un taux de couverture de 85% d’ici 2025, un objectif ambitieux qui témoigne de la volonté politique de résoudre ce problème de santé publique.

Fin de mission : L’UNICEF et le Togo vers un avenir prometteur

Lomé, le 29 juillet 2024 – Après une mission de cinq ans en tant que Représentante-résidente du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) au Togo, Dr Aissata Ba Sidibé a conclu son mandat en rencontrant le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Cette audience a été l’occasion de dresser un bilan du partenariat fructueux entre l’UNICEF et le Togo, soulignant les progrès réalisés dans la protection et la promotion des droits de l’enfant.

Fin de Mission au Togo : Dr Aissata Ba Sidibé de l’UNICEF salue le progrès et le partenariat renforcé

Dr Sidibé a exprimé sa reconnaissance envers le Président Gnassingbé pour son soutien indéfectible et son leadership éclairé, qui ont grandement contribué à l’avancement des initiatives de l’UNICEF dans le pays. Elle a également mis en lumière les efforts du gouvernement togolais pour aligner sa législation avec les normes internationales en matière de droits de l’enfant, un engagement qui témoigne de la volonté du Togo de garantir un avenir meilleur pour ses jeunes citoyens.

Le partenariat entre l’UNICEF et le Togo s’est notamment concentré sur l’amélioration de la santé maternelle, la vaccination, la lutte contre les maladies et infections sexuellement transmissibles, ainsi que l’accès à des infrastructures d’eau et d’assainissement adéquates. De plus, des programmes éducatifs et de protection de l’enfance ont été mis en place, sans oublier le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et le développement d’activités génératrices de revenus.

La période de coopération 2024-2026 promet de renforcer ces acquis et de poursuivre le travail entamé, avec un accent particulier sur l’éducation et la formation professionnelle, essentielles pour l’autonomisation des jeunes Togolais. L’UNICEF, sous la houlette de son nouveau représentant, continuera de travailler main dans la main avec le Togo pour assurer le bien-être et l’épanouissement de chaque enfant, conformément aux objectifs de développement durable des Nations unies.

En conclusion, le départ de Dr Aissata Ba Sidibé marque la fin d’un chapitre important dans les relations entre l’UNICEF et le Togo, mais aussi le début d’une nouvelle ère de collaboration, avec l’espoir de réaliser des avancées encore plus significatives pour les enfants du pays. Le Togo reste déterminé à travailler avec ses partenaires internationaux pour construire un avenir où chaque enfant pourra réaliser son plein potentiel.

Togo : Une transition politique en douceur après les législatives

Le 21 mai dernier, la Première ministre togolaise, Victoire Tomégah-Dogbé, a présenté sa démission au Président Faure Gnassingbé, marquant ainsi la fin d’un cycle politique et ouvrant la voie à une nouvelle équipe gouvernementale. Cette démission, consécutive aux récentes élections législatives, s’inscrit dans le cadre constitutionnel et témoigne de la stabilité politique du pays.

Une gestion des affaires courantes pour assurer la continuité en attendant la transition 

Le gouvernement sortant gère les affaires courantes jusqu’à ce qu’un nouvel exécutif prenne place, conformément aux usages. Cette gestion assure la continuité de l’action publique et préserve les intérêts de la nation pendant la transition. De plus, les ministres sortants supervisent les opérations quotidiennes, concluent les dossiers en cours et garantissent le bon fonctionnement des services publics. Ils maintiennent également l’ordre public, assurent la sécurité, gèrent les finances de l’État et soutiennent l’économie face aux dossiers urgents. Enfin, ils traitent les affaires que le Président leur confie, répondant ainsi aux sollicitations spécifiques du chef de l’État.

Des restrictions pour éviter tout dépassement 

Le président  a mis en place des restrictions afin d’éviter tout engagement irréversible avant que le nouveau gouvernement ne prenne ses fonctions. Tout d’abord, il a restreint les engagements financiers en empêchant les nouvelles dépenses ou les nouveaux projets de prendre naissance. En outre, il a limité les désignations de cadres, qui doivent maintenant être approuvées par le Président. Finalement, il a supervisé les missions à l’étranger, demandant une autorisation préalable pour toute sortie à l’étranger. L’objectif de ces mesures est de garantir une gestion prudente et suivie jusqu’à la transition officielle du pouvoir.

Les enjeux de la prochaine équipe gouvernementale

L’attention se porte désormais sur la formation du nouveau gouvernement. Les choix du Président Gnassingbé seront déterminants pour l’avenir politique du Togo. Les défis sont nombreux : consolider les acquis démocratiques, poursuivre les réformes économiques, renforcer la coopération internationale et répondre aux attentes des citoyens.

La démission du gouvernement togolais et la mise en place d’une gestion des affaires courantes illustrent la maturité politique du pays. Cette transition pacifique et ordonnée est un signal fort pour la stabilité régionale et témoigne de l’attachement du Togo aux principes démocratiques.

AES : Le Togo, clé de voûte de l’interconnexion douanière

Dans un contexte marqué par les défis économiques et sécuritaires, les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont manifesté une volonté sans équivoque de renforcer leur intégration économique. Lors d’une réunion cruciale tenue à Niamey le 23 juillet 2024, les Directeurs généraux des douanes des États membres ont adopté un plan d’action visant à interconnecter leurs systèmes douaniers. Le Togo, en raison de la position stratégique de son port de Lomé, joue un rôle central dans cette dynamique.

Cette initiative, fruit d’une longue concertation, permettra de créer un espace douanier unique au sein de l’AES. Les avantages sont multiples : réduction des coûts de transaction, facilitation des échanges commerciaux, lutte contre la fraude douanière et de la traçabilité des marchandises. En simplifiant les procédures douanières, cette interconnexion favorisera les investissements et stimulera la croissance économique de toute la région.

Philippe Kokou Tchodie, Commissaire Général de l’Office Togolais des Recettes (OTR), s’est félicité de cette avancée majeure, soulignant le rôle historique du port de Lomé comme plateforme logistique régionale. « Cette interconnexion est une étape décisive vers une intégration économique plus poussée du Sahel », a-t-il déclaré.

Il est important de noter que cette initiative intervient dans un contexte régional marqué par des défis complexes, notamment les sanctions économiques imposées par la CEDEAO. Cependant, les pays de l’AES ont démontré leur détermination à surmonter ces obstacles et à construire un avenir plus prospère.

En interconnectant leurs systèmes douaniers, les États membres de l’AES renforcent non seulement leurs échanges commerciaux, mais aussi leur coopération politique. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Les prochaines étapes de l’interconnexion douanière des pays de l’AES avec le Togo 

La mise en œuvre de ce projet d’interconnexion nécessitera des investissements importants en matière de technologies de l’information et de formation des agents douaniers. Les États membres devront également harmoniser leurs législations douanières et mettre en place des mécanismes de coordination efficaces.

En conclusion, cette initiative est une avancée majeure pour l’intégration économique du Sahel. En facilitant les échanges commerciaux et en renforçant la coopération régionale, elle contribuera à améliorer les conditions de vie des populations et à favoriser le développement durable de la région.

Moov Africa Togo sanctionné pour des services défaillants

L’opérateur de téléphonie mobile Moov Africa Togo vient d’écoper d’une amende record infligée par l’ARCEP. Cette sanction, d’un montant de 1 260 378 382 FCFA, équivalant à 2% de son chiffre d’affaires 2023, fait suite à des mois, voire des années, de dysfonctionnements récurrents de son réseau.

Depuis plusieurs mois, les abonnés de Moov Africa Togo, en particulier dans les régions septentrionales du pays, subissent des coupures de service de plus en plus fréquentes et de plus longue durée. Ces interruptions répétées, touchant aussi bien les communications vocales que les données mobiles, ont considérablement pénalisé les utilisateurs et porté atteinte à la qualité de service promise par l’opérateur.

Or, ces problèmes ne sont pas nouveaux. Dès 2022, l’ARCEP avait mis en demeure Moov Africa Togo, lui reprochant de ne pas respecter ses obligations contractuelles en matière de disponibilité des services. Malgré les engagements pris par l’opérateur à cette époque, la situation s’est nettement dégradée.

Selon l’ARCEP, ces dysfonctionnements sont principalement liés à des défaillances au niveau des infrastructures de l’opérateur, notamment en termes de redondance et de maintenance. Ces manquements sont d’autant plus graves que le cahier des charges de Moov Africa Togo stipule clairement l’obligation de garantir une disponibilité continue et régulière des services.

Face à cette situation inacceptable, l’ARCEP a décidé de sévir. L’amendement infligé est une mesure forte destinée à inciter l’opérateur à prendre les mesures nécessaires pour résoudre ces problèmes. Moov Africa  dispose désormais de six mois pour améliorer la qualité de ses services, sous peine de nouvelles sanctions.

Togo : Un pas de plus vers une gouvernance foncière renforcée

L’amélioration continue de la gouvernance foncière au Togo franchit une nouvelle étape avec la tenue de la quatrième édition du forum national des acteurs du foncier à Lomé. En effet, réuni du 24 au 25 juillet, cet événement majeur s’est concentré sur la vulgarisation du code foncier et domanial, un outil essentiel pour la sécurisation des terres et le développement durable.

Par ailleurs, sous le thème « Les approches communautaires de sécurisation foncière à l’aune du code foncier et domanial », les participants ont approfondi leur compréhension des mécanismes établis pour gérer les ressources foncières de manière équitable et transparente. De plus, ils ont souligné l’importance de l’engagement des communautés dans ce processus, en particulier par la facilitation de l’acquisition du livret foncier, garantissant ainsi un titre de propriété sécurisé.

D’autre part, Aklasson Toléba, président de la coalition foncière nationale togolaise, a souligné la nécessité de rendre le code foncier accessible à tous, en particulier aux populations rurales. Ainsi, les efforts déployés pour simplifier les procédures et accompagner les citoyens dans leurs démarches ont été appréciés.

Depuis son entrée en vigueur en 2018, le nouveau code foncier et domanial a profondément transformé la gestion des terres au Togo. Par conséquent, en renforçant la sécurité juridique et en promouvant une gouvernance plus transparente, il a contribué à un climat d’investissement plus favorable et à une meilleure répartition des ressources.

En conclusion, ce forum témoigne de la volonté du Togo de poursuivre sur cette voie en favorisant un dialogue constructif entre tous les acteurs concernés. Finalement , il souligne l’importance d’une gouvernance foncière solide pour assurer la stabilité sociale, stimuler le développement économique et préserver les ressources naturelles.

Togo : Formation agricole renforcée pour la nouvelle génération

Le Togo investit massivement dans son avenir agricole. Le gouvernement a annoncé l’ouverture des inscriptions au concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové. Cette décision, qui s’inscrit dans le cadre de la politique agricole rénovée du pays, vise à ancienne une nouvelle génération d’agriculteurs qualifiés et innovants.

Dix spécialités pour répondre aux défis agricoles

L’INFA de Tové, reconnu pour l’excellence de ses formations, propose désormais dix spécialités allant de l’agropastoralisme à la gestion durable des terres en passant par l’agroéquipement. Ces formations, organisées en cycles de Baccalauréat et de Licence professionnelle, visent à doter les futurs diplômés des compétences nécessaires pour relever les défis d’une agriculture moderne et durable.

En offrant 30 places en Baccalauréat et 35 en Licence, l’INFA de Tové forme les futurs acteurs clés du secteur agricole togolais. Les diplômés auront ainsi toutes les cartes en main pour trouver un emploi dans les entreprises agricoles, les coopératives, les administrations ou pour créer leur propre exploitation.

Formation agricole à Tové: Un concours ouvert à tous les jeunes togolais

Les jeunes togolais âgés de 18 à 28 ans peuvent s’inscrire au concours d’entrée. Les épreuves écrites auront lieu dans cinq villes du pays, à savoir Lomé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong. Les intéressés doivent déposer leurs candidatures entre le 29 juillet et le 30 août.

Une réorientation stratégique pour l’INFA de Tové

Cette ouverture de nouvelles spécialités s’inscrit dans une dynamique de modernisation de l’INFA de Tové, entamée il y a quelques années. L’objectif est d’aligner les formations de l’institut sur les besoins actuels du secteur agricole et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire et au développement rural du Togo.

En offrant des formations de qualité et en s’adaptant aux évolutions du secteur agricole, l’INFA de Tové joue un rôle essentiel dans la construction d’un avenir plus prometteur pour le Togo. Les jeunes qui choisiront de s’engager dans cette voie auront l’opportunité de contribuer à la modernisation de l’agriculture togolaise et de participer également  à la construction d’un pays plus prospère.

Moov Africa Togo dans le viseur de l’ARCEP

L’opérateur de téléphonie mobile Moov Africa Togo est une nouvelle fois dans le collimateur de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP). En effet, Mercredi 24 juillet, lors d’une audition publique, on a sommé l’entreprise de s’expliquer sur les nombreuses plaintes de clients relatives à la qualité et la disponibilité de ses services.

Initiée en avril 2022, la procédure pourrait conduire à des sanctions financières conséquentes pour Moov, allant jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires annuel. Selon l’ARCEP, l’opérateur n’a pas respecté ses obligations contractuelles, en particulier dans certaines régions du pays où les coupures et les lenteurs du réseau sont fréquentes.

Moov Africa Togo dans le viseur de l'ARCEP pour des services jugés insuffisants et des pannes récurrentes.« Le Togo et ses consommateurs exigent des services de communication fiables et de qualité », a souligné Ouro Agora Kader, directeur juridique de l’ARCEP. « Les manquements répétés de Moov sont inacceptables. « 

Pour sa défense, Moov a évoqué des contraintes liées aux infrastructures, notamment les coupures d’électricité récurrentes et les difficultés liées à la sécurisation de ses réseaux dans certaines régions. Younes El Bedraoui, directeur général de Moov, a assuré que l’entreprise mettait tout en œuvre pour améliorer la qualité de ses services et a annoncé des investissements de 18 milliards de FCFA depuis 2021.

Cependant, pour l’ARCEP, les promesses ne suffisent plus. L’autorité de régulation attend des résultats concrets et rapides. La décision finale sera rendue dans les prochains jours.

 

Le 9ème Congrès panafricain de Lomé : un élan pour le renouveau

Lomé se prépare à accueillir, du 29 octobre au 2 novembre 2024, le 9ème Congrès panafricain. Un événement majeur qui réunira des dirigeants politiques, des experts, des acteurs de la société civile et des représentants de la diaspora africaine pour discuter des défis et des opportunités du continent.

Lors d’un point de presse organisé le 23 juillet dernier, les organisateurs ont présenté les progrès notables accomplis. En effet, les six conférences régionales préparatoires, tenues à travers l’Afrique, ont facilité la collecte des aspirations et des propositions de divers participants. Par ailleurs, de l’Afrique australe, qui a privilégié la science et la technologie, jusqu’à l’Afrique de l’Est, mettant l’accent sur les langues africaines, les discussions ont été enrichissantes et diversifiées.

Le thème central du congrès, « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales », témoigne de l’ambition de l’événement. Il s’agit de donner un nouvel élan à l’unité africaine, de renforcer la coopération entre les pays du continent et de faire entendre la voix de l’Afrique sur la scène internationale.

Le 9ème Congrès panafricain de Lomé se prépare à rassembler les dirigeants africains et la diaspora pour discuter du renouveau Le 9ème Congrès : Parmi les principaux enjeux abordés lors de ces conférences, on retrouve :

  • Le renforcement de l’unité africaine et la promotion de la coopération Sud-Sud.
  • La mobilisation des ressources pour financer les projets de développement en Afrique.
  • La réforme des institutions multilatérales afin de mieux répondre aux besoins du continent.
  • La valorisation des cultures et des langues africaines .
  • La gestion des migrations et la protection des droits des diasporas africaines.

En août prochain, Bahia au Brésil accueillera la dernière conférence préparatoire, un événement crucial qui réunira les représentants de la diaspora africaine pour débattre activement de leur contribution essentielle au développement du continent. Par ailleurs, le Togo, en tant que pays organisateur de ce 9ème Congrès panafricain, s’engage fermement à en garantir le succès. Sous l’égide du Président Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement togolais déploie tous les efforts et mobilise les ressources nécessaires pour assurer un déroulement impeccable de cette rencontre d’envergure.

Ensuite, les conclusions tirées des diverses conférences précédentes seront compilées et exposées avec précision lors du Congrès de Lomé. Ces délibérations constitueront le socle sur lequel s’élaborera une stratégie détaillée, une feuille de route visionnaire pour le futur de l’Afrique.

Enfin, le 9ème Congrès panafricain de Lomé se profile à l’horizon comme un tournant décisif pour le continent. Il offrira une plateforme inédite pour repenser les défis du panafricanisme et esquisser le visage d’une Afrique unie, florissante et influente sur la scène mondiale. Cet événement marquera sans doute un jalon historique, en catalysant les aspirations communes et en forgeant un avenir prometteur pour l’Afrique et sa diaspora.