Togo : Vers une administration publique 100% numérique d’ici fin 2024

Lomé, 24 juillet 2024 – Le Togo accélère sa transformation numérique et le secteur public n’est pas en reste. Le ministère de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social (MFPTDS) s’engage résolument dans la modernisation de ses services, avec pour objectif de les rendre 100% numériques d’ici fin 2024.

Un projet ambitieux porté par le MFPTDS

En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan d’Accélération de la Digitalisation (PAD), un programme national visant à numériser l’ensemble des services publics. Le MFPTDS, avec le soutien du ministère de l’Economie Numérique et de la Transformation Digitale (MENTD) et de l’Agence Togo Digital (ATD), joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux.

Des formations pour une transition en douceur vers numérique 

En plus, la semaine dernière, une étape importante a été franchie avec l’organisation d’une session de formation par l’ATD pour les agents du MFPTDS. Cette formation vise à les connaître avec les nouveaux outils numériques et à garantir une transition en douceur vers des processus administratifs plus efficaces et accessibles.

Le processus de recrutement en ligne : priorité de la digitalisation

Parmi les services prioritaires à digitaliser, le processus de recrutement figure en tête de liste. L’objectif est d’instaurer une gestion plus transparente et équitable des candidatures, en mettant ainsi fin aux lourdes administratives et aux délais de traitement parfois longs.

Accessibilité et efficacité pour tous les citoyens

Par ailleurs, le gouvernement togolais, conscient des enjeux de l’adaptation aux nouvelles technologies, ambitionne de rendre disponibles en ligne tous les formulaires relatifs aux démarches administratives d’ici fin 2024. Cette initiative vise aussi à faciliter l’accès aux services publics pour tous les citoyens, en particulier celles des zones rurales, et à réduire considérablement les délais de traitement des dossiers.

Une administration numérique au service des citoyens

En outre, l’engagement du MFPTDS dans la digitalisation de ses services illustre la volonté du gouvernement togolais de moderniser l’administration et de rendre plus efficace au service des citoyens. Cette transformation numérique permettra d’améliorer la qualité des services publics, de réduire la corruption et de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance.

Le Togo, un modèle de transformation numérique en Afrique

L’exemple du Togo démontre également le potentiel des technologies numériques pour transformer les administrations publiques en Afrique. En s’engageant résolument dans cette voie, le pays se positionne comme un modèle à pour d’autres nations africaines qui aspirent à améliorer la qualité de leurs services publics et à renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions.

Suivre les progrès et mesurer les impacts

Il est important de suivre de près les progrès réalisés dans le cadre de ce projet de numérisation et d’en mesurer les impacts concrets sur le quotidien des Togolais. Cela permettra d’évaluer l’efficacité des initiatives mises en œuvre et d’identifier d’éventuels points d’amélioration.

En conclusion, la transformation numérique en cours au sein du MFPTDS est un signe encourageant de l’engagement du Togo à moderniser son administration et à offrir des services publics de qualité à tous ses citoyens.

Togo : Top 5 africain en matière de politiques (Banque mondiale)

Lomé, 25 juillet 2024 – Le Togo poursuit sa dynamique d’amélioration des politiques publiques et institutionnelles. En effet, la dernière évaluation de la Banque mondiale pour l’Afrique, publiée récemment, place le pays en position de force sur ce plan.

Avec une note globale de 3, 8, le Togo gagne 0, 1 point par rapport à l’année dernière et se hisse ainsi dans le top 5 continental, à égalité avec la Côte d’Ivoire. Ce score positionne le pays bien au-dessus de la moyenne de l’Afrique de l’Ouest et centrale (3, 3) et de la moyenne IDA en Afrique subsaharienne (2, 9). Dans la sous-région ouest-africaine, le Togo se distingue sur le podium aux côtés du Bénin et du Cap-Vert.

Le Togo intègre le top 5 des pays africains ayant les meilleures politiques publiques, selon une récente évaluation de la Banque mondiale.Inclusion sociale, équité et gestion économique saluées

Cette performance s’explique notamment par les excellentes notes obtenues par le Togo dans les domaines de l’inclusion sociale et de l’équité (4, 0), où le pays se classe parmi les dirigeants de la région. Les actions pour les femmes et la protection sociale ont eu un succès particulier.
La gestion économique est également saluée, notamment pour les efforts de mobilisation des ressources domestiques.

Cependant, Le rapport de la Banque mondiale indique que les politiques structurelles constituent un domaine dans lequel il reste à accomplir des progrès . Les actions engagées par le gouvernement devraient néanmoins porter leurs fruits à court terme.

Le Togo intègre le top 5 des pays africains: Consolider les acquis et renforcer la crédibilité internationale

Pour l’exécutif togolais, l’objectif est clair : consolider ces évolutions positives et conforter davantage la crédibilité du pays sur le plan international. Les autorités entendent ainsi poursuivre les réformes en cours et en engager de nouvelles pour faire du Togo un modèle de gouvernance en Afrique.

Ce nouveau progrès en matière de politiques publiques et institutionnelles est un signe encourageant pour le Togo. Il témoigne de l’engagement du pays à promouvoir la bonne gouvernance et à créer un environnement favorable au développement économique et social.

Scandale à la DST : Le Colonel ALABA accusé de malversations financières

Le District autonome du Grand Lomé (DAGL) se trouve au cœur d’un scandale de corruption présumé, suite aux révélations choc du journaliste et activiste Ferdinand Ayité. Les accusations portent sur le Colonel Essohanam Tanah ALABA, Directeur des Services Techniques (DST) depuis 15 ans, qui serait à la tête d’un réseau de détournement de fonds publics.

Détournements de fonds et surfacturations à la DST

Au cœur du scandale, le Colonel ALABA est accusé d’avoir mis en place un système de surfacturation via la création d’entreprises fictives attribuées à des proches. Ces sociétés facturaient à la ville des prestations surévaluées, aggravant ainsi la crise de la gestion des déchets à Lomé.

Les équipements de la DST, destinés à l’entretien de la ville, subiraient un sort tout autre. Selon les informations, ils seraient détournés pour un usage personnel, loués à des tiers et réparés aux frais de l’État. Certains auraient même disparu mystérieusement, avec la complicité d’agents internes.

Impunité et absence de transparence 

Ferdinand Ayité dénonce l’absence de mesures correctives face à ces pratiques préférées, soulignant l’utilisation du pouvoir du colonel ALABA pour museler toute opposition. Cette situation alarmante soulève des interrogations quant à l’intégrité des institutions publiques et à la lutte contre la corruption au Togo.

Par ailleurs, les citoyens de Lomé, confrontés quotidiennement à l’insalubrité, attendent des réponses et des actions concrètes pour rétablir la confiance et l’efficacité des services municipaux. Cette sortie du journaliste vise à informer le public sur les enjeux critiques et à exiger une transparence accrue et la responsabilité des dirigeants impliqués.

L’activiste Ferdinand Ayité propose des mesures concrètes à l’État :

  • Ouverture d’une enquête indépendante sur les allégations de corruption
  • Mise en place de réformes pour assainir la gestion de la DST et du DAGL
  • Renforcement des mécanismes de lutte contre la corruption et l’impunité
  • Promotion de la transparence et de la redevabilité au sein des institutions publiques

En somme, ce scandale met en lumière la nécessité urgente de restaurer la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et dans les services publics. La lutte contre la corruption et la promotion d’une gouvernance transparente et responsable sont des défis majeurs que le Togo doit relever pour garantir un développement durable et équitable.

Lomé : Transition et justice au cœur du colloque régional

Lomé, Togo – Du 22 au 29 juillet 2024, l’Université de Lomé accueille un colloque sous-régional majeur sur la transition énergétique et la justice sociale. En effet, cet événement, organisé par le Réseau des Centres d’Excellence en Énergie de l’Afrique de l’Ouest (WACEENET), rassemble des experts et acteurs clés du domaine pour explorer les défis et opportunités liés à l’accès universel à une énergie durable. dans la région.

Accès universel à l’énergie : un objectif crucial pour la transition

Placé sous le thème « Transition énergétique et justice sociale : accès universel à l’énergie », le symposium réunit des experts, enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants venus du Ghana, du Nigéria et du Togo. Parmi les personnalités présentes figurent le Professeur Eric Ofosu, Coordonnateur du WACEENET, et le Dr Yao Bokovi, Directeur du Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Électricité (CERME) de Lomé, hôte de l’événement.

Des experts et des acteurs se réunissent à Lomé pour discuter de la transition vers un avenir énergétique juste et durable en Afrique de l’Ouest.Des discussions riches et des solutions concrètes

Durant la semaine, les participants se pencheront sur l’objectif crucial de l’accès universel à l’énergie, en tenant compte des enjeux de développement économique et de justice sociale. Les discussions porteront sur une variété de sujets cruciaux, notamment :

  • Politiques énergétiques : Analyse des politiques énergétiques régionales et nationales existantes et identification de pistes d’amélioration pour une transition énergétique juste et inclusive.
  • Énergies renouvelables : Exploration du potentiel des énergies renouvelables dans la région et discussion des stratégies pour leur développement et leur déploiement à grande échelle.
  • Financements innovants : Mobilisation de financements innovants pour soutenir les investissements dans les technologies d’énergie propre et garantir ainsi un accès abordable à l’énergie pour tous.
  • Partenariats public-privé : Établissement de partenariats solides entre les secteurs public et privé pour catalyser la transition énergétique et promouvoir le développement durable.

Le CERME : un acteur clé de la transition énergétique

Le Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Électricité (CERME) de l’Université de Lomé joue un rôle déterminant dans la promotion de l’excellence scientifique et de l’enseignement supérieur dans le domaine de l’ électricité conventionnelle et renouvelable. En outre , le symposium constitue une plateforme importante pour le CERME de partager ses connaissances et son expertise, et de collaborer avec des acteurs régionaux et internationaux pour faire avancer la transition énergétique en Afrique de l’Ouest.

Un colloque pour un avenir énergétique durable

En somme, Le symposium de Lomé s’affirme comme un événement majeur pour catalyser la transition énergétique et promouvoir la justice sociale en Afrique de l’Ouest. En réunissant des experts et acteurs de divers horizons, le symposium facilitera le dialogue et la collaboration pour identifier des solutions concrètes et durables aux défis énergétiques de la région. Ce rassemblement marque également  une étape importante vers un avenir énergétique plus juste et plus durable pour tous en Afrique de l’Ouest.

Togo : Plan d’action ambitieux pour l’entrepreneuriat et le financement vert

Lomé, Togo – Dans une démarche résolue vers un avenir durable, le Togo a dévoilé son plan d’action pour l’entrepreneuriat et le financement verts lors d’une réunion stratégique réunissant des acteurs clés. Ce plan ambitieux vise à stimuler l’économie togolaise tout en préservant l’environnement, s’inscrivant dans un programme plus large englobant également l’Angola et le Malawi.

Feuille de route pour un développement durable 

par ailleurs , le plan d’action s’appuie sur les résultats d’études menés dans les pays pilotes, consolidés dans un rapport axé sur l’action. Ce rapport met en lumière l’importance de l’innovation et de l’adaptabilité dans le secteur des entreprises vertes, présentant les opportunités économiques qui découlent d’une transition vers des pratiques plus durables.

Le Togo dévoile un plan d'action pour stimuler l'entrepreneuriat vert et la finance durable, s'inspirant d'études pilotes dans d'autres paysLe plan d’action du Togo: Engagement fort pour un avenir vert

En plus, le Togo a fait preuve d’un engagement particulier envers cette cause en prenant des mesures concrètes pour encourager l’entrepreneuriat vert. Le plan d’action est le fruit d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les institutions financières, les entreprises et la société civile, tous unis par une vision commune d’un avenir vert et prospère.

Un modèle pour l’Afrique

Ce plan d’action ne se veut pas seulement un modèle pour le Togo, mais aussi une source d’inspiration pour d’autres pays africains qui cherchent à intégrer des principes de durabilité dans leur développement économique. Le Togo espère que la mise en œuvre de ce plan déclenchera une vague de transformations vertes à travers le continent, propulsant l’Afrique vers un avenir où l’économie et l’écologie vont de paire.

Le Togo dévoile un plan d'action pour stimuler l'entrepreneuriat vert et la finance durable, s'inspirant d'études pilotes dans d'autres pays Un tournant décisif  grâce au plan d’action

L’initiative du Togo et de ses partenaires régionaux marque un tournant décisif dans la lutte contre le changement climatique et la promotion de l’économie verte. Elle démontre une prise de conscience croissante de la nécessité d’adopter des pratiques commerciales durables et offre un exemple concret de la manière dont les pays peuvent collaborer pour atteindre des objectifs environnementaux communs tout en stimulant la croissance économique.

En conclusion, le plan d’action du Togo pour l’entrepreneuriat et le financement vert représente une étape importante vers un avenir durable pour le pays et l’Afrique dans son ensemble. Il offre un modèle inspirant pour d’autres nations qui cherchent à concilier le développement économique et la protection de l’environnement.

Jeux Olympiques de Paris 2024 : Les athlètes togolais prêts à conquérir Paris !

Lomé, 23 juillet 2024 – A quelques jours du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’excitation monte au sein de la délégation togolaise. Les cinq athlètes qualifiés, Akoko Komlanvi (aviron), Eloi Adjavon (triathlon), Naomi Akakpo (athlétisme), Jordano Daou et Adèle Gaïtou (natation), ont reçu leurs équipements officiels lors d’une cérémonie solennelle organisée au siège du Comité National Olympique Togolais (CNO-Togo) le dimanche 21 juillet 2024.

En effet, c’est avec fierté et détermination que les trois athlètes présents, Akoko Komlanvi, Jordano Daou et Adèle Gaïtou, ont revêtu les couleurs nationales. Cette remise d’équipements, symbolisant leur engagement sans faille envers leur discipline et leur pays, marque une étape cruciale dans leur préparation pour les Jeux.

Un soutien indéfectible pour les athlètes togolais

Par ailleurs, le président du CNO-Togo, Deladem Akpaki, a tenu à saluer les athlètes pour leur talent et leur persévérance, les exhortant à porter haut les couleurs du Togo sur la scène internationale. Il a également réitéré le soutien indéfectible du CNO-Togo et des autorités togolaises à leur égard, soulignant l’importance de leur participation aux Jeux Olympiques pour le rayonnement du pays.

Des rencontres stratégiques

En plus de l’aspect sportif, la préparation des athlètes togolais comprend aussi des rencontres stratégiques. Le 22 juillet, ils ont eu  l’opportunité de rencontrer l’Ambassadeur de France au Togo, Augustin Favreau. Cette rencontre a permis de renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays et de souligner l’importance du soutien international dans le sport de haut niveau.

Un départ chargé d’émotions pour les athlètes togolais

En outre , la délégation togolaise a quitté Lomé pour Paris dans la soirée du lundi , après une journée riche en émotions et un événements marquants. La cérémonie de remise du drapeau national au stade de Kégué, un moment symbolique fort, a permis aux athlètes de recevoir le soutien et les encouragements de toute une nation.

Des espoirs portés haut

Le Togo, bien que petit par sa taille, est grand par son ambition et son esprit sportif. Les athlètes togolais, déterminés à donner le meilleur d’eux-mêmes, ont le soutien indéfectible de tout un peuple. Leurs noms, Akoko Komlanvi, Jordano Daou, Adèle Gaïtou, Eloi Adjavon et Naomi Akakpo, résonneront bientôt dans les stades de Paris, portant haut les espoirs d’une nation.

Plus qu’une simple compétition

En somme, les Jeux Olympiques sont bien plus qu’une simple compétition sportive ; ils sont une célébration de l’unité, de la diversité et de l’excellence humaine. Les athlètes togolais, en se rendant à Paris, incarnent ces valeurs et présagent l’esprit indomptable de leur pays. Leur parcours inspire déjà et leur aventure olympique sera suivie avec passion par leurs compatriotes et les amoureux du sport du monde entier.

Radios communautaires au Togo : Voix puissantes pour les droits de l’homme

Kara, Togo – Au cœur des communautés togolaises, les radios communautaires s’affirment comme des acteurs clés de la sensibilisation et de l’éducation aux droits de l’homme. Profondément ancrées dans le tissu social local, ces stations jouent un rôle crucial dans l’information et la mobilisation des citoyens. En intégrant les droits humains dans leurs programmes, elles présentent une culture de respect et de compréhension des libertés fondamentales.

Proximité et impact dans les langues locales des Radios communautaires

Par ailleurs, leur capacité à diffuser dans les langues locales et leur proximité avec les auditeurs leur confèrent une position unique pour toucher les populations les plus isolées. Cette proximité permet de briser les barrières linguistiques et culturelles, rendant les messages sur les droits de l’homme accessibles à tous. Les radios communautaires contribuent ainsi à la consolidation de l’État de droit et à la cohésion sociale en favorisant le dialogue et la compréhension mutuelle.

Au Togo, les radios communautaires, ancrées dans le tissu social local, jouent un rôle crucial dans la promotion des droits de l'hommeRenforcer les capacités des journalistes

Du 22 au 23 juillet, une formation importante s’est tenue à Kara, réunissant 30 journalistes issus des radios communautaires des cinq régions du Togo. En effet, Cette initiative, menée par le Ministère des Droits de l’Homme – Togo, en partenariat avec le Ministère de la Communication et des Médias Togolais et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) Togo, vise à renforcer les capacités des journalistes à intégrer les thématiques des droits de l’homme dans leurs contenus éducatifs.

Avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette formation marque un nouveau cap vers l’autonomisation des populations par la connaissance et le respect des droits humains. Les journalistes ayant suivi une formation seront davantage aptes à créer des émissions informatives et éducatives qui sensibilisent aux droits fondamentaux et incitent les citoyens à s’impliquer pour leur préservation.

Les Radios communautaires : Un catalyseur de transformation sociale

Les radios communautaires, par leur travail assidu et leur engagement envers les droits de l’homme, démontrent l’impact puissant des médias locaux dans la transformation sociale. Elles offrent aussi une plateforme pour le dialogue, l’éducation et le changement, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la presse dans la société.

En somme, l’effort continu d’éducation et d’information à travers ces canaux est essentiel pour le développement d’une société juste et équitable, où les droits de chaque individu sont respectés et protégés. Les radios communautaires, en donnant une voix aux plus marginalisés, jouent un rôle crucial dans la construction d’un Togo plus inclusif et respectueux des droits de l’homme.

Star Garments implante sa première usine en Afrique au Togo : 4 500 emplois

Lomé, 22 juillet 2024 – Le groupe Star Garments, filiale du géant américain Komar & Sons, a choisi le Togo pour établir sa première usine hors du Sri Lanka. L’investissement de 9 milliards FCFA, soutenu par la Société financière internationale (SFI), permettra la construction d’une unité de confection de vêtements destinée à l’exportation sur la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

implantation du groupe Star Garments : Un impact socio-économique majeur

L’implantation de Star Garments s’inscrit dans une dynamique de croissance pour l’industrie textile togolaise. L’usine devrait créer plus de 4 500 emplois d’ici 2030, en mettant l’accent sur l’embauche des femmes. La construction, réalisée selon les normes LEED, reflète l’engagement du groupe en faveur de pratiques durables et respectueuses de l’environnement.

Le Togo, un hub textile en devenir

Par ailleurs, ce choix stratégique de Star Garments positionne le Togo comme un acteur incontournable dans le secteur textile africain. Le pays, qui ambitionne de devenir un hub régional de référence, a mis en place plusieurs initiatives pour renforcer sa compétitivité :

  • Création d’un centre de formation en confection en 2022
  • Adoption d’une politique nationale pour l’industrie du textile
  • Mise en place d’un cadre juridique adapté
  • Création d’une zone franche textile

En outre, la PIA, qui a déjà commencé à exporter des vêtements « Made in Togo » depuis octobre 2023, joue un rôle central dans cette dynamique. L’arrivée de Star Garments conforte ainsi le positionnement du Togo comme destination privilégiée pour les investisseurs du secteur textile.

Un développement durable et inclusif

L’implantation de Star Garments s’inscrit également dans une vision de développement durable et inclusif. La création d’emplois, la promotion de l’autonomisation des femmes et le respect des normes environnementales illustrent l’engagement du groupe et du gouvernement togolais en faveur d’une croissance économique responsable et bénéfique pour tous.

En somme, cette nouvelle usine marque une étape importante dans la transformation économique du Togo et place le pays sur la voie d’une industrialisation durable et porteuse d’avenir.

FACT lance une grande opération de vérification des fonds communaux: 8 milliards FCFA sous la loupe

Lomé, 22 juillet 2024 – Le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) lance une initiative inédite de vérification des fonds alloués aux communes en 2023, dans le cadre d’une démarche résolue de transparence et de responsabilité. En effet, l’objectif est de garantir l’efficacité et l’impact des 8 milliards FCFA alloués par l’État pour le développement de la commune.

Un audit minutieux sur tout le territoire national

L’opération de contrôle, qui débutera ce 22 juillet, s’étendra sur deux phases distinctes, couvrant l’ensemble du pays :

  • Phase 1 (22 juillet – 10 août): Zone Nord (régions des Savanes, Kara et Centrale)
  • Phase 2 (12 – 31 août): Zone Sud (Plateaux, Maritime et Grand Lomé)

Une attention particulière aux communes pilotes

Par ailleurs, les communes choisies pour le projet pilote gouvernemental visant à élaborer et mettre en place un plan de développement communal ne feront pas cette inspection .Cette décision témoigne de l’importance accordée aux initiatives innovantes et structurantes pour l’autonomie et le progrès des collectivités.

FACT : un instrument agile au service des communes

Depuis sa réforme en 2019, le FACT s’est transformé d’un établissement public financier en un outil agile et efficace, mieux équipé pour accompagner les municipalités dans la gestion des compétences transférées. Cette transformation a également permis au fonds de remplir pleinement son rôle d’appui et de conseil.

Un accent particulier sur l’impact des investissements

En outre, l’impact de ces dotations sur la vie des citoyens sera minutieusement examiné, avec un accent particulier sur la conformité des investissements aux objectifs prédéfinis. Cette démarche de contrôle rigoureuse réaffirme aussi  l’engagement du FACT et de l’État envers une gestion optimale des ressources publiques, visant à:

  • Renforcer la confiance des citoyens dans les institutions locales
  • Promouvoir un développement durable et inclusif

En somme, Cette initiative audacieuse du FACT marque un tournant important dans la gouvernance locale au Togo, en plaçant la transparence, la responsabilité et l’efficacité au cœur du développement communal.

Togo: 40 terroristes GSIM neutralisés, 12 soldats tués

Kpékankandi, Togo – Le 20 juillet 2024, le poste avancé de Kpékankandi, dans la région des Savanes au nord du Togo, a été la cible d’une attaque sanglante perpétrée par le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans).

Attaque terroriste du GSIM au poste avancé de Kpékankandi au Togo : 40 terroristes neutralisés, 12 soldats togolais tués et des dégâts Une riposte héroïque des soldats togolais mais un lourd bilan

Face à cette offensive, les forces togolaises ont riposté vigoureusement, parvenant à neutraliser au moins 40 assaillants. Lors de cette opération antiterroriste, des terroristes ont tué 12 soldats togolais et blessé ou fait disparaître plusieurs autres. Ils ont également causé d’importants dégâts matériels, emportant ou détruisant des équipements militaires et des armes.

Les assaillants à bord de véhicules et de motos

Selon les informations recueillies, les terroristes du GSIM étaient arrivés sur place à bord de véhicules mitrailleurs et de motos, avant de lancer leur attaque surprise contre le poste avancé. Cette attaque met en lumière une fois de plus la complexité et la gravité de la menace terroriste dans la région du Sahel.

Le Burkina Faso frappe également fort

Simultanément à l’attaque au Togo, une autre opération antiterroriste d’envergure a eu lieu au Burkina Faso. L’armée burkinabè a annoncé avoir neutralisé 40 terroristes lors d’une frappe aérienne ciblant un rassemblement terroriste dans la zone de Nassoumbou, près de la frontière malienne. Cette opération, menée avec précision, a porté un coup dur aux groupes djihadistes actifs dans le pays, en proie à une insurrection terroriste depuis 2015.

Attaque terroriste du GSIM au poste avancé de Kpékankandi au Togo : 40 terroristes neutralisés, 12 soldats togolais tués et des dégâts Coopération régionale et vigilance accrue face à un ennemi commun

Ces attaques simultanées et les opérations militaires qui ont suivi illustrent la détermination des forces de sécurité du Sahel à contrer la menace terroriste qui plane sur la région. Elles soulignent également l’importance d’une coopération régionale renforcée et d’une vigilance constante pour faire face à cet ennemi commun.

Un lourd rappel des défis à relever

Les pays du Sahel, confrontés à d’immenses défis dans leur lutte contre le terrorisme, ont enregistré des succès militaires mais déplorent également de lourdes pertes en vies humaines. Pour atteindre une paix durable dans cette zone fragilisée, une approche coordonnée et résolue s’impose, impliquant la participation active de tous les acteurs régionaux et internationaux.