Togo : Maires et cadres de l’enseignement outillés pour le PSE

Kpalimé, Togo (10 juillet 2024) – Dans le cadre du renforcement de la gouvernance locale et de l’efficacité du système éducatif, une session de formation cruciale a réuni les maires et les cadres de l’enseignement des régions des Plateaux, Maritime et Grand Lomé à Kpalimé le lundi 9 juillet.

Organisée par le ministère des Enseignements Primaire et Secondaire, avec l’appui du PNUD et de l’AFD, cette formation visait à s’approprier le Plan Sectoriel de l’Éducation (PSE). En effet, l’objectif principal était de stimuler une participation plus active et éclairée des acteurs locaux dans la mise en œuvre du PSE.

En mettant l’accent sur une gestion décentralisée, la formation visait à outiller les participants avec une compréhension approfondie de leurs rôles et responsabilités dans le système éducatif.

« Nous voulons que les élus locaux maîtrisent les responsabilités qui leur reviennent dans la gouvernance du système éducatif et qu’ils intègrent les questions éducatives dans leurs plans de développement communal », a souligné Sena Yawo Akakpo Numado, secrétaire permanent du PSE.

Une session similaire est prévue pour les maires des régions Centrale, de la Kara et des Savanes, afin de tester l’engagement du gouvernement à améliorer l’éducation par une étroite collaboration avec les autorités locales.

Le PSE, cadre stratégique pour le développement du système éducatif togolais, sert de guide pour les décideurs et les acteurs éducatifs. Il s’agit d’un outil crucial pour garantir une meilleure qualité d’éducation pour tous les citoyens.

En somme, cette initiative illustre l’importance croissante accordée à l’éducation comme moteur de développement national et de prospérité à long terme. En impliquant activement les élus locaux, le Togo s’engage à créer un système éducatif plus réactif et adapté aux réalités de chaque commune.

Inflation au Togo : légère baisse en mai 2024

Lomé, 10 juillet 2024 –L’économie togolaise montre des signes encourageants avec une légère décroissance de l’inflation en mai 2024. D’après les données récentes de l’Institut national de la statistique (INSEED), le taux d’inflation est passé de 4,1 % en avril à 3,9 % en mai, indiquant une tendance baissière modérée. En effet, cette légère baisse s’accompagne d’une augmentation de 1,6% de l’indice national harmonisé des prix à la consommation (INHPC) entre avril et mai. Cette augmentation reflète les variations de prix des biens et services dans le pays.

Inflation au Togo : Hausse des prix des produits alimentaires et des transports

Par ailleurs, La fluctuation des prix est principalement attribuable à l’augmentation du prix des produits alimentaires. La catégorie des produits alimentaires et boissons non alcoolisées a enregistré une augmentation notable de 4,3 %. Les coûts de transport et les dépenses de restauration ont également contribué à cette augmentation, bien que dans une moindre mesure, avec des hausses respectives de 0,5 % et 0,2%.

Parmi les produits alimentaires, le maïs, le riz importé et le riz local à grains ont depuis longtemps connu les augmentations les plus importantes. D’autres aliments de base tels que les plantains mûrs, les patates douces, les ignames, le manioc, les tomates, les oignons et les carottes ont également vu leurs prix grimper de plus de 10% sur un mois.

Légère contrepartie par la baisse du prix du logement

Cependant, cette inflation a été partiellement contrebalancée par une réduction des coûts du logement, qui ont diminué de 0,9%. En examinant l’évolution des prix sur un trimestre, de février à mai 2024, on observe une augmentation générale de 3,5 %, principalement due à la hausse des prix des denrées alimentaires.

Tendance baissière à long terme

Malgré ces augmentations récentes, les perspectives d’inflation à long terme pour le Togo sont plutôt encourageantes. Les projections du Fonds monétaire international (FMI) suggèrent une diminution de l’inflation à moins de 2 % entre 2025 et 2028. Cette prévision optimiste repose sur plusieurs conditions :

  • Des perspectives agricoles favorables : Une production agricole abondante et stable est essentielle pour maintenir des prix alimentaires abordables.
  • Un approvisionnement adéquat du marché alimentaire : Les mesures gouvernementales visant à garantir un approvisionnement fluide des produits alimentaires sur le marché local sont cruciales.
  • La poursuite des mesures gouvernementales visant à contenir l’inflation : Les politiques budgétaires et monétaires prudentes du gouvernement continueront à jouer un rôle important dans la maîtrise de l’inflation.

Si ces conditions sont remplies, le Togo pourrait voir son taux d’inflation se stabiliser à un niveau plus bas et plus gérable. Cela favoriserait la stabilité économique à long terme, le pouvoir d’achat des consommateurs et la prospérité globale du pays.

Assemblée nationale : Adédzé s’engage pour un pavillon annexe moderne et fonctionnel

Lomé, 10 juillet 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé , a effectué une visite remarquée sur le site du nouveau pavillon annexe de l’institution le 9 juillet 2024. En effet, cette inspection minutieuse des travaux en cours a permis au Président de constater de visu l’avancement notable du projet et de souligner son importance pour l’avenir de l’Assemblée nationale.

Le Président Adédzé visite le chantier du nouveau pavillon annexe de l’Assemblée nationale

Accompagné de son équipe de cabinet et des responsables techniques du chantier, le Président Adédzé a procédé à une analyse approfondie des différentes sections du projet. Par ailleurs, cette visite a mis en lumière l’étroite collaboration entre les décideurs politiques et les experts techniques, garante de la réussite de ce projet d’envergure.

Le pavillon annexe, véritable promesse d’un renouveau architectural pour l’Assemblée nationale, est appelé à devenir un carrefour d’activité parlementaire dynamique. Doté d’une grande salle dédiée aux séances plénières et de bureaux modernes pour les députés et le personnel administratif, ce nouveau bâtiment s’inscrit dans une volonté de doter l’institution d’infrastructures modernes et fonctionnelles.

Le président de l'Assemblée nationale togolaise, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, visite le chantier du nouveau pavillon annexeLe Président Adédzé réaffirme son engagement pour la modernisation des infrastructures parlementaires.

Soucieux du respect des délais et des normes de qualité les plus élevés, le président Adédzé a insisté auprès des ingénieurs et des ouvriers sur l’importance de répondre aux exigences d’une institution parlementaire moderne. Son obligation envers la modernisation des infrastructures parlementaires témoigne de sa détermination à offrir à l’Assemblée nationale un environnement de travail propice à l’accomplissement de ses missions dans un contexte marqué par des défis croissants.

La visite du Président Adédzé ne s’est pas limitée au seul chantier du pavillon annexe. soucieux d’une approche globale de la modernisation des infrastructures parlementaires, il a également exploré les locaux actuels de l’Assemblée nationale, effectuant un état des lieux précis

L’implication personnelle du président Adédzé dans ce projet illustre sa vision d’une Assemblée nationale moderne et efficace, au cœur des préoccupations institutionnelles. Son engagement envers la modernisation des infrastructures et l’amélioration des conditions de travail des députés et du personnel administratif participe au renforcement du rôle de l’Assemblée nationale en tant que pilier démocratique robuste et adapté aux exigences du XXIe siècle.

Boeing 737 Max et 787 Dreamliner : l’industrie aéronautique secouée par de graves révélations

L’industrie aéronautique est en ébullition suite à une série de révélations alarmantes concernant la sécurité des avions Boeing. L’Autorité américaine de l’aviation (FAA) a émis un ordre d’inspection immédiate pour plus de 2 600 appareils de la famille Boeing 737 Max, en raison de problèmes potentiels liés aux dispositifs de masques à oxygène. Cette mesure drastique affecte les modèles 737 Max 8, 9, 8 200, 700, 800 et 900ER.

Simultanément, un lanceur d’alerte, ancien employé d’un sous-traitant clé de Boeing, a dévoilé des failles majeures dans la construction du Boeing 787 Dreamliner. Selon ses révélations, des trous anormalement larges auraient été percés dans les cloisons du fuselage, augmentant considérablement les risques de pannes électriques et de dépressurisation catastrophique en vol.

Ces informations accablantes s’ajoutent aux témoignages alarmants de quatre autres lanceurs d’alerte auditionnés par le Sénat américain. Par ailleurs, ces derniers ont mis en lumière des problèmes de production touchant non seulement le 737 Max, mais également le 787 Dreamliner et le 777.

Ces révélations font suite à une série d’incidents et d’accidents aériens récents impliquant des Boeing, dont des crashs mortels, des pertes de portes en plein vol et des éclatements de pneus au décollage. Ces événements tragiques ont fragilisé la confiance du public dans la sécurité aérienne, poussant les passagers à considérer le type d’avion comme un critère de sélection primordial lors de leur choix de vols.

Conséquences et perspectives

Ces révélations auront sans aucun doute un impact significatif sur l’industrie aéronautique. Les compagnies aériennes devront s’attendre à des coûts supplémentaires liés aux inspections et réparations nécessaires, tandis que la FAA et d’autres autorités de certification internationales pourraient revoir leurs processus de contrôle et d’homologation. La confiance du public envers Boeing et les voyages aériens peut en général subir des conséquences durables.

Kara : Colloque international sur le changement climatique et l’avenir du bassin versant de la rivière Kara

Kara, Togo, 9 juillet 2024 – Un colloque scientifique international se tient  à Kara, au nord du Togo, du 8 au 10 juillet, pour marquer le 20ème anniversaire de l’Université de Kara (UK). Intitulé « Changements climatiques et enjeux hydrologiques, socio-économiques et environnementaux dans le bassin versant de la rivière Kara : quel aménagement pour un développement durable ? », cet événement réunit des experts et des acteurs de divers horizons pour réfléchir aux défis et opportunités liés à la gestion durable du bassin versant.

Un enjeu crucial pour la région

En effet, le bassin versant de la rivière Kara est d’une importance vitale pour la région, fournisseur d’eau potable, de ressources pour l’irrigation et l’agriculture, et un habitat pour une riche biodiversité. Cependant, les changements climatiques et les activités humaines menacent cet écosystème fragile. Le colloque a donc été l’occasion de dresser un état des lieux des enjeux hydrologiques, socio-économiques et environnementaux dans le bassin, et de proposer des solutions durables pour sa gestion.

Experts et acteurs réunis pour un échange fructueux sur l’avenir du bassin versant de la rivière Kara

Plus de 200 participants, venus de neuf pays d’Afrique et d’Europe, prennent part à ce colloque. Des chercheurs, des universitaires, des représentants des institutions publiques et internationales, des ONG, des acteurs du secteur privé et des chefs traditionnels échangent  leurs connaissances et expertises.

Une trentaine de communications et de débats en plénière

En outre , le programme du colloque comprend une trentaine de communications en ateliers thématiques, suivies de débats en plénière. Les discussions ont porté sur des sujets tels que :

  • L’impact du changement climatique sur les ressources en eau du bassin versant.
  • Les enjeux socio-économiques liés à la gestion de l’eau.
  • La préservation de la biodiversité et des écosystèmes naturels.
  • Les stratégies et politiques de gestion durable du bassin versant.
  • La gouvernance et le cadre institutionnel nécessaires pour une gestion efficace.

Vers un avenir durable pour le bassin versant de la rivière Kara

En somme, le colloque permettra de faire progresser la compréhension des enjeux complexes liés à la gestion du bassin versant de la rivière Kara. Les échanges et les réflexions menés pendant ces trois jours contribueront également à l’élaboration de recommandations et de pistes d’action pour un aménagement durable du bassin. Par ailleurs, Il s’agira maintenant de traduire ces recommandations en actions concrètes sur le terrain, pour garantir un avenir durable à la fois pour les populations riveraines et pour l’environnement.

 

Brazzaville : l’Afrique se mobilise contre la déforestation

Brazzaville, 9 juillet 2024 – Un événement historique s’est déroulé à Brazzaville avec la tenue de la première conférence internationale sur le reboisement et le reboisement en Afrique. Organisée sous l’égide de l’Union africaine et à l’initiative du président congolais Denis Sassou N’Guesso, cette conférence a réuni des centaines de délégués, dont des chefs d’État et de gouvernement, pour aborder l’urgence de la lutte contre la déforestation sur le continent.

L'Afrique s'engage résolument à lutter contre la déforestation lors d'un sommet historique à Brazzaville, avec le Togo en première ligneLe Togo en première ligne pour la reforestation en Afrique

Le Togo, représenté par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a joué un rôle de premier plan lors de ce sommet, mettant en avant les efforts nationaux exemplaires en matière de lutte contre la déforestation. Par ailleurs, le pays a réitéré son engagement à inverser la tendance à la déforestation alarmante en Afrique, en présentant une série d’initiatives ambitieuses.

Un milliard d’arbres pour 2030 : un engagement concret

Parmi les mesures phares, l’extension de la couverture forestière nationale et la restauration des paysages dégradés se distinguent comme des actions proactives pour enrayer la déforestation. En plus, le Togo s’est fixé un objectif ambitieux de planter un milliard d’arbres d’ici 2030, illustrant sa détermination à contribuer de manière significative à la reforestation et à la préservation des écosystèmes.

Forêts cantonales et communales : une approche inclusive pour l’Afrique

L’implantation de forêts cantonales et communales constitue aussi  une approche innovante pour intégrer la gestion forestière dans le tissu social et économique des communautés locales. Cette initiative vise à responsabiliser les populations et à favoriser un développement durable et inclusif.

Appel à une coopération internationale renforcée

Le Togo a également plaidé pour une coopération internationale renforcée face au défi global du changement climatique. Les déclarations de Kodjo Adedze appellent à une mobilisation collective de la communauté internationale pour soutenir les efforts de reboisement et préserver l’avenir de la planète.

Les engagements pris lors de la conférence de Brazzaville marquent un tournant décisif dans la lutte contre la déforestation en Afrique. La volonté collective des nations africaines, conjuguée à une coopération internationale accrue, ouvre la voie à un avenir plus vert et plus durable pour le continent et pour le monde entier.

 

Tsévié : Stratégie et financement pour booster 75 entreprises de la Maritime

Tsévié, 9 juillet 2024 – Un atelier de trois jours sur le développement stratégique des entreprises et les stratégies de mobilisation de fonds se tient à Tsévié, du 8 au 10 juillet. Organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), en collaboration avec les cabinets Kekar ​​et Royal Consulting Group, cet événement réunit  75 opérateurs économiques de la région Maritime.

Renforcer les capacités des entreprises pour une croissance durable à Tsévié 

L’objectif principal de cet atelier est de renforcer les capacités des participants en matière de gestion financière et de développement stratégique. En effet,  les séances interactives permettent  aux opérateurs économiques d’acquérir des outils pratiques pour le montage et la négociation de dossiers de financement, essentiels pour la croissance et la pérennité de leurs entreprises dans un environnement économique en constante évolution.

Développer une vision stratégique et explorer les opportunités de changement

Par ailleurs, les discussions portent  sur l’élaboration de stratégies de développement solides, en tenant compte des défis actuels et des opportunités de changement. Les formateurs ont sensibilisé les participants à l’importance de choisir des modèles d’entreprise adaptés et d’adopter des méthodes de déploiement stratégique efficaces. Ils ont aussi insisté sur l’analyse et le suivi des stratégies déployées, en soulignant la nécessité d’adopter une approche dynamique et réactive aux tendances du marché.

Un appel à l’action pour une économie locale dynamique à 

Éric Monlandjo, gérant du cabinet Kekar, a souligné l’importance cruciale de cette formation pour dynamiser l’économie locale et a encouragé les entrepreneurs à adopter une vision à long terme pour leurs entreprises. Il a mis en pratique la nécessité d’une maîtrise approfondie de l’environnement économique, l’utilisation d’outils de gestion modernes et la collaboration avec des conseillers qualifiés pour assurer la survie et le succès des entreprises dans le temps.

L’atelier s’achèvera le 10juillet  sur un appel à l’action pour les opérateurs économiques, les incitant à intégrer les connaissances acquises et à mettre en œuvre des stratégies de développement robustes pour naviguer avec succès dans le paysage économique complexe de la région Maritime.

NanaTech Immersion : 20 femmes togolaises propulsées vers l’ère du numérique

Kara, 9 juillet 2024 – Un vent de modernité souffle sur l’entrepreneuriat féminin au Togo avec le lancement officiel du programme « NanaTech Immersion » à Kara le 8 juillet dernier. Cette initiative audacieuse, portée par le ministère de l’Economie Numérique et de la Transformation Digitale, marque un tournant décisif dans l’autonomisation des femmes entrepreneures togolaises.

Propulser les femmes vers l’ère du numérique grâce à NanaTech Immersion

Piloté par le ministère de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale, NanaTech Immersion s’inscrit dans la ligne droite de la vision du gouvernement togolais de promouvoir l’entrepreneuriat féminin et de réduire la fracture numérique. En fait, le programme cible 20 femmes commerçantes et entrepreneures de la région de Kara, leur offrant une immersion complète de six jours dans les rouages ​​de la gestion d’entreprise à l’ère numérique.

Intégrer le numérique pour une croissance optimisée

Par ailleurs, au cœur de ce programme innovant se trouvent des modules de formation soigneusement élaborés pour doter les participants des compétences numériques indispensables à la réussite dans le paysage commercial actuel. L’accent est mis sur l’intégration pratique du numérique dans leurs activités quotidiennes, avec un focus particulier sur l’installation et l’utilisation d’outils et d’applications mobiles essentiels. Loin de s’arrêter à la formation initiale, NanaTech Immersion propose également un accompagnement post-formation pour garantir un apprentissage continu et autonome.

S’inspirer des Nana Benz pour un avenir radieux

L’héritage des Nana Benz, ces femmes d’affaires togolaises qui ont marqué l’histoire par leur sens aigu des affaires dans les années 1960, constituent une source d’inspiration majeure pour le programme. NanaTech Immersion aspire aussi à perpétuer cet esprit d’entreprenariat et d’innovation, en permettant ainsi aux femmes d’aujourd’hui de naviguer avec succès dans l’économie numérique mondialisée.

NanaTech Immersion: Un investissement dans le capital humain féminin

« Ce programme œuvre pour l’émergence des femmes entrepreneures et des compétences féminines togolaises dans le secteur du numérique et au-delà, avec l’ambition de faire d’elles des références sur le continent, voire dans le monde », a déclaré Comlanvi Roger Lasmothey, conseiller technique du ministère de l’Économie Numérique. En effet, NanaTech Immersion représente bien plus qu’une formation simple. Il s’agit d’un investissement stratégique dans le capital humain féminin, reconnu comme un moteur essentiel de la croissance économique et du progrès social.

Vers un Togo numérique et prospère

En somme, le lancement de NanaTech Immersion à Kara marque une étape importante dans la transformation numérique du Togo et l’autonomisation économique des femmes. En dotant les femmes entrepreneures des compétences et des outils nécessaires pour exceller dans l’ère numérique, le programme ouvre la voie à un avenir prometteur pour le pays, caractérisé par la prospérité, l’égalité et le progrès.

 

Togo : l’IFAD, un cap sur l’employabilité et le développement des jeunes

L’ouverture des Instituts de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) marque un nouveau chapitre dans l’histoire de l’éducation professionnelle au Togo. Ces établissements, répartis dans des domaines clés tels que l’aquaculture, la construction et l’élevage, offrent aux jeunes Togolais une occasion unique d’acquérir des compétences recherchées et de s’intégrer dans des secteurs stratégiques pour la croissance économique du pays.

Une formation axée sur la pratique et l’employabilité

Par ailleurs, les IFAD se distinguent par leur approche pédagogique résolument orientée vers la pratique et l’employabilité. L’accent est mis sur l’acquisition de compétences techniques et professionnelles concrètes, permettant aux étudiants de s’adapter rapidement aux exigences du marché du travail. En outre,  cette démarche vise à combler le fossé souvent observé entre les cursus scolaires et les besoins du monde professionnel, en dotant les jeunes des atouts nécessaires pour réussir dans un environnement en constante évolution.

Accessibilité et inclusion au cœur du processus de recrutement du IFAD Togo

Soucieux de promouvoir l’égalité des chances, le processus de recrutement du IFAD a mis l’accent sur l’accessibilité. Les programmes s’adressent aux jeunes âgés de 16 à 30 ans, titulaires d’un BEPC, et privilégient la motivation et la passion pour le domaine d’études choisi. Commi Nassini, directeur général adjoint de l’Agence Éducation-Développement (AED), illustre cette approche inclusive en mettant en avant l’engagement personnel comme élément clé de la réussite dans ces formations.

Des formations qualifiantes et des perspectives d’avenir grâce à l’ IFAD Togo

D’une durée de trois ans, les cursus IFAD débouchent sur l’obtention d’un Baccalauréat professionnel, ouvrant la voie à de multiples opportunités professionnelles. En plus, La prise en compte du coût des formations, bien que significative, s’illustre par des options de paiement flexibles. Cette mesure reflète l’engagement de l’AED à rendre l’éducation professionnelle accessible à un plus grand nombre.

L’expansion continue du réseau IFAD, avec des projets d’instituts dédiés aux énergies renouvelables et à l’élevage, témoigne également de l’ambition nationale de développer un système d’éducation professionnelle solide et diversifié.

Un impact concret sur la vie des étudiants et l’économie locale

Le succès des premiers diplômés du IFAD en aquaculture, dont la majorité a déjà obtenu un financement pour lancer leur activité, illustre l’impact positif de ces programmes sur la vie des étudiants et sur l’économie locale. En investissant dans l’éducation et la formation professionnelle, le Togo se positionne ainsi comme un acteur de premier plan dans la promotion du développement durable et de l’autonomisation des jeunes.

En conclusion , l’initiative du IFAD, avec son approche innovante et ses résultats concrets, constitue un modèle inspirant pour les autres pays africains soucieux de relever les défis du développement économique et social.

Togo : Un partenariat pour l’eau potable et l’assainissement durable

Lomé, Togo – Dans une démarche prometteuse pour le développement durable, le Togo s’engage dans une initiative révolutionnaire visant à transformer le secteur de l’eau et de l’assainissement. Un partenariat stratégique a été conclu entre l’ONG Plan International Togo et le Cadre de concertation des acteurs de l’eau et de l’assainissement de base au Togo (CCEABT), sous l’égide du ministère de l’Eau et de l ‘Hydraulique Villageoise. En effet, ce mémorandum d’entente, signé récemment, marque un tournant décisif dans la quête d’une meilleure qualité de vie pour les Togolais.

Un partenariat pour un accès à l’eau et à l’assainissement de qualité

Par ailleurs, ce partenariat vise à catalyser les progrès en matière d’accès à l’eau potable et à des systèmes d’assainissement fiables. En mettant l’accent sur la collaboration entre les chercheurs et les praticiens, l’initiative promet d’adapter les interventions aux contextes socioculturels et géographiques spécifiques du Togo. Cette approche holistique est essentielle pour garantir que les solutions mises en œuvre soient non seulement efficaces mais aussi durables à long terme.

Un engagement gouvernemental fort grâce à ce  partenariat

Adjama Affo Bôni, le directeur de cabinet du ministère de l’Eau, a souligné l’importance de ce partenariat : « En parrainant ce mémorandum d’entente, nous nous engageons à travailler main dans la main pour un Togo meilleur, plus résilient et « plus durable. » Ces mots reflètent l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives qui favorisent le bien-être de ses citoyens et la préservation de l’environnement.

Des progrès notables et des objectifs ambitieux

Il est important de noter que le Togo a déjà réalisé des progrès significatifs dans ce domaine, avec un taux d’accès à l’eau en constante augmentation. L’objectif ambitieux du pays est d’atteindre un taux d’accès de 85 % d’ici la fin de l’année 2025. Si cet objectif est atteint, cela représentera une étape majeure vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable des Les Nations Unies ont notamment pour objectif de garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous.

Un modèle de collaboration fructueuse

Ce partenariat entre Plan International Togo et le CCEABT est un exemple éloquent de la manière dont les organisations non gouvernementales et les institutions gouvernementales peuvent unir leurs forces pour le bien commun. En concentrant leurs ressources et leur expertise, ils peuvent surmonter les défis complexes liés à l’eau et à l’assainissement, qui sont cruciaux pour la santé publique, la croissance économique et la résilience environnementale.

Vers un avenir durable pour tous les Togolais

En conclusion, cette collaboration entre divers acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement au Togo est un pas en avant vers un avenir où chaque citoyen aura accès à des services essentiels pour mener une vie saine et productive. Avec des partenariats aussi solides et un engagement gouvernemental ferme, le Togo est bien parti pour devenir un modèle de gestion durable de l’eau en Afrique de l’Ouest.