Dapaong : 50 journalistes des Savanes deviennent les architectes de la cohésion sociale

Togo : 50 journalistes des savanes formés pour renforcer la cohésion sociale

Dapaong, 23 juillet 2025 – Dans la région des Savanes où l’unité est un pilier essentiel du progrès, 50 journalistes, issus de médias traditionnels et numériques, ont pris part à une formation transformative du 18 au 21 juillet 2025 à Dapaong. Orchestrée par le Gouvernorat des Savanes, avec le soutien crucial du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Togo) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM Togo), cette initiative a en effet doté les professionnels des médias d’outils précieux pour promouvoir la cohésion sociale dans un contexte local unique.

Au cœur des enjeux : Former les journalistes à bâtir l’unité

 

Pendant quatre jours, ces reporters et chroniqueurs ont plongé au cœur des dynamiques de la cohésion sociale. L’objectif était de leur permettre de comprendre en profondeur les défis, les enjeux et la portée de cette notion, tout en tenant compte des particularités culturelles, sociales et historiques des Savanes. Ainsi, à travers des échanges interactifs et des ateliers pratiques, les participants ont exploré comment leur rôle peut façonner des récits qui unissent plutôt que divisent.

À Dapaong, 50 journalistes ont été formés pour renforcer la cohésion sociale, faisant du journalisme un levier puissant d’unité et de paix dans la région des Savanes.

Le journalisme, puissant levier d’unification pour les Savanes

 

Cette formation n’était pas une simple session théorique. Par ailleurs, elle a offert aux journalistes des clés concrètes pour aborder les sujets sensibles avec responsabilité et nuance, en tenant compte des réalités locales. En renforçant leurs compétences, l’initiative vise aussi à faire d’eux des acteurs clés dans la construction d’une société plus harmonieuse, où les tensions communautaires cèdent la place au dialogue et à la compréhension mutuelle.

À Dapaong, 50 journalistes ont été formés pour renforcer la cohésion sociale, faisant du journalisme un levier puissant d’unité et de paix dans la région des Savanes.

Les Savanes : Les médias s’engagent pour un avenir de paix et de vérité

 

Portée par le Gouvernorat des Savanes, avec l’appui résolu du PNUD et de l’OIM, cette formation s’inscrit également dans une volonté plus large de consolider la paix et la stabilité dans la région. En équipant les médias d’une vision claire et d’outils adaptés, les organisateurs parient aussi sur leur pouvoir d’influence pour diffuser des messages d’unité et contrecarrer les discours qui fragilisent le tissu social.

 

Les Savanes, riches de leur diversité, trouvent dans ces 50 journalistes des porte-voix essentiels pour un avenir plus solidaire. En quittant Dapaong, ces professionnels ne repartent pas seulement avec de nouvelles compétences, mais avec une mission claire : faire du journalisme un moteur de cohésion, un article à la fois. Cette initiative marque une étape décisive pour une région déterminée à bâtir un avenir uni et prospère, prouvant que le pouvoir des mots justes est le premier pas vers une société harmonieuse et résiliente.

Togo : des écoles qui se transforment pour construire l’avenir

Le Togo en chantier : Des infrastructures scolaires flambant neuves pour l’avenir de la jeunesse 

 

Lomé, 23 juillet 2025 Au Togo, l’éducation ne se limite plus aux salles de classe. Elle passe désormais par des chantiers visibles et ambitieux dans les écoles primaires et secondaires, du Nord au Sud du pays. Depuis plusieurs semaines, des travaux d’envergure sont en cours dans de nombreux infrastructures scolaires, illustrant un engagement concret du gouvernement pour offrir à la jeunesse un cadre propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

 

Infrastructures scolaires : Une métamorphose à l’échelle nationale

 

Dans le cadre des projets P9 et P10 de la feuille de route gouvernementale, qui ciblent respectivement l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’augmentation des capacités d’accueil, des sites ont été confiés aux entreprises adjudicataires dans les sept régions éducatives du pays.

À titre d’exemple, à Lomé, le Lycée de 2 Février verra sortir de terre douze nouvelles salles de classe en R+2, ainsi qu’un bloc administratif et des latrines modernes. Par ailleurs, à Sanguéra, des bâtiments scolaires et administratifs sont actuellement en rénovation. De même, à Atakpamé, un mur de clôture de près de 1 200 mètres est en cours de construction pour renforcer la sécurité des élèves.

En outre, d’autres établissements, parmi lesquels le Lycée Abobo, le CEG Kalabé à Notsé ou encore l’EPP Kounboul, bénéficient également de travaux de réhabilitation pour améliorer significativement leur environnement scolaire.

 

Au-delà du béton : Un cadre propice à la réussite éducative

 

Au-delà de la brique et du ciment, ces initiatives visent une transformation qualitative du système éducatif togolais. En effet, en dotant les établissements de structures modernes, sécurisées et adaptées, le gouvernement répond à un double besoin : offrir un meilleur confort d’apprentissage aux élèves et garantir des conditions de travail dignes aux enseignants. Cette vision repose sur une conviction forte : l’éducation est une clé essentielle du développement durable et de l’inclusion sociale.

 

Éducation : Une priorité budgétaire affichée et assumée

 

Depuis 2020, l’État togolais a augmenté de plus de 50 % le budget consacré à l’éducation. Cette dynamique traduit une volonté claire de placer l’école au cœur de l’action publique, en cohérence avec le Plan Sectoriel de l’Éducation (PSE), véritable feuille de route stratégique pour améliorer l’accès, la qualité et la gouvernance du secteur.

 

Dans un pays où l’instruction est perçue comme un levier fondamental de transformation, les efforts en cours s’inscrivent dans une logique de continuité. Ils traduisent une ambition partagée : faire de chaque école un lieu d’émancipation et de réussite, quel que soit le milieu social ou la localisation géographique.

Ainsi, en bâtissant des infrastructures modernes et en augmentant ses investissements, le Togo ne construit pas seulement des écoles, il érige les fondations d’une nation plus éduquée, plus égalitaire et résolument tournée vers un avenir où chaque enfant aura sa chance de s’épanouir.

Savanes : 48 femmes formées contre la désinformation

Togo : 48 femmes leaders des Savanes en première ligne Contre la désinformation

Togo, 23 juillet 2025 Dans une région où la rumeur peut diviser et la vérité rassembler, 48 femmes leaders communautaires des Savanes ont relevé un défi de taille : devenir des ambassadrices de la lutte contre la désinformation et la mésinformation. Du 21 au 23 juillet 2025, ces pionnières ont suivi une formation intensive, portée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Réseau Femmes & Développement des Savanes, afin de promouvoir la cohésion sociale dans leur région.

À l’initiative du PNUD, 48 femmes des Savanes deviennent ambassadrices de la vérité pour renforcer la cohésion

Des voix puissantes armées contre les fausses nouvelles

 

Pendant trois jours, ces femmes venues de divers horizons ont appris à déconstruire les fausses informations et à élaborer des messages clairs et percutants pour contrer les récits trompeurs. En effet, l’objectif était de doter ces leaders de compétences essentielles pour renforcer l’unité et la solidarité dans les communautés des Savanes, une région où la cohésion sociale est un enjeu crucial. Ainsi, à travers des ateliers pratiques, elles ont développé des discours alternatifs, conçus pour apaiser les tensions et promouvoir des valeurs d’entente et de vérité.

De la théorie à l’action : Les ondes radiophoniques comme alliées

 

Cette initiative ne s’arrête pas aux salles de formation. En effet, ces femmes, désormais outillées, prennent la parole sur les ondes. Des émissions de radio animées par les participantes diffusent des messages de sensibilisation à travers la région, touchant des milliers d’auditeurs. Par conséquent, ces interventions, combinées à des campagnes publiques, amplifient leur impact, permettant de contrer efficacement les rumeurs et de bâtir un climat de confiance au sein des communautés.

À l’initiative du PNUD, 48 femmes des Savanes deviennent ambassadrices de la vérité pour renforcer la cohésion

Les femmes, piliers de la paix et de l’unité régionale

 

Soutenue par le PNUD et le Réseau Femmes & Développement des Savanes, cette formation s’inscrit dans une vision plus large : faire des femmes des actrices clés du développement et de la stabilité sociale. En leur donnant les outils pour combattre la désinformation, l’initiative renforce leur rôle de leaders et leur capacité à influencer positivement leurs communautés.

Ces 48 femmes ne sont pas seulement des participantes ; elles sont  aussi des porte-voix d’une région qui aspire à la paix et à la vérité. Leur engagement, amplifié par les ondes radiophoniques et les campagnes publiques, marque un tournant dans la lutte contre les discours qui divisent. Dans les Savanes, ces leaders montrent la voie, prouvant que l’information juste et l’unité sont des armes puissantes pour construire un avenir où chaque voix compte, et où la vérité l’emporte sur les récits de discorde.

Le Togo intensifie la guerre contre les violences faites aux femmes

Togo : Une mobilisation collective pour enrayer les violences basées sur le genre

 

Lomé, 23 juillet 2025 – À l’heure où la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) s’impose comme une priorité mondiale, le Togo se positionne en première ligne. En effet, ce mercredi, une rencontre clé a réuni à Lomé les référents genre des ministères et des organisations de la société civile (OSC), dans le cadre des 16 Jours d’Activisme. Organisé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Togo), en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA Togo) et le ministère de l’Action Sociale, cet événement marque un tournant dans la quête d’une égalité de genre durable et inclusive.

À Lomé, une rencontre entre ministères, OSC et partenaires internationaux intensifie la préparation des 16 Jours d’Activisme pour une égalité de genre durable et inclusive au Togo.

Une synergie inédite pour amplifier l’impact des « 16 Jours »

 

L’objectif de cette rencontre était clair : coordonner les efforts pour amplifier l’impact des 16 Jours d’Activisme, une campagne mondiale visant à sensibiliser et agir contre les violences faites aux femmes et aux filles. Plus précisément, cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme mondial Gender Equality Seal 2025-2027, un label qui récompense les institutions intégrant efficacement l’égalité de genre dans leurs actions. Pour le PNUD Togo, il s’agit d’un levier pour ancrer cette lutte dans les réalités du pays et renforcer les synergies entre acteurs publics et société civile.

À Lomé, une rencontre entre ministères, OSC et partenaires internationaux intensifie la préparation des 16 Jours d’Activisme pour une égalité de genre durable et inclusive au Togo.

« Agir ensemble » : La clé d’une approche locale et inclusive

 

Lors de cette réunion, Epiphanie Houmey, intervenant au nom de la Représentante résidente du PNUD, Binta Sanneh, a insisté sur une conviction forte : « La lutte contre les violences basées sur le genre ne peut porter ses fruits qu’à travers une approche collective, inclusive et adaptée aux contextes locaux. » Cette déclaration souligne aussi  l’importance d’une mobilisation impliquant tous les secteurs – gouvernement, OSC, communautés – pour répondre aux défis spécifiques du Togo. Par conséquent, l’approche multisectorielle prônée vise à garantir que les solutions soient non seulement efficaces, mais aussi enracinées dans les besoins réels des populations.

16 Jours d’Activisme : L’égalité, un engagement constant pour les partenaires togolais

 

Cette rencontre n’est pas un acte isolé. Au contraire, elle reflète l’engagement constant du PNUD Togo, de l’UNFPA et du ministère de l’Action Sociale à promouvoir l’égalité de genre et à protéger les droits des femmes et des filles. En s’appuyant sur des partenariats solides, ces acteurs entendent multiplier les initiatives concrètes, des campagnes de sensibilisation aux programmes de soutien aux victimes, tout en renforçant les capacités des institutions locales.

À Lomé, une rencontre entre ministères, OSC et partenaires internationaux intensifie la préparation des 16 Jours d’Activisme pour une égalité de genre durable et inclusive au Togo.

À l’approche des 16 Jours d’Activisme, le Togo envoie un message fort : la fin des violences basées sur le genre est l’affaire de tous. En unissant les forces des ministères, des OSC et des partenaires internationaux, le pays trace la voie vers une société plus juste et égalitaire. Cette rencontre de Lomé n’est qu’un début, mais elle pose les jalons cruciaux d’un avenir où chaque femme et chaque fille pourra vivre libre de toute violence, transformant ainsi la promesse de l’égalité en une réalité tangible pour l’ensemble de la nation togolaise.

Énergie pour tous : le Togo électrifie 172 villages reculés

Le Togo s’illumine : Un projet audacieux va électrifier 172 villages isolés

Togo, 22 juillet 2025 — Dans une avancée décisive vers l’accès universel à l’électricité, le Togo dévoile un projet audacieux pour apporter la lumière à 172 communautés isolées. Cette initiative promet de changer la vie de plus de 35 000 habitants tout en dynamisant les infrastructures énergétiques du pays.

 

Feu vert pour l’appel d’offres international : Le chantier de l’espoir est lancé

 

Le ministère chargé de l’Énergie, en collaboration avec l’Agence Togolaise d’Électrification Rurale et des Énergies Renouvelables (AT2ER), a récemment ouvert un appel d’offres à l’échelle internationale pour concrétiser ce chantier d’envergure. Soutenu financièrement par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), ce projet ambitieux vise à améliorer l’accès à l’énergie dans les zones les plus éloignées du territoire. Concrètement, les travaux, qui s’étendront sur 18 mois, consisteront à développer le réseau de distribution électrique en moyenne et basse tension à travers plusieurs régions togolaises.

Par ailleurs, les entreprises intéressées doivent soumettre leurs propositions avant le 5 septembre 2025, et les travaux débuteront en novembre 2025.

 

Des retombées massives : Électricité, emplois et croissance pour 35 000 Togolais

 

Une fois terminé, ce projet offrira un accès fiable à l’électricité à plus de 35 000 personnes, facilitant ainsi leur quotidien et ouvrant de nouvelles perspectives économiques. De plus, dès la première année de fonctionnement, il devrait produire 9,3 GWh d’énergie supplémentaire, tout en générant plus de 600 emplois, qu’ils soient directs ou indirects. Cette impulsion est vue comme un levier essentiel pour revitaliser les économies locales dans les zones rurales, créant ainsi un cercle vertueux de développement.

 

La vision togolaise : Une électrification à grande échelle déjà en marche

 

Ce nouvel élan s’inscrit dans une stratégie plus vaste menée par le Togo pour généraliser l’accès à l’électricité. Ces dernières années, le pays a multiplié les efforts, notamment avec la mise en place d’infrastructures énergétiques modernes. Parmi les initiatives phares, on note le projet d’électrification de 317 localités grâce à des mini-réseaux solaires, ainsi que l’extension significative du réseau électrique de la capitale via le Projet d’Extension du Réseau Électrique de Lomé (PEREL).

 

Le Togo s’affirme : Vers un avenir lumineux et inclusif

 

En mettant l’accent sur les régions défavorisées, le Togo ne se limite pas à améliorer les conditions de vie de sa population. Au contraire, il construit également les fondations d’un développement économique durable et inclusif, renforçant ainsi sa place dans la course à la modernisation énergétique en Afrique de l’Ouest.

Ce projet marque une étape cruciale dans la mission du Togo de faire de l’électricité un droit accessible à tous. Il n’est pas seulement question de câbles et de poteaux, mais d’illuminer l’avenir de milliers de foyers jusque-là laissés dans l’ombre, transformant ces localités isolées en de véritables pôles de progrès pour tout le pays.

UNESCO : le retrait américain ne freine pas sa mission mondiale

L’UNESCO face au retrait américain : un coup dur, mais une détermination intacte

 

Paris, 22 juillet 2025 Une onde de choc a traversé les couloirs de l’UNESCO ce mardi, alors que le Président américain Donald Trump a officialisé sa décision de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l’organisation internationale. Cette mesure, qui entrera en vigueur fin décembre 2026, marque un revers significatif. Néanmoins, face à ce coup dur, l’UNESCO réaffirme sa résilience et son engagement inébranlable à promouvoir la paix, la culture et l’éducation à travers le monde.

 

Multilatéralisme sous attaque : Les conséquences d’un départ lourd de sens

 

Cette annonce, bien que prévisible pour certains observateurs, frappe de plein fouet les valeurs du multilatéralisme que l’UNESCO incarne avec force. En effet, ce départ menace directement les nombreux partenaires américains de l’organisation, qu’il s’agisse des sites aspirant à rejoindre la prestigieuse liste du Patrimoine mondial, des villes intégrées au réseau des villes créatives, ou encore des chaires universitaires collaborant activement avec l’UNESCO. Ce choix, qui fait tristement écho à celui de 2017, suscite une profonde déception, d’autant plus que l’organisation a multiplié les efforts pour prouver son rôle central sur la scène mondiale.

 

L’organisation plus forte que jamais : Une organisation financièrement blindée face aux tempêtes

 

Anticipant cette décision potentielle, l’UNESCO a su se réinventer au fil des années. Ainsi, depuis 2018, des réformes structurelles d’envergure ont permis de diversifier ses sources de financement, réduisant la part de la contribution américaine à seulement 8 % de son budget, contre parfois 40 % pour d’autres agences onusiennes. Grâce à une hausse spectaculaire des contributions volontaires, doublées depuis 2018, et au soutien massif de nombreux États et acteurs privés, l’UNESCO se trouve aujourd’hui dans une position financière plus solide que jamais. Par ailleurs, aucune suppression d’emploi n’est à ce jour envisagée, un signe manifeste de la robustesse et de la capacité d’adaptation de l’organisation.

 

Malgré les obstacles, l’UNESCO multiplie les succès et les engagements mondiaux

 

L’UNESCO n’a pas attendu ce retrait pour faire ses preuves. Ces dernières années, elle a orchestré des projets d’envergure, tels que la reconstruction de la vieille ville de Mossoul à partir de 2018, l’une des plus grandes opérations de son histoire. Elle a également adopté un cadre normatif unique au monde sur l’éthique de l’intelligence artificielle et lancé des initiatives majeures pour soutenir l’éducation et la culture dans des zones de conflit, comme l’Ukraine, le Liban ou le Yémen. La protection de la biodiversité, la sauvegarde du patrimoine naturel et l’éducation des filles figurent également parmi ses priorités absolues.

De surcroît, l’organisation s’est imposée comme un acteur clé dans la lutte contre l’antisémitisme et le négationnisme, notamment à travers l’enseignement de la Shoah. En collaborant avec des institutions prestigieuses comme le Musée mémorial de l’Holocauste à Washington, le Congrès juif mondial ou l’American Jewish Committee, l’UNESCO a formé des enseignants et développé des outils pédagogiques dans 85 pays. Ces efforts, largement salués internationalement, contredisent avec force les arguments avancés par Washington pour justifier ce retrait.

 

Un futur d’action : L’UNESCO, phare de la coopération, malgré les départs

 

Malgré la réduction inévitable de ses ressources, l’UNESCO reste déterminée à poursuivre ses missions essentielles. L’organisation, fidèle à sa vocation universelle, continuera d’accueillir toutes les nations, y compris les États-Unis, dont elle espère ardemment le retour. En attendant, elle maintiendra ses partenariats solides avec les acteurs privés, académiques et associatifs américains, tout en poursuivant un dialogue constructif avec l’administration et le Congrès.

Ce nouveau départ des États-Unis, motivé par des raisons similaires à celles invoquées il y a sept ans, intervient dans un contexte pourtant transformé, où l’UNESCO s’est affirmée comme un espace rare de consensus et d’action concrète. Mais loin de se décourager, l’organisation promet de redoubler d’efforts pour bâtir un monde plus juste, éduqué et uni, prouvant que sa mission transcende les aléas politiques et demeure plus vitale que jamais.

Lomé : le port stratégique séduit les ambitions américaines

Togo : Le Port de Lomé, une passerelle incontournable vers l’Afrique pour les entreprises américaines

 

Lomé, 22 juillet 2025 Imaginez un lieu où l’innovation maritime rencontre des opportunités économiques sans limites. Ce lieu existe : c’est le Port de Lomé, au Togo, fièrement classé quatrième port à conteneurs le plus actif d’Afrique. Le 21 juillet 2025, le Chargé d’Affaires Michaels a foulé son sol pour ouvrir la voie à des perspectives commerciales majeures pour les entreprises américaines, avec une ambition claire : booster la prospérité des États-Unis grâce à ce hub stratégique.

 

Le Port de Lomé : Quand l’infrastructure redéfinit le commerce africain

 

Le Port de Lomé, c’est bien plus qu’un simple quai. En effet, avec ses installations modernes et ses zones en eau profonde, il peut accueillir des navires imposants, prêts à transporter des marchandises vers le monde entier. Ses outils dernier cri et son organisation efficace en font une plaque tournante essentielle du commerce africain. Par ailleurs, situé sur les rives du golfe de Guinée, il ouvre une porte rapide et directe vers les nations enclavées d’Afrique de l’Ouest, un atout précieux pour toute entreprise rêvant d’élargir ses horizons.

 

L’Afrique, un marché colossal à portée de main pour les entreprises US

 

Ce port, c’est une véritable invitation à plonger dans un marché africain en pleine effervescence, avec plus de 1,4 milliard de consommateurs à portée de main. Les entreprises américaines y trouvent aussi un allié de taille : des réseaux logistiques bien rodés qui allègent les coûts et fluidifient les échanges. Mieux encore, le Port de Lomé mise sur une gestion durable, un argument de poids pour des sociétés sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux.

Appel aux entrepreneurs : Lomé tend la main aux ambitions américaines

 

Le message est clair : le Port de Lomé appelle les entrepreneurs américains à saisir cette chance unique. En prenant contact avec ses équipes, les sociétés peuvent découvrir un éventail de services taillés pour accélérer leur développement en Afrique. Cette visite de Michaels n’est pas un simple déplacement ; au contraire, elle marque le début d’une nouvelle ère de collaboration économique entre le Togo et les États-Unis.

 

Lomé, bien plus qu’un port : Une passerelle vers le futur africain

 

En somme , le Port de Lomé ne se contente pas de relier des continents. Il incarne une Afrique dynamique, prête à accueillir les projets audacieux et les investissements visionnaires. D’ailleurs, pour les entreprises américaines, c’est une opportunité en or, un pont solide vers un avenir prospère et des marchés florissants sur le sol africain. Le signal est donné : l’heure est à l’action. Le Port de Lomé est prêt à devenir le catalyseur de nouvelles réussites transatlantiques.

Togo : UNIR rafle tout sur son passage aux municipales

Un raz-de-marée électoral pour l’UNIR : une domination municipale affirmée au Togo

Lomé, 21 juillet 2025 Le parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), vient d’inscrire une nouvelle victoire retentissante dans son palmarès politique déjà bien garni. À l’issue des élections municipales du 17 juillet, les résultats provisoires diffusés ce lundi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) révèlent une performance tout simplement impressionnante : UNIR rafle plus des trois quarts des sièges dans les conseils municipaux, consolidant ainsi son hégémonie politique dans les 117 communes du pays.

Avec 1 150 postes remportés sur 1 527 disponibles, soit 75,31 % des sièges, la formation présidentielle démontre une fois de plus sa puissance de mobilisation et son maillage territorial inégalé, en particulier dans les zones rurales où ses relais locaux ont été particulièrement efficaces.

 

Le défi persistant de la parité : les femmes encore en marge de la victoire UNIR

 

Si cette victoire écrasante salue la solidité organisationnelle du parti, elle met néanmoins en lumière un écart persistant et préoccupant. En effet, seulement 16,4 % des élus UNIR sont des femmes, soit 189 sur 1 150. Ce chiffre, bien que révélateur d’un progrès timide par rapport aux précédents scrutins, confirme que la parité reste un défi politique majeur et une promesse non tenue dans le paysage togolais.

 

L’opposition en miettes : un paysage politique monolithique se dessine

 

Face à cette domination écrasante, les principaux partis de l’opposition ont eu toutes les peines du monde à émerger. Ainsi, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) n’a obtenu que 51 sièges, tandis que l’Union des forces du changement (UFC) en recueillait 38 et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) 34. En revanche, les indépendants et petites formations politiques ont tiré leur épingle du jeu, comme le groupe TOVIA (24 sièges) et le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (17 sièges), démontrant une résilience inattendue malgré l’hégémonie ambiante.

Ce scrutin vient prolonger la dynamique irrésistible du parti présidentiel, déjà triomphant aux législatives de 2024 avec 108 sièges sur 113 à l’Assemblée nationale.

Conformément au code électoral togolais, les formations politiques ont cinq jours pour contester ces résultats. Toutefois, l’ampleur du score obtenu par UNIR rend toute réclamation juridiquement délicate et politiquement risquée.

 

UNIR : vers une mainmise totale sur les institutions ? Le Togo à la croisée des chemins

 

Cette succession de victoires renforce de manière spectaculaire la position d’UNIR comme acteur incontournable et dominant du paysage politique togolais, désormais maître des urnes à tous les niveaux de gouvernance. Dès lors, une question cruciale se pose : cette suprématie écrasante sera-t-elle accompagnée de réformes inclusives, notamment en matière de participation des femmes et de pluralisme politique, ou le Togo s’achemine-t-il vers une concentration du pouvoir sans précédent ? L’avenir de la démocratie togolaise se jouera sur cette capacité à équilibrer hégémonie et inclusion.

DGDN Mobile : l’identité nationale s’invite aux arènes Evala

Kara : “DGDN Mobile – Evala 2025” facilite l’accès aux cartes d’identité en plein cœur des luttes traditionnelles

Kara, 21 juillet 2025 En pleine effervescence des festivités des luttes traditionnelles Evala, la région de Kara vibre au rythme d’une initiative novatrice : l’opération “DGDN Mobile – Evala 2025”. Orchestrée par la Direction Générale de la Documentation Nationale (DGDN), cette campagne de collecte de données biométriques, lancée pour délivrer des cartes d’identité, rapproche les services publics des citoyens. C’est une démarche audacieuse qui allie tradition et modernité pour faciliter l’accès à un document essentiel.

 

Un service public sans frontières : La DGDN débarque au cœur des arènes

 

L’opération “DGDN Mobile – Evala 2025” s’inscrit parfaitement dans le cadre des célébrations des Evala, ces joutes ancestrales kabyè qui réunissent des milliers de personnes dans la région de Kara. En effet, en déployant des unités mobiles de collecte de données biométriques directement dans les arènes des finales de lutte, les autorités permettent aux habitants, et particulièrement aux jeunes, d’obtenir ou de renouveler leur carte nationale d’identité sans avoir à se déplacer loin de chez eux.

Des espaces spécialement aménagés dans chaque canton accueillent les citoyens souhaitant participer à cette opération d’envergure. « Les cartes seront disponibles en moins de 48 heures et pourront être récupérées au domicile des chefs de canton », a assuré Adjitowou Komlan, gouverneur de la région de Kara, dans une déclaration officielle. Par ailleurs, cette rapidité et cette proximité témoignent de l’engagement de l’État à simplifier radicalement les démarches administratives.

 

La carte d’identité : un passeport pour l’avenir, directement aux Evala

 

La carte nationale d’identité n’est pas qu’un simple document ; elle est la clé d’accès à de nombreux services essentiels. Preuve d’identité, elle est indispensable pour effectuer des transactions financières, voyager à l’étranger, ou encore accéder à des prestations administratives et sociales. Ainsi, en facilitant son obtention, l’opération “DGDN Mobile” répond à un besoin crucial, notamment pour les jeunes qui s’apprêtent à entrer dans la vie active ou à poursuivre leurs études.

« C’est une chance incroyable de pouvoir faire ma carte d’identité ici, pendant les Evala. Avant, il fallait aller loin et attendre longtemps », confie Ama, une jeune habitante de la région, venue profiter de l’opération dans son canton, visiblement soulagée.

 

DGDN Mobile : Quand traditions anciennes et modernité administrative se rencontrent

 

En intégrant cette campagne aux festivités des Evala, la DGDN fait d’une pierre deux coups : elle valorise une tradition culturelle majeure tout en modernisant l’accès aux services publics. Les arènes de lutte, habituellement lieux de prouesses physiques et de communion communautaire, se transforment ainsi en hubs administratifs éphémères, où les citoyens peuvent accomplir leurs démarches dans une ambiance festive et conviviale.

Cette initiative illustre une volonté claire de l’État togolais de rendre ses services plus accessibles, tout en s’appuyant sur des événements culturels fédérateurs. En somme, en rapprochant l’administration des citoyens, “DGDN Mobile – Evala 2025” pose les bases d’une gouvernance plus inclusive et pratique.

 

Une opération « Mobile » qui pourrait transformer le service public togolais ?

 

Alors que les luttes Evala continuent d’enflammer la région de Kara, l’opération “DGDN Mobile” marque les esprits par son ingéniosité. En combinant tradition, accessibilité et efficacité, elle offre une réponse concrète aux besoins des populations locales. Le gouverneur Adjitowou Komlan a d’ailleurs laissé entendre que ce modèle pourrait s’étendre à d’autres régions et événements culturels à l’avenir, esquissant une nouvelle ère pour l’administration publique.

En attendant, les habitants de Kara saisissent cette opportunité unique de se doter d’un document indispensable, tout en célébrant leur riche patrimoine culturel. C’est une belle démonstration que modernité et traditions peuvent aussi avancer main dans la main pour bâtir un Togo plus connecté et inclusif. Cette synergie inattendue est-elle le prélude à une administration togolaise réinventée, plus proche de ses citoyens et de leurs réalités culturelles ? L’avenir nous le dira, mais les prémices sont prometteuses.

 

Kara vibre au rythme des Evala : entre bravoure et héritage

Evala 2025 : la lutte kabyè enflamme la région de Kara dans une célébration vibrante

Kara, 21 juillet 2025 Depuis le samedi 19 juillet, une ferveur contagieuse s’est emparée de la préfecture de Kozah, dans la région de Kara. À seulement 52 km de la localité semi-urbaine de Kabou, dans la préfecture de Bassar, les luttes traditionnelles kabyè, connues sous le nom d’Evala, battent leur plein. Ce rituel ancestral, véritable pilier de l’identité culturelle du peuple kabye, réunit des milliers de spectateurs dans une ambiance festive où courage, tradition et cohésion communautaire sont à l’honneur.

Au cœur des Evala : Plus qu’un combat, une âme kabyè

 

Dans la région de Kara – qui englobe Assoli, Binah, Bassar, Dankpen, Doufelgou, Keran et Kozah – les Evala transcendent le cadre d’un simple affrontement sportif. En effet, ces joutes, pratiquées depuis des générations, incarnent bien plus qu’un affrontement physique : elles sont un symbole de bravoure, un outil de résolution des conflits et un vecteur de renforcement des liens sociaux. Les lutteurs, admirés pour leur puissance, leur agilité et leur maîtrise technique, se préparent durant des années pour exceller dans cet art ancestral.

Par ailleurs, chaque combat est une véritable célébration de la culture kabyè. Les compétitions s’ouvrent par des rituels sacrés, où l’on invoque la protection des ancêtres et des divinités. Les participants, soumis à un régime alimentaire strict et à un entraînement rigoureux, se transforment en véritables ambassadeurs de leur communauté. « Les Evala, c’est notre fierté, une façon de montrer qui nous sommes et d’honorer nos racines », confie un habitant de Kozah.

À Kozah, les luttes Evala embrasent la région de Kara, mobilisant des milliers de spectateurs autour d’un rituel kabyè ancestral où s’exaltent courage, identité et cohésion communautaire. À Kozah, les luttes Evala embrasent la région de Kara, mobilisant des milliers de spectateurs autour d’un rituel kabyè ancestral où s’exaltent courage, identité et cohésion communautaire.

 

Rythmes de tambours et chants envoûtants : L’électricité des arènes

 

L’atmosphère des Evala est littéralement électrique. Les combats, disputés dans une arène vibrante d’énergie, s’accompagnent de chants traditionnels, de danses envoûtantes et de rythmes entraînants, des tambours. Spectateurs de tous âges, familles, jeunes et anciens se réunissent pour encourager les lutteurs, transformant ainsi chaque rencontre en un moment de communion collective. « C’est plus qu’un sport, c’est une fête qui unit tout le monde », explique une spectatrice venue de Kabou.

En outre, les Evala transcendent les générations, mêlant respect des traditions et dynamisme communautaire. Formés dès l’enfance, les jeunes lutteurs portent haut les valeurs de courage et de persévérance, pendant que leurs aînés s’engagent activement à transmettre un héritage culturel inestimable.

À Kozah, les luttes Evala embrasent la région de Kara, mobilisant des milliers de spectateurs autour d’un rituel kabyè ancestral où s’exaltent courage, identité et cohésion communautaire.

Evala : Un trésor vivant à sauvegarder pour les futures générations

 

Au-delà de leur dimension festive, les Evala jouent également un rôle crucial dans la préservation de l’identité kabye. Cette tradition, profondément enracinée, reflète les valeurs de solidarité, de respect et de force qui définissent ce peuple. De plus, en attirant des visiteurs des préfectures voisines et au-delà, les luttes contribuent également à dynamiser la région de Kara, mettant en lumière sa richesse culturelle unique.

Alors que les compétitions se poursuivent, la région de Kara vibre au rythme des Evala, rappelant à tous l’importance capitale de sauvegarder ces pratiques ancestrales. Dans un monde en constante évolution, les luttes kabyè demeurent un phare de tradition et de cohésion, unissant les générations autour d’un patrimoine vivant et vibrant.

À Kozah, les luttes Evala embrasent la région de Kara, mobilisant des milliers de spectateurs autour d’un rituel kabyè ancestral où s’exaltent courage, identité et cohésion communautaire.

Une chose est certaine : à Kozah, l’esprit des Evala continuera d’illuminer les cœurs et de renforcer les liens communautaires, prouvant ainsi que l’héritage culturel est le plus puissant des boucliers contre l’oubli.

 

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