YAS Togo Talent : 16 voix, une scène, un avenir

YAS Togo Talent : la grande finale qui va révéler la nouvelle scène togolaise

 

Lomé, 13 août 2025 Le compte à rebours est lancé pour la grande finale de la 2ᵉ édition de YAS Togo Talent, prévue ce samedi 16 août à l’Espace culturel MIVA. Après avoir reçu plus de 300 candidatures, seuls 16 jeunes artistes ont décroché leur place sur la scène finale, prêts à livrer des performances 100 % live devant un jury de professionnels et un public en effervescence.

Selon les dires de Christelle Johnson, « cette fois, les artistes peuvent vraiment s’affirmer, ressentir l’énergie du public et bénéficier d’un vrai coaching ».

Une scène pour révéler des talents cachés

 

Porté par l’artiste et promotrice Christelle Johnson, le projet YAS Togo Talent se veut bien plus qu’un concours. En effet, c’est une véritable rampe de lancement pour les talents méconnus, une plateforme de visibilité et d’accompagnement artistique. Après une première édition entièrement virtuelle, cette deuxième saison marque un tournant avec des prestations en présentiel, un orchestre sur scène et un encadrement personnalisé.

Selon les dires de Christelle Johnson, « cette fois, les artistes peuvent vraiment s’affirmer, ressentir l’énergie du public et bénéficier d’un vrai coaching ».

 

Au-delà des prix, un accompagnement durable

 

Par la suite le jury désignera trois lauréats à l’issue de la finale.

  • 1ᵉʳ prix : 500 000 FCFA + prise en charge du son et promotion.
  • 2ᵉ prix : 100 000 FCFA + accompagnement technique.
  • 3ᵉ prix : 50 000 FCFA + appui à la production.

Mais au-delà des récompenses, l’organisation a également prévu un suivi post-concours pour tous les finalistes, comprenant concerts, rencontres, scènes locales et mentorat.

YAS Togo Talent, un tremplin vers la reconnaissance internationale 

 

Soutenu par YAS Togo, ce concours s’inscrit aussi dans une dynamique de promotion de la musique togolaise, avec l’ambition de faire rayonner les talents locaux au-delà des frontières.

Comme l’affirme Déla Djaou, chargé des relations presse, « nous voulons structurer, accompagner et propulser ces artistes vers une vraie carrière ».

En somme, le 16 août, le Togo ne choisira pas seulement trois gagnants. Il affirmera sa volonté de faire émerger une nouvelle génération d’artistes, audacieux et authentiques. Mais YAS Togo Talent peut-il réellement devenir un tremplin pour propulser les artistes togolais sur la scène internationale et les transformer en icônes de la musique africaine ?

Le lac Nangbéto en « repos » : le Togo mise sur la pêche durable

Lac Nangbéto : le Togo impose trois mois de silence pour sauver ses poissons

 

Lomé, 13 août 2025 Le gouvernement togolais vient de frapper fort pour préserver l’un de ses joyaux écologiques. À compter du 15 août et jusqu’au 15 novembre, toute activité de pêche sera interdite sur le lac Nangbéto. Cette mesure vise à restaurer les ressources halieutiques en déclin et s’inscrit dans le cadre d’une période de repos biologique.

 

Une pause vitale pour des poissons sous pression

 

Annoncée par le ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, le Général Damehame Yark, cette mesure fait partie d’une stratégie nationale de gestion durable des pêches. En effet, depuis plusieurs années, des études scientifiques alertent sur la diminution alarmante du nombre et de la taille des poissons, une conséquence directe de la surpêche et de pratiques non réglementées. Le lac Nangbéto, l’un des plus grands réservoirs du Togo, fait vivre des milliers de familles. C’est pourquoi le gouvernement mise sur cette suspension temporaire pour permettre la reproduction naturelle des espèces et garantir un avenir halieutique viable.

 

Une interdiction encadrée et surveillée

 

D’ailleurs, un arrêté officiel encadre la décision et prévoit des sanctions sévères en cas de non-respect. L’État déploiera aussi des équipes de surveillance pour lutter contre la pêche clandestine, et étudie des alternatives économiques pour soutenir les communautés pendant cette période de pause.

 

Au-delà du lac Nangbéto, cette initiative pourrait servir de modèle pour d’autres plans d’eau du pays. En outre , elle illustre une volonté politique de concilier la préservation de l’environnement et la subsistance des populations, dans une logique de cohabitation durable. En suspendant les filets, le Togo jette les bases d’une pêche responsable. Ce repos forcé est-il la première étape vers une gestion écologique qui assurera l’avenir des communautés de pêcheurs et la pérennité des ressources naturelles ?

 

 

Rentrée scolaire 2025 : le Togo sécurise le marché des fournitures

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo veille sur le marché des fournitures pour une rentrée apaisée

Lomé, 13 août 2025 – À l’approche de la rentrée scolaire, le gouvernement togolais intensifie sa veille sur le marché des fournitures. En effet, le mardi, Mme Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, a réuni les principaux importateurs du secteur pour une séance de travail stratégique à Lomé.

Une table de négociations pour une rentrée abordable et transparente

 

Face aux enjeux économiques et sociaux que représente la rentrée, cette rencontre s’inscrit dans une logique de dialogue permanent entre l’État et les opérateurs économiques. Ainsi, l’objectif est double : garantir la disponibilité des stocks et la stabilité des prix. De plus, la ministre a insisté sur le respect des directives gouvernementales, notamment l’apposition progressive des symboles de la République sur les cahiers, conformément aux orientations du ministère des Enseignements primaires et secondaires.

Pour éviter toute disparité territoriale, elle a souligné la nécessité d’une harmonisation des prix entre Lomé et les autres régions. Elle a également rassuré les parents d’élèves : l’utilisation de cahiers sans symboles officiels reste autorisée pour le moment, dans une logique de transition progressive.

À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère du Commerce du Togo rassure sur la disponibilité des fournitures et la stabilité des prix. Un dialogue avec les importateurs vise à garantir une rentrée équitable et accessible pour tous les élèves du pays.

Prix en baisse et stocks sécurisés : le pari d’une rentrée sous de bons auspices

 

Les opérateurs économiques ont salué cette démarche proactive, soulignant que ce cadre d’échange permet une meilleure anticipation des défis logistiques et une coordination efficace avec les autorités. Ils ont réaffirmé leur engagement à maintenir les prix accessibles et à respecter les recommandations officielles pour une rentrée inclusive.

Selon les dernières données, l’État juge les stocks suffisants. Mieux encore, on observe une tendance à la baisse des prix sur plusieurs articles essentiels, en cohérence avec la liste officielle des fournitures scolaires publiée par le ministère de l’Éducation.

La concertation, clé de la réussite scolaire ?

 

À l’approche de la rentrée 2025-2026, le Togo mise sur la concertation et la régulation pour garantir à chaque élève un accès équitable aux outils de réussite. Cette approche collaborative entre le gouvernement et les importateurs est un signal fort. Mais ce modèle de dialogue peut-il être durable et garantir une accessibilité des fournitures pour les années à venir, indépendamment des fluctuations économiques ?

Agoè Nyivé au cœur du projet e-ID : le Togo renforce sa base de données nationale

Togo : l’identification biométrique reprend à Agoè Nyivé pour une citoyenneté numérique inclusive

 

Lomé, 12 août 2025 – Le Togo accélère sa marche vers la modernisation avec la reprise, dès le 20 août, de l’opération d’identification biométrique dans la commune d’Agoè-Nyivé, au nord de Lomé. Après avoir couvert le Grand Lomé et la préfecture du Golfe, cette nouvelle étape vise à doter chaque citoyen d’un identifiant unique, posant ainsi les bases d’un système numérique inclusif et sécurisé.

 

 Agoè Nyivé : un numéro unique, un accès simplifié aux services

 

Pilotée par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED) et l’Agence Nationale d’Identification (ANID), cette campagne attribue à chaque résident un Numéro d’Identification Unique (NIU). En outre, ce précieux sésame deviendra la clé d’accès à une multitude de services, qu’ils soient publics, privés ou sociaux. Cela permettra de simplifier les démarches administratives et de renforcer aussi l’efficacité des interactions entre citoyens et institutions.

 

Une base de données pour un Togo moderne et sécurisé

 

Par ailleurs, l’objectif principal de cette opération est de constituer une base de données centralisée, fiable et sécurisée. En recensant les informations biométriques des habitants, le Togo se dote d’un outil stratégique pour améliorer la gestion des services publics et optimiser les politiques sociales. En d’autres termes, cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme, où la technologie est un levier pour l’inclusion et le développement national.

 

Un projet régional financé par la Banque mondiale

 

Cette campagne s’intègre au projet e-ID Togo, lui-même rattaché au programme régional WURI (West Africa Unique Identification for Regional Integration and Inclusion). Financé à hauteur de 72 millions de dollars par la Banque mondiale, ce programme vise à harmoniser les systèmes d’identification en Afrique de l’Ouest. Grâce à cette initiative, le Togo se positionne comme un acteur clé dans cette dynamique régionale.

 

 Agoè Nyivé. : la technologie, un levier d’intégration pour tous les Togolais ?

 

Après avoir mobilisé les populations du Grand Lomé et de la préfecture du Golfe, l’opération se tourne désormais vers la commune d’Agoè-Nyivé. Cette progression méthodique reflète l’engagement des autorités à couvrir l’ensemble du territoire, garantissant que chaque Togolais bénéficie de cette avancée technologique. Cette initiative, en créant une identité numérique pour tous, est-elle la solution pour réduire les inégalités d’accès aux services et accélérer l’intégration régionale ?

Vogan, nouvelle capitale du « Made in Togo »

Vogan s’illumine : la Foire Made in Togo régionale célèbre l’excellence locale en 2025

 

Vogan, 12 août 2025 Forte du succès de la Foire Made in Togo à Lomé, l’équipe du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) s’apprête à conquérir Vogan. En effet, du 27 au 30 août, la place publique de Yesuvito vibrera au rythme de la première Foire Made in Togo Régionale. Cet événement promet de mettre en lumière le savoir-faire local tout en célébrant la richesse culturelle de la région maritime.

 

Un coup de projecteur sur la production locale

 

Par ailleurs, cette foire régionale s’annonce comme une vitrine exceptionnelle pour les produits agricoles, artisanaux et industriels fabriqués au Togo. En plus, elle coïncidera avec la 39ᵉ édition d’Adzinukuza, la fête traditionnelle des dix cantons de Vo. Cette coïncidence ancre la foire dans une démarche de valorisation des traditions et du dynamisme économique local. En outre, l’événement réunira agriculteurs, artisans, entrepreneurs et industriels pour promouvoir l’excellence du Made in Togo.

 

Un programme riche en saveurs et en opportunités

 

Les visiteurs pourront s’attendre à un programme vibrant, mêlant expositions de produits locaux, spectacles culturels envoûtants et dégustations de plats typiques. Par ailleurs, des rencontres professionnelles et des opportunités de partenariats viendront enrichir l’événement, offrant aux entrepreneurs une plateforme unique pour développer leurs activités.

 

Vogan, future locomotive économique et culturelle

 

Le CETEF a lancé un vibrant appel aux artisans, agriculteurs, industriels et jeunes entrepreneurs. Il les invite à participer massivement à cette foire, car elle est une occasion unique de célébrer le talent et l’innovation des producteurs locaux, tout en renforçant la visibilité de Vogan comme un pôle économique et culturel en plein essor.

 

En somme, cette foire régionale est bien plus qu’un simple événement commercial. Elle est un pari sur l’avenir économique de Vogan et de la région maritime. En misant sur le savoir-faire local, le CETEF et ses partenaires espèrent créer une dynamique durable qui bénéficiera à l’ensemble de la population. Ce premier pas vers la régionalisation du Made in Togo est-il le début d’une décentralisation réussie, et Vogan est-elle prête à devenir une locomotive économique et culturelle pour le reste du pays ?

Togo – Luxembourg : 22,5 millions d’euros pour accélérer la transition verte

Togo : un financement de 22,5 millions d’euros pour révolutionner la gestion des déchets et protéger la biodiversité

Lomé, 12 août 2025 Le Togo franchit une étape majeure dans sa lutte pour un avenir vert. Un accord de financement de 22,5 millions d’euros a été signé avec le Luxembourg, en présence de l’Union européenne. Lors d’une réunion fructueuse à Lomé, le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, a scellé ce partenariat stratégique. Ce soutien financier, alloué au Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC+), vise à renforcer la gestion des déchets et à protéger les parcs naturels du pays.

Le Togo signe un accord de financement avec le Luxembourg et l’Union européenne pour renforcer la gestion des déchets et protéger ses parcs naturels dans le cadre du programme PALCC+.

22,5 millions d’euros pour une gestion des déchets innovante

 

Le cœur du projet PALCC+ repose sur l’amélioration de la collecte, du traitement et de la valorisation des déchets dans six grandes villes. Grâce à ce financement, des infrastructures modernes, telles que des centres de tri et de recyclage, seront construites. Selon Katari Foli-Bazi, ces fonds vont « transformer notre approche de la gestion des déchets, tout en créant des opportunités économiques pour les communautés locales ». Ce projet s’inscrit pleinement dans la Feuille de route Togo 2025, qui ambitionne de faire du pays un modèle de durabilité en Afrique de l’Ouest.

 

Togo – Luxembourg : préserver la biodiversité, une priorité nationale

 

Une partie significative des fonds servira à la protection des parcs prioritaires, tels que le parc national de Fazao-Malfakassa. Pour ce faire, le projet prévoit des mesures renforcées contre le braconnage et la déforestation, ainsi que des programmes de sensibilisation pour les communautés riveraines. En tant que membre de l’Initiative pour la protection des éléphants (EPI), le Togo réaffirme ainsi son engagement à préserver ses espèces emblématiques dans un contexte de changement climatique.

Togo – Luxembourg : un partenariat international exemplaire pour un avenir durable

 

Les discussions, menées en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Joaquín Tasso Vilallonga, ont mis en lumière la solidité des relations entre le Togo et ses partenaires européens. Le Luxembourg, déjà impliqué dans le projet Forests4Future, confirme son rôle de partenaire clé. Comme l’a indiqué un représentant luxembourgeois, « ce financement reflète notre confiance dans la vision environnementale du Togo ». Ce soutien s’inscrit dans le cadre de l’initiative Équipe Europe, qui vise à coordonner les efforts des pays de l’UE pour un impact maximal.

 

Le Togo, futur hub de la gouvernance climatique 

 

Ce partenariat avec le Luxembourg et l’UE illustre l’ambition du Togo de devenir un hub régional pour la gouvernance climatique. En effet, en mobilisant des ressources internationales et en alignant sa politique sur les objectifs de développement durable, le Togo se positionne comme un acteur majeur de la transition écologique en Afrique de l’Ouest. Alors que les défis climatiques s’intensifient, le pays peut-il réussir son pari et inspirer ses voisins dans la lutte pour la protection de l’environnement ?

Togo : le M66 appelle à manifester, la rue sous tension

Togo : le Mouvement M66 appelle à une nouvelle manifestation, mais depuis l’étranger, ses leaders attisent les flammes.

 

Lomé, 12 août 2025 Alors que le Togo reste sous haute tension, le Mouvement du 6 juin (M66) a lancé un nouvel appel à manifester pour le 30 août. Depuis l’étranger, ses leaders exhortent les Togolais à descendre dans la rue, malgré l’interdiction des marches publiques et un lourd bilan humain lors des précédentes mobilisations . Cette annonce, vibrante mais controversée, soulève des questions sur la responsabilité de ceux qui incitent à l’action sans en subir les dangers.

 

Des revendications élargies dans un contexte explosif

 

Le M66 a proclamé que le 30 août serait une journée de mobilisation nationale, promettant un « rugissement unifié » du peuple togolais. Cette fois-ci, les revendications du mouvement se sont élargies. En plus de la démission du président Faure Gnassingbé, du retour à la Constitution de 1992 et de la libération des prisonniers politiques, le groupe exige désormais un accès intégral et sans entrave à Internet. Cependant, ces demandes, bien que légitimes pour beaucoup, s’inscrivent dans un climat où les manifestations sont strictement prohibées, exposant les participants à des risques majeurs.

 

M66 : Un passé de répression sanglante

 

Les mobilisations précédentes du M66, en juin dernier, ont laissé des cicatrices profondes. Selon la société civile, ces rassemblements ont causé sept morts, des vagues d’arrestations et de violences brutales.  Pourtant, les enquêtes officielles traînent, laissant les familles des victimes sans réponses. Dans ces conditions, alors que les leaders du M66, installés confortablement à l’étranger, appellent à défier de nouveau les autorités, beaucoup s’interrogent : qui paiera le prix de ces affrontements ? Les citoyens ordinaires, poussés à l’action, risquent de se retrouver une fois de plus dans une situation périlleuse.

 

Internet : une arme à double tranchant

 

Depuis plusieurs semaines, le Togo ralentit délibérément l’accès à Internet, dans ce qui ressemble de plus en plus à une manœuvre de contrôle politique. De nombreux observateurs dénoncent une volonté claire d’étouffer les appels à manifester. Les premières cibles de ce ralentissement sont les plateformes comme TikTok, Facebook et YouTube, ce qui complique sérieusement la communication des activistes sur le terrain.

Face à cette censure numérique, le Mouvement du 6 juin (M66) brandit l’exigence d’un accès libre à Internet comme un pilier de son combat. Mais cette revendication soulève une contradiction flagrante : ses porte-parole, bien à l’abri à l’étranger, continuent d’utiliser ces mêmes réseaux pour mobiliser la rue, sans jamais s’exposer aux répressions qu’ils encouragent. Une stratégie à distance qui interroge sur la sincérité de leur engagement et sur le prix que paient ceux qui, eux, n’ont pas le luxe de l’exil.

Le M66 : un appel à la mobilisation entre espoir et désillusion

 

Le M66, dans son communiqué, martèle que « le peuple uni ne sera jamais vaincu ». Mais cette rhétorique enflammée, portée depuis l’exil, contraste avec la réalité des Togolais sur le terrain. D’ailleurs, en l’absence d’enquêtes sur les violences passées et face à l’interdiction des marches, la responsabilité des leaders du M66, qui appellent à la mobilisation sans risquer leur propre sécurité, interroge profondément. Le peuple togolais, las de la situation, suivra-t-il l’appel de ces leaders à l’abri à l’étranger, ou fera-t-il preuve de prudence pour ne pas mettre sa vie en danger ?

Faure Gnassingbé ouvre le dialogue avec les artistes togolais

Faure Gnassingbé tend le micro à la musique togolaise : dialogue inédit avec les artistes à Lomé

Lomé, 11 août 2025 Dans une atmosphère conviviale et résolument tournée vers l’avenir, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce week-end à sa résidence plusieurs figures emblématiques de la scène musicale togolaise. Parmi les invités : Masta Just du groupe Toofan, Senzaa, Tony X, Sethlo, Mic Flammez, Conii Gangster, Laura Bazouka, Master Popa et bien d’autres.

Le Togo amorce une nouvelle dynamique culturelle : Faure Gnassingbé engage les artistes dans une réflexion sur la structuration du secteur musical.

La musique togolaise, un dialogue entre artistes et pouvoir

 

Loin des projecteurs, cette rencontre a permis aux artistes de partager leurs préoccupations, leurs ambitions et leurs propositions pour dynamiser l’industrie musicale nationale. En effet, les échanges ont porté sur les conditions de travail, la structuration du secteur, la diffusion des œuvres et la valorisation de la culture togolaise sur les scènes régionales et internationales.

Faure Gnassingbé, attentif et engagé, a salué la pertinence des idées exprimées et a encouragé « un dialogue ouvert et permanent » entre les autorités et les acteurs culturels. Par ailleurs, il a réaffirmé son soutien à la filière musicale, soulignant l’importance de projets concrets pour renforcer la formation, les infrastructures et les opportunités de rayonnement.

Le Togo amorce une nouvelle dynamique culturelle : Faure Gnassingbé engage les artistes dans une réflexion sur la structuration du secteur musical.

Un tournant pour une renaissance culturelle ?

 

Pour les artistes présents, cette rencontre marque un tournant. Elle ouvre aussi la voie à une collaboration plus étroite entre pouvoir politique et création artistique, dans une logique de co-construction. « Le rap, l’afrobeat, le gospel, le slam… tous les genres ont leur place dans le récit culturel du Togo. De ce fait, ce dialogue est une première pierre », confie l’un des participants.

En outre , la musique togolaise, riche et plurielle, aspire à plus de reconnaissance, de structuration et de soutien. Cette initiative présidentielle pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle dynamique, capable de propulser les talents locaux sur les plus grandes scènes du continent.

 

À Lomé, les artistes ont parlé, et le pouvoir a écouté. Maintenant, la véritable question est de savoir comment les mots se transformeront en actes concrets, afin que la musique togolaise devienne un véritable levier de rayonnement national, et un modèle de développement pour toute la sous-région.

Evalou FAURE : sport et valeurs républicaines en fête à Kozah

Kozah 2 : « Evalou Kouyi-Kpaka » célèbre la jeunesse entre football, lutte et engagement citoyen

Kozah, 11 août 2025 Pendant quatre jours, du 6 au 9 août, le terrain du CEG Yadè-Bohou 1 s’est transformé en une véritable arène populaire. La quatrième édition des réjouissances Evalou Kouyi-Kpaka, portée par le Mouvement Jeunesse Consciente Gnozi-Piré sous la houlette du Dr Magnangou Essonam, a mobilisé la jeunesse autour du sport, de la culture et des idéaux de paix et de cohésion sociale chers au Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.

Du 6 au 9 août 2025, Kozah 2 a vibré au rythme d’Evalou Kouyi-Kpaka : football, lutte codifiée et engagement citoyen ont réuni la jeunesse autour des idéaux de paix et de cohésion sociale.

Football et fraternité : le tournoi « Evalou FAURE » fait vibrer la préfecture

 

Douze équipes venues des quatre coins de la préfecture de la Kozah ont pris part au tournoi de football « Evalou FAURE », point d’orgue des festivités. Par ailleurs,  La finale, disputée dans une ambiance électrique, a opposé Renaissance FC de Bohou à Samourai FC de Kara Twindè. À l’issue d’un match serré (1-1), Samourai FC s’est imposé aux tirs au but (4-2), décrochant le trophée, des médailles d’or, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe de 150 000 FCFA.

Les organisateurs ont également distribué des récompenses en matériel sportif et des primes de 5 000 à 100 000 FCFA aux autres équipes. Ils ont aussi décerné une mention spéciale à Tcharè FC, sacrée « équipe UNIR » pour son fair-play exemplaire.

 

Lutte codifiée : une tradition au service du spectacle et du fair-play

 

Le samedi 9 août, les festivités ont pris une tournure spectaculaire avec un gala de lutte codifiée, une discipline emblématique du nord togolais. En effet, une cinquantaine de lutteurs se sont affrontés dans les catégories 66 kg à +100 kg, sous l’œil d’un corps arbitral aguerri. Les champions, dont BOUASSI Benjamin (76 kg) et FARE Paul (+100 kg), ont été couronnés et sélectionnés pour former une équipe cantonale de lutte à Bohou.

Du 6 au 9 août 2025, Kozah 2 a vibré au rythme d’Evalou Kouyi-Kpaka : football, lutte codifiée et engagement citoyen ont réuni la jeunesse autour des idéaux de paix et de cohésion sociale.

La jeunesse de Kozah, actrice de la paix et du développement

 

Au-delà du sport, l’événement a servi de plateforme d’expression citoyenne. « C’est une question pour nous de réunir la jeunesse pour prôner les idéaux de notre champion, associer les jeunes aux décisions et promouvoir la cohésion sociale », a déclaré le Dr Magnangou Essonam, visiblement satisfait du succès de cette édition.

En outre , le mouvement Jeunesse Consciente Gnozi-Piré se félicite d’avoir semé les graines du vivre-ensemble et du patriotisme dans les cœurs des jeunes participants. Une grande réjouissance populaire a clôturé les activités dans une ambiance festive et fraternelle.

 

Un message d’unité qui résonne au-delà du terrain

 

Finalement , loin d’être de simples réjouissances, les festivités Evalou Kouyi-Kpaka ont démontré la vitalité d’une jeunesse togolaise engagée. En associant sport, culture et idéaux de paix, cet événement prouve que la jeunesse de la Kozah est prête à prendre son destin en main. Il faudra désormais observer comment cette dynamique se poursuivra et inspirera d’autres initiatives similaires, renforçant ainsi la cohésion sociale dans tout le pays.

AFRISTAT : le Togo trace la voie d’une Afrique mieux informée

 Le Togo à la tête de l’AFRISTAT : une présidence active pour refonder la gouvernance statistique en Afrique

Lomé, 7 août 2025 Le Togo assure la présidence du Conseil des ministres de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT), une organisation intergouvernementale qui regroupe 22 États membres. Ce rôle de leader s’est illustré une nouvelle fois lors de la 32ᵉ session ordinaire du Conseil depuis janvier 2024. Tenue par visioconférence et présidée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire général de la Présidence du Conseil au nom du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, cette réunion a été l’occasion de consolider les avancées de l’organisation.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Une présidence qui s’engage : appel à la solidarité financière

 

Dans son allocution d’ouverture, Mme Johnson a salué la confiance accordée au Togo pour piloter cette instance stratégique. Par ailleurs, elle a souligné les avancées enregistrées depuis le début du mandat et a appelé les États membres à honorer leurs engagements financiers envers le fonds AFRISTAT, une condition essentielle pour la pérennité des actions de l’Observatoire.

« L’AFRISTAT ne se limite pas à l’assistance technique. Au contraire, c’est un levier de coordination, de mobilisation de ressources et de crédibilité pour nos systèmes statistiques nationaux », a-t-elle affirmé, insistant sur l’importance d’une production de données harmonisée et fiable pour orienter les politiques publiques.

Quatre résolutions audacieuses pour moderniser l’AFRISTAT

 

À l’issue de cette session, quatre résolutions majeures ont été adoptées afin de moderniser l’institution et de la rendre plus agile :

  • D’abord, la première résolution autorise le président du Conseil à convoquer les prochaines réunions en dehors du cadre traditionnel des rencontres de la zone franc, offrant ainsi plus de flexibilité.
  • Ensuite, le « Conseil scientifique » est transformé en « Comité scientifique », une évolution qui vise à le rendre plus agile et efficace.
  • De plus, la troisième résolution fixe les modalités de révision du Traité fondateur de l’AFRISTAT, datant de 1993, pour l’adapter aux réalités actuelles.
  • Enfin, la quatrième entérine la nomination de Monsieur EDI Serges (Côte d’Ivoire) au poste de Directeur général adjoint pour la période 2026-2029.

 

Finances, vision et succession : les défis d’un développement durable

 

Les travaux ont également permis d’examiner les rapports d’exécution des plans d’action pour les années 2023 et 2024, de même que la situation des contributions financières des États membres sur les périodes 2006-2015 et 2016-2025. Dans la continuité de ces discussions, le Conseil a validé la répartition du fonds AFRISTAT pour la décennie 2026-2035, estimée à plus de 12,5 milliards de FCFA.

Quant à la succession, les États membres ont élu la Guinée équatoriale pour prendre la présidence du Conseil à partir de janvier 2026, dans une logique de rotation équilibrée.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Le Togo parachève son mandat par un bilan exemplaire

 

Créé pour renforcer les capacités statistiques des pays d’Afrique subsaharienne, AFRISTAT est désormais un outil stratégique essentiel. Son action permet aux États de mieux piloter leurs politiques publiques, de répondre aux exigences des bailleurs internationaux et de renforcer leur souveraineté informationnelle.

Avec cette 32ᵉ session, le Togo confirme son rôle moteur dans la refondation de la gouvernance statistique régionale. Sa présidence a été active, axée sur la réforme, la transparence et l’efficacité. Dans un contexte de transformation numérique et de recherche de solutions durables, il sera intéressant d’observer comment la Guinée équatoriale, son successeur, poursuivra et consolidera ces acquis.

Ce remaniement permet de dynamiser la lecture et de mieux articuler les idées entre elles. L’ajout de connecteurs logiques comme « par ailleurs », « au contraire » et « à l’issue de cette session » rend le texte plus fluide. Les titres journalistiques, plus accrocheurs, attirent l’attention du lecteur. La nouvelle chute est plus percutante, tout en incluant une ouverture vers la suite du mandat de l’AFRISTAT.