Lomé relance l’assurance africaine : vers un marché plus juste

Lomé, 11 juillet 2025 Sous les cieux vibrants de Lomé, la capitale togolaise s’est transformée, le 10 juillet 2025, en un carrefour de l’avenir financier africain. Réunis dans le cadre de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), les Ministres de 14 pays francophones ont engagé une session stratégique pour redessiner le paysage de l’assurance en Afrique. Sous la houlette d’Alousséni Sanou, Ministre malien des Finances et président en exercice de la CIMA, cette rencontre marque un tournant : harmoniser les règles, protéger les citoyens et traquer les flux financiers illicites. Dans une région où l’assurance reste un luxe pour beaucoup, ce sommet peut-il bâtir un écosystème fiable et inclusif, ou restera-t-il une ambition freinée par les réalités économiques du continent ?

 

Lomé, capitale de l’Assurance africaine : Un sommet stratégique pour un secteur en pleine mutation

 

Dans les salles de conférence de Lomé, où l’air portait l’écho des ambitions économiques du Togo, les Ministres ont plongé dans des débats cruciaux. La CIMA, créée en 1992 et regroupant 14 pays d’Afrique francophone – dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Sénégal et le Togo – s’est imposée comme la vigie d’un secteur assurantiel représentant 1,5 % du PIB régional. Par ailleurs, le 10 juillet, les discussions ont porté sur l’évaluation des engagements pris lors des réunions de Yaoundé et d’Abidjan, axées sur la modernisation des cadres réglementaires et l’amélioration des services aux assurés.

Un point central a été l’analyse des rapports du Conseil Régional de Contrôle des Assurances (CRCA), qui supervise la solvabilité des 250 compagnies d’assurance opérant dans la zone CIMA. Les Ministres ont scruté les mécanismes de traitement des sinistres, souvent critiqués pour leur lenteur – au Sénégal, par exemple, 40 % des réclamations d’assurance auto prennent plus de six mois à être réglées. Alousséni Sanou a insisté sur l’urgence de « restaurer la confiance des citoyens ». « Une assurance performante est un pilier de la résilience économique », a-t-il déclaré, plaidant pour des normes communes et des contrôles renforcés.

 

Trafic illicite : La CIMA déclare la guerre aux flux financiers obscurs !

 

Un sujet brûlant a dominé les échanges : la lutte contre les flux financiers illicites dans le secteur des assurances. Selon l’Union Africaine, l’Afrique perd 88 milliards de dollars par an à cause de pratiques comme le blanchiment d’argent et la fraude fiscale, dont une part transite par des compagnies d’assurance mal régulées. La CIMA, en collaboration avec le Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), planche sur des outils numériques pour tracer les transactions suspectes. « Les assureurs doivent être des remparts, pas des passoires », a martelé un délégué togolais, reflétant l’urgence de protéger un secteur qui gère 12 milliards de dollars de primes annuelles dans la zone.

D’ailleurs, le Togo, hôte de ce sommet, en recevant la CIMA, Lomé renforce son rôle de carrefour régional, et se positionne comme un champion de la régulation financière.

 

CIMA : Des ambitions freinées par la méfiance et les défis structurels

 

Malgré ces ambitions, le secteur des assurances en Afrique francophone reste fragile. Seuls 3 % des habitants de la zone CIMA sont assurés, contre 17 % en Afrique du Sud. La méfiance envers les assureurs, alimentée par des délais de paiement et des contrats opaques, freine l’adoption. Au Mali, où l’insécurité a fait bondir les primes d’assurance agricole de 30 % en 2024, les agriculteurs peinent à accéder à des produits adaptés. En plus, les petites compagnies, qui représentent 60 % du marché CIMA, manquent souvent de capital pour respecter les exigences de solvabilité. Les ministres ont promis un plan d’action d’ici 2026, incluant des formations pour les régulateurs et des campagnes de sensibilisation pour démocratiser l’assurance.

 

Lomé, phare d’une Afrique assurée : Vers un marché fiable et inclusif ?

 

En somme, la capitale togolaise vibrait d’un élan régional porté par le sommet de la CIMA, présidé par Alousséni Sanou. Bien plus qu’une réunion technique, ce rendez-vous incarne un pari audacieux sur une Afrique francophone plus résiliente, où l’assurance s’impose comme rempart face à l’incertitude. Pour concrétiser cette ambition, la CIMA devra relever des défis structurels majeurs et gagner la confiance des citoyens. Dans les rues animées de Lomé, où les taxis-motos slaloment entre les immeubles en construction, une question traverse les esprits : ce tournant vers un marché assurantiel harmonisé marquera-t-il le début d’une prospérité partagée, ou restera-t-il une aspiration contrariée par les réalités du continent ?

Croissance, résilience, ambition : l’UEMOA trace sa voie à Lomé

Lomé, capitale économique de l’UEMOA : Une Croissance solide face à un monde incertain

Lomé, 11 juillet 2025 Sous les feux de la coopération régionale, Lomé s’impose comme le cœur battant de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ce vendredi 11 juillet 2025. La capitale togolaise accueille la deuxième session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union, présidée par Adama Coulibaly, Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire. Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques et commerciales, cette réunion stratégique dessine les contours d’une région résiliente, portée par une croissance économique robuste et des ambitions audacieuses pour 2025. À l’heure où l’Afrique de l’Ouest affirme son dynamisme, Lomé devient le théâtre d’un dialogue crucial pour l’avenir économique de l’Union.

À Lomé, les ministres de l’UEMOA posent les jalons d’une croissance inclusive et résiliente, en réponse aux tensions mondiales

Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine : Une croissance économique robuste défie l’incertitude mondiale !

Dans son discours inaugural, Adama Coulibaly a dressé un tableau optimiste de l’économie régionale, malgré un environnement international semé d’embûches. Avec une croissance du PIB de 7,1 % au premier trimestre 2025, légèrement en retrait par rapport aux 7,2 % du dernier trimestre 2024, l’UEMOA continue de défier les incertitudes mondiales. Les projections pour l’ensemble de l’année tablent sur un taux de 6,4 %, contre 6,3 % en 2024, dopé par la vitalité des secteurs manufacturier et extractif. « Cette dynamique reflète la résilience de nos économies et la pertinence de nos politiques », a souligné le président du Conseil, saluant les efforts collectifs des huit États membres.

L’inflation, un défi majeur pour les ménages ouest-africains, montre des signes d’apaisement. Après une baisse notable de 2,9 % à 2,3 % au premier trimestre 2025, elle devrait s’établir à 2,2 % sur l’année, contre 3,5 % en 2024. Ce recul s’explique par une modération des prix des produits importés, notamment l’énergie, et par une meilleure disponibilité des biens sur les marchés, soutenue par des politiques monétaires rigoureuses. Ces chiffres, encourageants, offrent une bouffée d’oxygène aux consommateurs, tout en posant les bases d’une stabilité économique durable.

Réformes inclusives : L’UEMOA accélère le développement par les données et le privé

Réunis dans les locaux de l’Agence nationale de la BCEAO à Lomé, les Ministres des Finances des huit pays de l’UEMOA, accompagnés des leaders des institutions régionales – le président de la Commission de l’UEMOA Abdoulaye Diop, le gouverneur de la BCEAO, les présidents de la BOAD et de l’AMF-UEMOA – ont abordé une série de dossiers stratégiques. Parmi ceux-ci, le rapport semestriel de surveillance multilatérale de juin 2025, qui évalue la performance économique des États membres, a occupé une place centrale. Ce document, véritable boussole de l’Union, guide les politiques pour maintenir la convergence économique.

Un projet phare a également capté l’attention : la création de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM). Cette initiative, proposée par la Commission de l’UEMOA, vise à collecter des données précises sur le niveau de vie des populations, offrant ainsi aux décideurs un outil pour concevoir des politiques sociales plus ciblées. En outre, deux stratégies ambitieuses pour promouvoir le secteur privé ont été soumises, avec pour objectif de stimuler l’investissement et l’innovation dans une région où les entreprises sont le moteur de la croissance.

À Lomé, les ministres de l’UEMOA posent les jalons d’une croissance inclusive et résiliente, en réponse aux tensions mondiales

L’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine renforce sa stabilité financière : Une gouvernance régionale robuste

 

Du côté de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF-UEMOA), les discussions ont porté sur les comptes annuels de 2024, un exercice crucial pour garantir la transparence et la solidité des marchés financiers régionaux. La BCEAO, quant à elle, a abordé la nomination d’un nouveau représentant du Sénégal au Comité de Stabilité Financière dans l’UEMOA (CSF-UEMOA), renforçant ainsi la coordination des politiques monétaires face aux défis sécuritaires et économiques.

Ces débats, menés en présence de hauts responsables comme les commissaires Mahamadou Gado, Paul Koffi Koffi et Lassine Bouaré, témoignent aussi de l’engagement de l’UEMOA à consolider ses institutions. Dans un monde où les tensions commerciales et les crises géopolitiques pèsent sur les économies, l’Union mise sur une gouvernance rigoureuse et une vision partagée pour maintenir sa trajectoire ascendante.

 

Lomé, cœur battant de l’UEMOA : Vers un avenir économique radieux en Afrique de l’Ouest

 

En somme, Lomé brille comme un symbole d’unité et d’ambition ouest-africaine. En accueillant cette session, la capitale togolaise réaffirme son rôle de carrefour régional, où convergent idées et stratégies pour façonner un avenir prospère. Face aux défis mondiaux, l’UEMOA déploie des leviers concrets – enquêtes sociales, réformes monétaires, soutien au secteur privé – pour bâtir une économie inclusive et résiliente. Les échanges avancent, portés par une dynamique collective et un espoir partagé : celui d’une Afrique de l’Ouest, en pleine croissance, qui affirme sa place sur la scène mondiale. À Lomé, les fondations d’un avenir économique radieux se dessinent, un pas à la fois.

Comment ces politiques de l’UEMOA pourraient-elles spécifiquement renforcer la résilience des économies face aux chocs externes, notamment ceux liés aux chaînes d’approvisionnement mondiales ?

Sossoukpè extradé : la démocratie en péril

Répression transfrontalière : l’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè, un signal inquiétant pour les droits humains en Afrique de l’Ouest

 

Cotonou, 11 juillet 2025 La sous-région ouest-africaine est secouée par une nouvelle affaire de répression transfrontalière. Comlan Hugues Sossoukpè, un activiste béninois virulent et critique du régime de Patrice Talon, a été arrêté à Abidjan, en Côte d’Ivoire, avant d’être extradé en urgence vers Cotonou, la capitale économique du Bénin. Cette opération, menée dans une discrétion troublante, soulève de graves questions sur la protection des droits humains, la liberté d’expression et l’utilisation des accords de coopération régionale pour museler les voix dissidentes. Voici l’histoire d’un homme qui, après sept ans d’exil, est devenu la cible d’une traque sans égard pour les principes fondamentaux du droit international.

 

Comlan Hugues Sossoukpè : La voix qui dérange, rattrapée par Cotonou

 

Comlan Hugues Sossoukpè n’est pas un inconnu au Bénin. Ce web-activiste et patron du média en ligne Olofofo s’est imposé comme une figure incontournable de l’opposition numérique. Il dénonce sans relâche les dérives autoritaires du gouvernement béninois, abordant des sujets sensibles : corruption, injustices sociales et violations des droits humains. Plus récemment, il a relayé des informations sur de présumées attaques terroristes dans le nord du pays, n’hésitant pas à contredire les chiffres officiels, ce qui lui a valu d’être jugé « propagandiste » par le pouvoir.

Ses positions tranchées l’ont rapidement exposé à des représailles. Accusé de « complot contre la sûreté de l’État » et de « diffusion de fausses informations » par le passé, il avait quitté le Bénin il y a sept ans pour échapper à la répression. Réfugié à Lomé 2019  , invité officiellement par le ministère ivoirien de la Transition Numérique pour couvrir la première édition de l’Ivoire Tech Forum à Abidjan, il pensait avoir trouvé un havre de paix pour poursuivre son engagement mais hélas.

Le 10 juillet 2025, son exil a brusquement pris fin : les autorités ivoirienne l’ont arrêté dans des circonstances encore obscures, puis l’ont transféré dès le lendemain vers Cotonou, sans aucune annonce officielle. Cette extradition silencieuse soulève de nombreuses interrogations sur la coopération sécuritaire entre Abidjan et Cotonou, et sur le sort réservé aux opposants en exil.

 

Extradition express : Quand la justice s’efface devant l’opacité

 

L’opération qui a mené à l’arrestation de Sossoukpè révèle une collaboration sécuritaire flagrante entre le Bénin et la Côte d’Ivoire. Pourtant, elle viole ouvertement les normes internationales. Selon les informations disponibles, les autorités ont procédé à l’interpellation sans aucune transparence, bafouant les procédures judiciaires élémentaires et les droits d’asile. En fait , Abidjan n’a fourni aucune information officielle, et a transféré Sossoukpè vers le Bénin avec une discrétion qui contraste fortement avec la gravité de l’événement. En plus, Sans tarder, ce 11 juillet, les autorités ont conduit Sossoukpè devant le procureur spécial de la CRIET à Cotonou. Il attend désormais de connaître les charges exactes retenues contre lui, dans un contexte où les critiques pointent souvent du doigt la CRIET pour son instrumentalisation contre les opposants politiques.

Cette affaire n’est pas un cas isolé. En effet, en août 2024, au Togo les autorités avaient déjà arrêté et extradé un autre activiste béninois, Steve Amoussou, alias « Frère Hounvi », dans des conditions similaires. Les organisations de la société civile togolaise, comme l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO), avaient alors dénoncé une violation des conventions internationales sur la protection des réfugiés politiques. L’arrestation de Sossoukpè semble confirmer l’émergence d’un schéma inquiétant : les pays voisin , autrefois perçue comme un refuge pour les dissidents de la sous-région, devient un terrain d’opérations pour les gouvernements qui cherchent à faire taire leurs opposants.

 

Sossoukpè, symbole d’une résistance qui ne plie pas

 

Comlan Hugues Sossoukpè incarne une résistance farouche face à ce qu’il décrit comme un recul démocratique au Bénin. Dans une déclaration de janvier 2025, il revendiquait son « indéfectible engagement pour la vérité et la démocratie », rejetant les accusations de complot et de trahison. « Je plaide coupable d’avoir critiqué le régime et informé le public des réalités du pays », écrivait-il, dénonçant les « dérives autoritaires » et les « violations des droits des opposants ». Aujourd’hui, ces mots résonnent comme un défi lancé à un pouvoir qui semble déterminé à étouffer toute critique, même au-delà de ses frontières.

Sossoukpè n’est pas un simple activiste isolé. Il appartient à une longue lignée de voix dissidentes au Bénin, où les autorités intensifient la répression des opposants, journalistes et cyber-activistes ces dernières années. Amnesty International a documenté des vagues d’arrestations arbitraires et des restrictions à la liberté d’expression. Le cas de Sossoukpè illustre également l’utilisation croissante de la CRIET pour cibler les dissidents, avec des accusations vagues comme le « harcèlement par communication électronique » ou la « publication de fausses nouvelles », souvent utilisées pour criminaliser la parole critique.

 

Un dangereux Précédent : L’exil n’est plus un sanctuaire en Afrique de l’Ouest

 

L’arrestation et l’extradition de Comlan Hugues Sossoukpè dépassent les frontières du Bénin et de la  Côte d’Ivoire. Elles projettent un message glaçant à tous les militants et défenseurs des droits humains en Afrique de l’Ouest : l’exil ne garantit plus la sécurité. En fait, les États ont détourné les accords de coopération sécuritaire, censés renforcer la lutte contre le crime transfrontalier, pour traquer les opposants politiques. Ce précédent, combiné à celui de Steve Amoussou, révèle une érosion alarmante des protections que les autorités accordaient autrefois aux réfugiés et aux dissidents.

Les organisations de défense des droits humains, tant en Côte d’Ivoire qu’au Bénin, ont exprimé leur indignation. L’absence de transparence dans l’arrestation de Sossoukpè et l’omission de toute procédure légale formelle violent les conventions internationales, notamment la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, qui garantit le droit à la protection pour les personnes fuyant des persécutions politiques. Cette affaire interroge également le rôle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont la Cour de justice a déjà condamné le Bénin pour des violations des droits humains dans d’autres cas.

 

Alerte rouge pour la démocratie : le cas Sossoukpè, un combat pour les libertés

L’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè est bien plus qu’un incident isolé. Elle symbolise une menace croissante pour la liberté d’expression et la sécurité des activistes en Afrique de l’Ouest. En transformant Abidjan  en un outil de répression transfrontalière, les autorités béninoises et ivoirienne établissent ainsi un précédent qui pourrait encourager d’autres gouvernements à adopter des pratiques similaires. Si l’exil ne protège plus, où les voix dissidentes peuvent-elles se faire entendre ?

Alors que Sossoukpè attend son sort devant la CRIET, son cas met en lumière l’urgence d’une mobilisation régionale et internationale pour protéger les droits humains. Les organisations comme Amnesty International et les défenseurs locaux appellent à une vigilance accrue et à des sanctions contre les États qui bafouent les libertés fondamentales. Pour Sossoukpè, comme pour tant d’autres, la lutte continue, non seulement pour sa liberté, mais pour le droit de tous à s’exprimer sans craindre la répression, qu’elle vienne de Cotonou, d’Abidjan  ou d’ailleurs.

 

Bourses marocaines : le Togo investit dans une élite scientifique

Togo-Maroc : Une alliance éducative scellée à Lomé pour les bourses 2025-2026

Lomé, 10 juillet 2025 Dans une salle vibrante d’ambition et de coopération, Lomé a été le théâtre d’un moment clé pour l’avenir de la jeunesse togolaise. Du 7 au 9 juillet 2025, le Comité Inter-États Togo-Maroc s’est réuni au siège de la Direction des Bourses et Stages pour examiner les candidatures aux prestigieuses bourses marocaines pour l’année académique 2025-2026. En effet, ce jeudi 10 juillet, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a clos les travaux en recevant la délégation marocaine, saluant une collaboration exemplaire qui propulse les talents togolais vers des horizons prometteurs. Dans un Togo résolument tourné vers l’innovation, cette initiative marque un pas décisif pour former une génération capable de relever les défis du développement national.

Bourses Marocaines : L’excellence au service de la jeunesse togolaise

 

Pendant trois jours, les experts togolais et marocains ont scruté avec rigueur les dossiers des candidats, dans un processus alliant transparence et exigence. Hébergée dans les locaux de la Direction des Bourses et Stages, cette réunion a incarné la force de la coopération bilatérale entre Lomé et Rabat, deux nations unies par une vision commune : investir dans l’éducation pour bâtir un avenir prospère. En outre, la présence de M. Rachid Rguibi, chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Togo, lors de la cérémonie de clôture, a souligné l’importance accordée par le Royaume à cette alliance éducative.

Le ministre Natchaba, figure centrale de cette initiative, a chaleureusement félicité la délégation marocaine pour son engagement. « Cette coopération est un pilier de notre ambition pour la jeunesse togolaise. Ensemble, nous formons les leaders de demain dans des secteurs clés pour notre économie », a-t-il déclaré. Ces mots, prononcés dans une atmosphère d’optimisme, reflètent aussi la volonté du Togo de tirer parti de l’expertise marocaine pour renforcer ses capacités nationales.

 

Filières stratégiques : Le Togo Ouvre les portes de l’avenir par l’éducation

 

Par ailleurs, l’offre de bourses marocaines, prisée pour son excellence académique, cible des domaines stratégiques soigneusement sélectionnés par les autorités togolaises. En réorientant ces opportunités vers des filières comme la technologie, les sciences et d’autres secteurs à fort impact économique, le Togo affiche une ambition claire : doter le pays de compétences pointues pour répondre aux défis de la modernisation et de la compétitivité. Que ce soit dans l’ingénierie, les énergies renouvelables ou les sciences médicales, ces bourses offrent également aux étudiants togolais une chance unique d’accéder à des formations de haut niveau dans les universités marocaines, reconnues pour leur rigueur et leur innovation.

Cette réorientation stratégique s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement togolais, qui cherche à aligner l’éducation sur les besoins du marché du travail. En effet, dans un monde en rapide mutation, où la technologie et l’innovation redessinent les économies, ces bourses sont bien plus qu’une aide financière : elles sont un investissement stratégique dans l’avenir du Togo.

À Lomé, le Comité Inter-États Togo-Maroc clôture l’examen des candidatures aux bourses d’études 2025-2026, consolidant une coopération

Togo-Maroc : Un partenariat éducatif exemplaire pour l’avenir du continent

 

La rencontre de Lomé n’est pas un événement isolé, mais le fruit d’une relation de longue date entre le Togo et le Maroc. Depuis des années, le Royaume chérifien soutient la formation des étudiants togolais, offrant des opportunités d’études supérieures qui ont permis à de nombreux diplômés de contribuer au développement de leur pays. Cette collaboration, renforcée par des échanges réguliers au plus haut niveau, illustre aussi un modèle de partenariat Sud-Sud basé sur la solidarité et l’ambition partagée.

Lors de la clôture, M. Rguibi a réaffirmé l’engagement du Maroc à accompagner le Togo dans ses efforts pour former une élite qualifiée. Les discussions ont également ouvert la voie à de nouvelles perspectives, comme l’élargissement des programmes de bourses ou la création de partenariats entre universités des deux pays.

 

L’Éducation, moteur du Progrès : Un Avenir prometteur pour la Jeunesse Togolaise

 

En somme, la réunion du Comité Inter-États Togo-Maroc marque un jalon significatif dans la quête d’excellence éducative du Togo. Pour les candidats sélectionnés, dont les noms seront bientôt annoncés, ces bourses représentent une porte ouverte vers des carrières prometteuses et une chance de contribuer activement à la transformation de leur pays. Pour le Togo, elles incarnent une promesse : celle d’une jeunesse formée, compétente et prête à relever les défis du 21e siècle.

Alors que Lomé et Rabat continuent de tisser des liens indéfectibles, cette initiative rappelle que l’éducation est le moteur incontestable du progrès. Dans les amphithéâtres marocains, une nouvelle génération de Togolais s’apprête à écrire l’histoire, portée par une coopération qui transcende les frontières et illumine l’avenir.

Comment cette orientation des bourses vers des filières technologiques et scientifiques pourrait-elle spécifiquement stimuler l’innovation et le développement économique au Togo à long terme ?

Togo : Le gouvernement démasque une campagne de désinformation numérique

Lomé, 10 juillet 2025 Face à la montée des tensions préélectorales, le gouvernement togolais a opté pour une stratégie sans ambiguïté : affronter les récits numériques contestataires par les faits. En effet, le 9 juillet, dans la salle de conférence de l’hôtel Sarakawa, quatre ministres ont exposé, avec rigueur et gravité, la genèse d’une campagne virtuelle orchestrée hors des frontières du pays, présentée comme l’élément déclencheur des troubles survenus les 6, 26, 27 et 28 juin.  Par ailleurs, armés de preuves et d’une détermination sans faille, ils ont dénoncé une entreprise de déstabilisation par la désinformation venue en grande partie de l’étranger, tout en réaffirmant leur engagement à protéger la stabilité du pays. Dans un climat tendu, le Togo choisit la transparence, la fermeté et un appel à la raison.

À quelques jours des élections, le gouvernement togolais dénonce une campagne de désinformation numérique orchestrée depuis l’étranger, affirmant sa volonté de préserver l’ordre public et la transparence institutionnelle face aux tensions virtuelles.

Cyberattaque sur le Togo : le gouvernement dénonce une désinformation venue de l’étranger

Sur un écran géant, les journalistes ont découvert des images troublantes : des vidéos et publications incitant à la désobéissance civile, à l’incendie de bâtiments publics et à des attaques contre les forces de l’ordre. Les données projetées révèlent une réalité accablante : à peine 1,3 % des contenus incitatifs provenaient du territoire togolais, tandis que la majorité trouvait racine en France. TikTok, Facebook, X (anciennement Twitter) ont été le théâtre d’appels à la désobéissance, à la destruction de biens publics et aux affrontements directs. Ces publications, largement relayées, auraient semé le doute et la colère parmi une frange de la jeunesse.

« Nous faisons face à des entrepreneurs de violence qui cherchent à déstabiliser l’État », a asséné Isaac Tchiakpé, ministre de l’Enseignement technique, avec une clarté implacable. Il a dénoncé des récits fabriqués de toutes pièces – bilans exagérés, fausses victimes, montages vidéo – conçus pour semer la peur et la division. Une enquête judiciaire, déjà en cours, vise à identifier les responsables et à leur faire rendre des comptes.

Par ailleurs, Pacôme Adjourouvi, en charge des Droits de l’homme, a souligné l’existence d’un arsenal légal encadrant strictement ces dérives, citant les articles 495 à 505 du Code pénal. « Rien ne justifie le recours à la force pour faire valoir une revendication. Le Togo ne cédera pas à un soulèvement orchestré », a-t-il martelé. Tous deux ont insisté sur l’indispensable retour à la raison et à la justice.

 

Médias et législation : Le Togo face au défi de la régulation numérique

Saluant la presse pour son rôle dans la démarcation entre réalité et virtualité, le Ministre Hodabalo Awaté a rappelé que seule une information rigoureuse peut contrer l’instrumentalisation émotionnelle. Calixte Madjoulba, réagissant aux accusations de milices, a réfuté toute existence d’un tel phénomène, préférant faire confiance aux institutions. « Je n’ai connaissance d’aucune milice. Nos institutions sont solides, et les enquêtes suivront leur cours. » Il a appelé  ainsi à la confiance en la justice, tout en soulignant la nécessité de réguler l’usage des réseaux sociaux, à l’image de pays voisins comme le Bénin, qui ont déjà légiféré en ce sens. Le Togo, a-t-il ajouté, envisage sérieusement de suivre cette voie pour contrer la propagation des fausses informations.

 

Cap sur le scrutin : le gouvernement togolais affirme sa fermeté électorale

Alors que des rassemblements sont annoncés pour les 16 et 17 juillet, le gouvernement assure que les élections se tiendront comme prévu. Le Colonel Awaté insiste : l’ordre public ne sera pas négociable. Le Ministre de l’Administration territoriale a été catégorique : « Les élections du 17 juillet auront lieu. Toute tentative de trouble sera traitée avec la plus grande rigueur. » Mais il a aussi lancé un appel vibrant : « À ceux qui ont été manipulés, il est encore temps de revenir à la raison. Ne vous laissez pas instrumentaliser par des agendas extérieurs. » L’appel lancé à la jeunesse est clair — ne pas se laisser instrumentaliser et participer à la consolidation de la paix nationale.

 

À quelques jours des élections, le gouvernement togolais dénonce une campagne de désinformation numérique orchestrée depuis l’étranger, affirmant sa volonté de préserver l’ordre public et la transparence institutionnelle face aux tensions virtuelles.

Transparence contre intox : Le Togo face au choc de la désinformation

La conférence du 9 juillet n’était pas un simple recadrage, mais un acte politique assumé : faire front avec transparence contre les distorsions numériques. Dans une époque où une vidéo virale peut valoir un appel à la révolte, le Togo mise sur l’éthique, le droit, et la vigilance collective. Une réponse institutionnelle à un défi global.

À une époque où les fake news peuvent devenir des armes de déstabilisation, le Togo choisit de contre-attaquer par la pédagogie et la justice. « La violence verbale engendre la violence physique », a averti Calixte Madjoulba, dans une formule qui résonne aussi comme un appel à la modération pour tous – citoyens, influenceurs, journalistes.

En conclusion, alors que les élections approchent, le gouvernement togolais se tient prêt à défendre la stabilité, tout en tendant la main à ceux qui pourraient encore choisir le dialogue. Dans un monde où un simple smartphone peut enflammer une nation, cette conférence marque un tournant : le Togo refuse de se laisser submerger par la désinformation et s’engage à écrire son avenir dans la vérité et la cohésion.

Lacs1 : Les jeunes artisans, flambeaux d’un Togo artisanal en pleine renaissance

Lacs1, 10 juillet 2025 Dans la commune des Lacs1, où le vent marin caresse les ateliers d’Aného, une étincelle d’espoir s’est allumée le week-end dernier. Sous le regard bienveillant du président du Conseil de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, 150 jeunes artisans, fraîchement diplômés, ont reçu les clés de leur avenir : des certificats et des kits de travail pour façonner l’artisanat togolais de demain. En effet , célébrée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et secrétaire générale de la présidence, cette initiative, portée par les ministères du Commerce, de l’Artisanat et de la Jeunesse, et soutenue par le maire Alexis Aquereburu, incarne une ambition audacieuse : faire de la jeunesse le moteur d’un Togo productif. Mais dans un pays où l’artisanat lutte pour sa place face à l’industrialisation, ce geste peut-il transformer les rêves de ces jeunes en réalité durable, ou restera-t-il un éclat éphémère dans le paysage économique ?

Le Lacs1 célèbre ses artisans : un don présidentiel pour la jeunesse togolaise

Le week-end du 5 et 6 juillet 2025, la commune des Lacs 1, à une heure de Lomé, s’est transformée en un carrefour de fierté et d’ambition. Au cœur d’une cérémonie vibrante, 150 jeunes artisans – tailleurs, menuisiers, forgerons et tisserands – ont été honorés pour leur formation achevée dans le cadre du Programme National de Promotion de l’Artisanat (PNPA). Par ailleurs, financés par le Fonds National de l’Apprentissage, de la Formation et du Perfectionnement Professionnels (FNAFPP), ces diplômés ont reçu des kits d’outils – machines à coudre, établis, matériel de soudure – pour lancer leurs activités. « Ces jeunes sont les porteurs de notre identité, les architectes de notre économie locale », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, dont la voix résonnait d’un mélange d’orgueil et d’urgence.

En plus, cette initiative, orchestrée sous l’égide du président Faure Gnassingbé, s’inscrit dans la Feuille de route Togo 2025, qui vise à faire de l’artisanat un levier de croissance inclusive. Le secteur, employant 30 % de la population active togolaise, est un pilier économique, mais aussi souffre d’un manque de formation et d’accès aux financements. Les kits distribués, d’une valeur moyenne de 500 000 FCFA par bénéficiaire, sont conçus pour combler ce vide, permettant ainsi aux jeunes de créer des micro-entreprises dans des métiers prisés localement.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Synergie gouvernementale et locale : les acteurs clés derrière le succès d’Aného

 

Sandra Ablamba Johnson, figure centrale de cette initiative, n’a pas manqué de saluer les efforts conjoints des ministères du Commerce et de l’Artisanat, dirigé par Rose Kayi Mivedor, et de la Jeunesse, sous Mazamesso ASSIH. Ces deux ministères, en collaboration avec le FNAFPP, ont encadré la formation des artisans, dispensée dans des centres comme celui d’Aného, où 80 % des apprenants étaient des femmes. « Nos ministres ont été des mentors, des guides pour ces jeunes talents », a souligné Mme Johnson, louant leur engagement à transformer l’artisanat en un secteur compétitif.

Le maire des Lacs 1, Alexis Aquereburu, a également été au cœur de cette réussite. Connu pour sa proximité avec les jeunes, Aquereburu a joué un rôle de facilitateur, mobilisant les communautés locales et assurant la logistique de la cérémonie. « Le maire est un père pour nous, toujours là pour porter nos rêves », confie Afi, une apprenante en couture, dont les mots reflètent l’élan communautaire insufflé par cet événement. Sa présence a donné une dimension humaine au don présidentiel, renforçant le lien entre l’État et les citoyens.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Lacs1 : La vision ambitieuse de Sandra Ablamba Johnson pour la jeunesse togolaise

 

Cet accompagnement spécial s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de l’artisanat, un secteur qui contribue à 18 % du PIB togolais. Sandra Ablamba Johnson y voit une étape clé pour l’autonomisation des jeunes. À Lacs 1, son plaidoyer pour l’artisanat s’aligne avec sa vision d’un Togo inclusif, où les jeunes, qui représentent 60 % de la population, deviennent des acteurs économiques.

Cependant, les défis persistent. Les artisans togolais, bien que talentueux, font face à des obstacles structurels : accès limité aux marchés internationaux, coûts élevés des matières premières, et concurrence des produits importés. Selon un rapport de la Chambre des Métiers du Togo, 70 % des artisans peinent à écouler leurs produits au-delà des marchés locaux.

 

L’Avenir en marche : Les artisans d’Aného, ambassadeurs d’un Togo productif

Alors que les jeunes diplômés de Lacs1 brandissaient leurs certificats sous les acclamations, la commune vibrait d’un renouveau artisanal. Ce don présidentiel, porté par Sandra Ablamba Johnson et Alexis Aquereburu, n’est pas qu’un symbole : il est un appel à investir dans la jeunesse pour bâtir un Togo fort et solidaire. Toutefois, pour que ces artisans deviennent les fers de lance d’une économie durable, le pays devra surmonter ses défis structurels et ouvrir des portes vers des marchés plus larges. Dans les ruelles d’Aného, où les machines à coudre bourdonnent déjà, l’avenir se tisse, fil par fil. La question demeure : ce fil sera-t-il assez solide pour porter les ambitions d’une nation ?

À Lomé, la Cour suprême affûte ses armes pour un scrutin local irréprochable

Lomé, 10 juillet 2025 À une semaine des élections municipales, prévues le 17 juillet 2025, la Cour Suprême du Togo met les bouchées doubles pour anticiper les tensions et garantir une gestion rigoureuse des contentieux électoraux. En effet, depuis le 8 juillet, une session de formation de trois jours réunit magistrats, juges et auxiliaires de justice à Lomé, dans une atmosphère studieuse où le droit électoral devient la pierre angulaire de la stabilité démocratique.

Élections municipales au Togo : La Cour suprême anticipe les contentieux

Au cœur de cette initiative, un impératif clair : harmoniser l’interprétation des textes juridiques et maîtriser les mécanismes de recours liés au scrutin. En outre , la Loi sur la décentralisation et le Code électoral sont passés au crible, avec une attention particulière portée aux procédures de contentieux et aux délais légaux. L’ambition est manifeste : éviter les malentendus juridiques et limiter les litiges post-électoraux.

Mme Badjona Samta, présidente par intérim de la Chambre administrative, a donné le ton en appelant ses pairs à « se mettre d’accord sur les zones d’ombre : qualité du requérant, contenu des recours, pièces à joindre… » L’objectif principal est d’éviter que la Cour ne devienne un champ de bataille improvisé, faute de préparation.

La Cour Suprême, gardienne de la démocratie locale : Une formation cruciale

En tant qu’instance ultime dans la certification des résultats des élections locales et régionales, la Chambre administrative joue un rôle déterminant. Sa capacité à trancher les litiges avec clarté et équité est une condition sine qua non pour un scrutin crédible. Dans ce contexte, la formation en cours marque non seulement une montée en compétences mais aussi un message politique fort : le pouvoir judiciaire entend garantir un processus électoral apaisé, fondé sur la légalité et la confiance.

 

Prévention avant Tout : La stratégie anti-crise de la justice togolaise

Dans une période électorale potentiellement inflammable, l’approche proactive de la Cour Suprême sonne comme un garde-fou essentiel contre les contestations sans fondement et les crises post-scrutin. En renforçant ainsi  la maîtrise des procédures et la cohésion des interprétations juridiques, les magistrats s’arment pour répondre avec fermeté et justesse à d’éventuelles plaintes.

En somme, ce climat de rigueur, à quelques jours d’une échéance capitale pour les collectivités territoriales togolaises, incarne une volonté partagée : faire du vote un acte citoyen serein, encadré par une justice préparée, indépendante et efficiente.

Comment cette initiative de formation pourrait-elle spécifiquement renforcer la confiance des citoyens togolais dans l’intégrité du processus électoral ?

Heal by Hair : la coiffure au service de la santé mentale

Heal by Hair :Quand les salons de coiffure deviennent des sanctuaires de santé mentale

Lomé, le 9 juillet 2025 – Dans une capitale togolaise marquée par les contrastes entre modernité et précarité, le prochain mois d’octobre portera les germes d’une révolution silencieuse. Du 8 au 10 octobre 2025, l’Université de Lomé accueillera une formation inédite en santé mentale visant 400 coiffeuses de la capitale, dans le cadre du programme Heal by Hair, porté par la Bluemind Foundation et soutenu par le Fonds d’Innovation pour le Développement (FID).

Les salons de coiffure : De simples commerces à de véritables refuges psychologiques

Et si les lieux d’échange informels devenaient des points d’entrée vers le mieux-être mental ? C’est le pari audacieux de Heal by Hair, qui entend transformer les salons de coiffure en espaces d’écoute, de repérage et d’orientation pour les femmes en détresse psychologique. En effet, en exploitant un lien de confiance largement établi – 67 % des femmes togolaises se confient régulièrement à leur coiffeuse –, le projet propose une alliance innovante entre l’économie de proximité et un service essentiel de santé mentale. Ce n’est plus seulement une question de beauté, mais de bien-être intégral.

Heal by Hair : Un programme novateur au carrefour du soin et de la résilience urbaine

Conçu en étroite collaboration avec le ministère togolais de la Santé et l’Université de Lomé (U.L), ce programme avant-gardiste vise à former des professionnelles sans exigence académique préalable. Seule leur motivation à faire partie d’un changement social tangible est requise. En outre, celles résidant dans les communes Golfe 1 à 7 et Agoè-Nyivé 1 à 4 peuvent candidater jusqu’au 15 juillet via www.bluemindfoundation.org. Ce processus simple et accessible vise à toucher un maximum de femmes désireuses de s’investir pour leur communauté.

De Lomé au continent : Des ambitions panafricaines pour un impact durable

En somme, Derrière ce projet pilote à Lomé se dessine une ambition plus vaste : celle de former 1 000 coiffeuses dans 20 villes africaines d’ici 2026, avec l’objectif de toucher pas moins de deux millions de femmes. Ce n’est pas seulement une réponse à la détresse mentale grandissante qui frappe de nombreuses communautés ; c’est également une redéfinition audacieuse du rôle des femmes dans l’économie informelle et de leur pouvoir à façonner positivement le tissu social. Cette initiative panafricaine pourrait ainsi inspirer d’autres modèles d’intervention communautaire en matière de santé.

CEDEAO 2025 : les commerçantes transfrontalières à l’honneur

Lomé : Le coup d’envoi de la Caravane CEDEAO 2025 pour les femmes commerçantes transfrontalières

 

Lomé, 9 juillet 2025 Sous les lustres imposants de l’Hôtel 2 Février à Lomé, du 4 au 6 juillet 2025, une étincelle d’espoir s’est allumée pour les femmes commerçantes transfrontalières du Togo et d’au-delà. La ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a lancé la Caravane CEDEAO 2025, une initiative ambitieuse visant à doter les petites commerçantes du corridor Abidjan-Lagos de connaissances et de droits pour prospérer dans le commerce régional. Dans une Afrique de l’Ouest où les frontières sont autant des ponts que des barrières, ce projet porte la promesse d’une autonomie économique pour des milliers de femmes. Mais face aux obstacles culturels, logistiques et financiers qui jalonnent leur chemin, cette caravane pourra-t-elle transformer leurs rêves en réalité, ou restera-t-elle un écho dans le désert des promesses non tenues ?

 

La Caravane CEDEAO 2025 est lancée pour autonomiser les femmes commerçantes du corridor Abidjan-Lagos, en les formant aux droits et au commerce régional dans une Afrique de l’Ouest encore semée d’obstacles.L’autonomisation des commerçantes : Un élan régional pour l’égalité des chances

 

Dans la chaleur vibrante de Lomé, la cérémonie du 4 juillet a réuni un parterre d’acteurs clés : des représentants des ministères des Affaires étrangères et du Commerce, de l’Intégration régionale, de la Chambre de Commerce togolaise, et, surtout, des associations de femmes commerçantes transfrontalières, ces héroïnes discrètes qui animent les marchés d’Abidjan à Lagos. Organisée par le Département des affaires humaines et sociales et le Département des affaires économiques et de l’agriculture de la CEDEAO, la Caravane CEDEAO 2025 s’inscrit dans la continuité des éditions 2023 et 2024, menées sur les corridors Tema-Paga et Dakar-Banjul-Bissau. Son ambition est de démystifier les textes réglementaires de la CEDEAO, comme le Protocole sur la libre circulation, pour permettre à ces femmes d’opérer avec plus d’efficacité et de sécurité.

« Ces commerçantes sont le pouls de nos économies, mais trop souvent, elles naviguent dans l’ombre, sans connaître leurs droits », a déclaré Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, dont la voix portait l’urgence d’un changement. La caravane, qui sillonnera les cinq pays du corridor (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria), proposera des ateliers sur les procédures douanières, les droits commerciaux et les mécanismes de protection contre le harcèlement aux frontières, un fléau qui touche particulièrement les femmes.

 

Le corridor Abidjan-Lagos : Une route semée d’embûches pour les femmes

 

Le corridor Abidjan-Lagos, long de 1 000 km, est une artère vitale pour le commerce ouest-africain, représentant 30 % du PIB de la CEDEAO. Pourtant, pour les petites commerçantes – vendant arachides, tissus ou produits artisanaux –, chaque frontière est un calvaire. Selon un rapport de la CEDEAO, 70 % des commerçants transfrontaliers à petite échelle sont des femmes, mais elles font face à des obstacles majeurs : tracasseries douanières, corruption, manque d’accès au financement et violences sexistes. « On nous demande des pots-de-vin, on nous retarde, parfois on nous menace », confie Afi, une commerçante de Lomé qui transporte du poisson séché vers Accra, reflétant un vécu partagé par des milliers de femmes.

La Caravane CEDEAO 2025 ambitionne de changer cette réalité. À cet égard, en s’appuyant sur des partenariats avec des organisations comme le ECOWAS Gender Development Centre, elle vise à former 2 000 commerçantes d’ici 2026, leur offrant des outils numériques comme la plateforme 50 Million African Women Speak pour accéder à des opportunités économiques. Néanmoins, les défis sont colossaux. Le manque d’infrastructures, comme des entrepôts sécurisés ou des points d’information aux frontières, limite l’impact des formations. De plus, l’analphabétisme, qui touche 60 % des femmes dans certaines zones rurales du Togo, complique l’accès aux textes réglementaires.

 

La Caravane CEDEAO 2025 est lancée pour autonomiser les femmes commerçantes du corridor Abidjan-Lagos, en les formant aux droits et au commerce régional dans une Afrique de l’Ouest encore semée d’obstacles.Un combat pour l’inclusion régionale : Le rôle clé du Togo et de la CEDEAO

 

La présence de Prof. Zinsou-Klassou a donné à la cérémonie une portée symbolique. Depuis sa prise de fonction, elle multiplie les initiatives pour les populations vulnérables, des kits scolaires pour orphelins à la lutte contre la fistule obstétricale. « Cette caravane n’est pas qu’une formation, c’est un cri pour la dignité », a-t-elle martelé, saluant l’engagement de la CEDEAO et du gouvernement togolais sous la direction du président du conseil Faure Gnassingbé.

Le Togo, qui abrite le siège de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation de la CEDEAO, se positionne comme un leader dans cette dynamique. La caravane s’inscrit dans une vision plus large, celle d’une « CEDEAO des peuples », où l’intégration régionale profite aux plus vulnérables. Cependant, pour ces commerçantes, souvent mères et piliers de leurs communautés, chaque jour est une lutte pour survivre dans un marché régional fracturé par des barrières invisibles.

 

La Caravane CEDEAO 2025 : Une promesse d’avenir à concrétiser

 

En somme, en attendant que la Caravane CEDEAO 2025 s’élance sur le corridor Abidjan-Lagos, Lomé reste le point de départ d’un rêve audacieux : celui d’un commerce régional où les femmes ne sont plus des ombres, mais des actrices de premier plan. Du 4 au 6 juillet 2025, l’Hôtel 2 Février a vibré d’espoir, mais aussi de la conscience des défis à venir. Dans les marchés poussiéreux de Lomé à Lagos, ces commerçantes attendent plus que des promesses : elles veulent des routes ouvertes, des frontières justes et un avenir où leur courage est enfin reconnu. Prof. Zinsou-Klassou a allumé une flamme, mais c’est dans les mois à venir que le Togo et la CEDEAO devront prouver que cette caravane n’est pas qu’un mirage.

Togo : un don technologique pour faire face aux catastrophes

Togo : Le PNUD équipe la Protection Civile pour affronter les catastrophes, un don d’espoir pour renforcer la résilience

Lomé, 9 juillet 2025 – À Lomé, sous un ciel encore marqué par les stigmates des dernières inondations, une lueur d’espoir a scintillé le 3 juillet 2025. Dans les nouveaux locaux de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC), un don d’équipements informatiques d’une valeur de 30 millions de FCFA (51 147 USD) a été remis par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ordinateurs, imprimantes, projecteurs : ces outils modernes sont bien plus que des machines. Ils incarnent une promesse fragile dans un pays où les catastrophes – inondations, sécheresses, crises sécuritaires – frappent avec une cruauté croissante. Face à l’urgence, ce geste suffira-t-il à bâtir une forteresse de résilience, ou ne sera-t-il qu’un pansement sur une plaie béante ?

 

   À Lomé, le PNUD remet à l’ANPC du matériel informatique d’une valeur de 30 millions FCFA pour renforcer les capacités du Togo face aux catastrophes climatiques et humanitaires.

Un arsenal technologique pour anticiper l’inéluctable

 

La cérémonie, sobre mais solennelle, s’est déroulée dans le nouveau siège de l’ANPC à Lomé, sous la présidence du lieutenant-colonel Baka Yoma, directeur général de l’agence. Devant un parterre de responsables, Nabou Diaw, représentante résidente adjointe du PNUD, a remis un arsenal technologique : 15 ordinateurs portables avec stations d’accueil, 10 ordinateurs de bureau, 12 imprimantes, un traceur et quatre projecteurs. Ces équipements, d’une valeur de 30 millions de FCFA, équiperont le Centre National des Opérations d’Urgence (CNOU), le cœur névralgique de la gestion des crises au Togo.

« Pour faire face aux catastrophes de plus en plus fréquentes, il est urgent de renforcer les capacités de prévision et de réponse des structures en charge de la gestion des risques », a déclaré Nabou Diaw, sa voix teintée d’une gravité qui résonne avec l’histoire récente du Togo. Inondations dévastatrices dans les Savanes, glissements de terrain, crises alimentaires aggravées par l’insécurité régionale : le pays est en première ligne des aléas climatiques et humains. Ce don, qui fait écho à une précédente remise d’équipements en 2021 pour la salle de veille de l’ANPC, vise, par conséquent, à moderniser la coordination et la réactivité face à ces défis.

 

   À Lomé, le PNUD remet à l’ANPC du matériel informatique d’une valeur de 30 millions FCFA pour renforcer les capacités du Togo face aux catastrophes climatiques et humanitaires.Le Togo face aux catastrophes : une course contre la montre

 

Le Togo, avec ses 8 millions d’habitants, est particulièrement vulnérable aux catastrophes. Selon le PNUD, 60 % de la population vit dans des zones à risque, notamment dans les régions des Savanes et de la Kara, où les inondations annuelles déplacent des milliers de personnes. L’ANPC, créée en 2017 sous la tutelle du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, est chargée d’orchestrer la réponse nationale. Cependant, sans outils modernes, ses efforts restent entravés. Les nouveaux équipements permettront d’améliorer la collecte et l’analyse des données, essentielles pour anticiper les crises et coordonner les secours. Le traceur, par exemple, servira à cartographier les zones à risque, tandis que les projecteurs faciliteront les formations des agents sur le terrain.

Pourtant, l’ampleur du défi assombrit l’horizon. Le Togo, malgré ses avancées dans la digitalisation des services publics et l’électrification (avec 135 000 kits solaires distribués via le projet CIZO), manque de ressources pour une gestion proactive des catastrophes. « Ces ordinateurs sont un pas en avant, mais sans formation continue et sans maintenance, ils pourraient devenir des reliques », confie un employé de l’ANPC, reflétant une inquiétude partagée. Les crises climatiques, amplifiées par le changement climatique, exigent une mobilisation bien au-delà d’un don ponctuel.

 

Un partenariat durable pour renforcer la résilience nationale

 

Ce don s’inscrit dans un partenariat de longue date entre l’ANPC et le PNUD, qui a déjà soutenu des initiatives comme le système d’alerte précoce (SAP) et le Programme d’Urgence pour le Renforcement de la Résilience dans les Savanes (PURS). Nabou Diaw a réitéré l’engagement du PNUD à accompagner le Togo, annonçant d’autres acquisitions pour le CNOU dans les mois à venir.

Le lieutenant-colonel Baka Yoma, dans son discours, a insisté sur la mission de l’ANPC : protéger les populations face à des catastrophes de plus en plus imprévisibles. Cependant, dans une région où les inondations de 2024 ont déjà coûté des millions en dégâts, la technologie seule ne suffira pas. La formation des agents, l’entretien des équipements et la sensibilisation des communautés seront cruciaux pour transformer ce don en un levier de résilience.

 

   À Lomé, le PNUD remet à l’ANPC du matériel informatique d’une valeur de 30 millions FCFA pour renforcer les capacités du Togo face aux catastrophes climatiques et humanitaires.Lomé, un symbole de résilience face aux défis climatiques

 

En somme, alors que les nouveaux ordinateurs s’allument dans les bureaux de l’ANPC, Lomé se dresse comme un symbole de résistance face aux aléas. Le 3 juillet 2025, la capitale togolaise a été le théâtre d’un engagement renouvelé pour protéger les plus vulnérables. Mais dans un pays où chaque saison des pluies apporte son lot de drames, ce don, aussi généreux soit-il, n’est qu’un premier pas. Le Togo, entre espoirs technologiques et réalités cruelles, retient son souffle, espérant que ces outils marqueront le début d’une ère où les catastrophes ne seront plus synonymes de désespoir.