L’Aude en proie aux flammes : un « ouragan » de feu dévaste les Corbières

Un incendie dévastateur ravage l’Aude : un mort, des milliers d’hectares réduits en cendres

 

Narbonne, 6 août 2025 Le sud de la France est en proie à une catastrophe sans précédent. Surnommé « l’ouragan Wildfire » sur les réseaux sociaux, un incendie d’une violence inouïe embrase le département de l’Aude, laissant derrière lui un paysage de désolation. Déclenché mardi après-midi près de Ribaute, dans le massif des Corbières, le sinistre a déjà consumé plus de 13 000 hectares, coûté la vie à une femme à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et blessé neuf personnes, dont un civil grièvement atteint. Face à l’ampleur du désastre, plus de 1 800 pompiers et des moyens aériens exceptionnels luttent sans répit pour contenir les flammes, tandis que l’autoroute A9, axe vital vers l’Espagne, reste fermée.

Bilan tragique et scènes de chaos dans  l’Aude

 

Les conséquences de l’incendie sont effroyables. Attisé par un vent violent et une sécheresse persistante, le feu a progressé avec une rapidité fulgurante, ravageant garrigues, forêts de pins et vignobles. À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme a trouvé la mort dans sa maison, et une personne reste toujours portée disparue, selon la préfecture de l’Aude. On dénombre également neuf blessés, dont sept pompiers et deux civils, l’un d’eux dans un état critique. Sur LCI, Jean-Jacques Marty, président des maires ruraux de l’Aude, a témoigné du choc immense pour la population : « C’est apocalyptique, je ne sais pas si l’Aude s’en relèvera ».

 

Une mobilisation titanesque face à un brasier incontrôlable

 

Pour faire face à cet enfer, les autorités ont lancé une véritable course contre la montre. Près de 2 000 sapeurs-pompiers, soutenus par 400 véhicules et un arsenal aérien composé de neuf Canadair, cinq Dash et plusieurs hélicoptères bombardiers d’eau, combattent les flammes. Malgré ces moyens déployés, Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne, a précisé que « le feu n’est ni maîtrisé ni fixé », en raison de conditions météorologiques défavorables, marquées par un vent de 40 km/h et une humidité extrêmement basse. Les rotations aériennes, interrompues de nuit, ont repris à l’aube et bénéficient de l’ensemble des moyens de la nation.

 

L’évacuation de villages entiers et la panique des habitants de l’Aude

 

La progression de l’incendie a semé la panique dans plusieurs communes, dont Lagrasse, Fabrezan, Tournissan et Coustouge. À Tournissan, les autorités ont évacué une trentaine de maisons, tandis que des habitants ont tenté en vain de protéger leurs jardins avec des tuyaux d’arrosage. À La Palme, les responsables ont vidé par précaution deux campings hébergeant environ 500 vacanciers. « On a vu les flammes arriver à une vitesse terrifiante », a raconté un habitant de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où le feu a détruit des maisons et une trentaine de véhicules. Pour aggraver encore la situation, la coupure d’électricité touche près de 2 500 foyers, plongeant les habitants dans un profond désarroi.

 

Un département sous la menace constante des feux

 

L’Aude, placée en vigilance rouge pour les feux de forêt par Météo-France, subit de plein fouet les conséquences d’une sécheresse prolongée et de températures élevées.  La disparition progressive des vignes, qui agissaient comme des coupe-feu naturels, a amplifié le sinistre. Malheureusement, ce n’est pas le premier incendie estival : un feu début juillet près de Narbonne avait déjà ravagé 2 000 hectares, le plus important depuis 1986. « On était à 300-400 hectares par an au début des années 2000 », a rappelé Jean-Paul Baylac, responsable des feux de forêt au SDIS de l’Aude, témoignant de l’augmentation alarmante des surfaces brûlées.

 

La réponse politique et l’écho du changement climatique

 

Face à la crise, le Premier ministre François Bayrou se rendra sur place ce mercredi après-midi pour évaluer la situation et soutenir les secours. Le président Emmanuel Macron a exprimé sa solidarité sur X, saluant l’engagement des pompiers et assurant que « tous les moyens de la Nation sont mobilisés ». La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a, pour sa part, souligné la gravité de la situation en comparant l’ampleur de ce sinistre à la totalité des surfaces brûlées en France en 2024, appelant à une prise de conscience face au changement climatique.

Une catastrophe écologique aux conséquences durables

 

Les panaches de fumée, visibles jusqu’en Espagne et captés par les satellites de la NASA, illustrent parfaitement l’étendue du désastre. La faune et la flore, déjà fragilisées par les incendies à répétition, subissent un coup dur. Marilyse Rivière, maire de Tournissan, l’a résumé d’une phrase poignante : « Nos paysages vont changer, il faudra s’adapter ». En attendant, la préfecture appelle la population à éviter le secteur pour ne pas entraver les opérations, à ne pas encombrer les lignes d’urgence et à respecter également les consignes de sécurité.

 

L’Aude face à son destin : un combat sans fin ?

 

Cet incendie, le plus destructeur de l’été 2025 en France, s’inscrit dans une vague de feux qui touche le sud du pays. Alors que les pompiers poursuivent leur combat acharné contre un brasier qui reste indomptable, la solidarité s’organise dans les villages pour accueillir les évacués. La question qui se pose désormais est de savoir si, face à un été qui s’annonce de plus en plus sous tension, le sud de la France pourra résister à la multiplication de ces « ouragans » de feu. Les autorités et les populations locales sont-elles prêtes à faire face à une menace qui semble désormais faire partie de leur quotidien ?

 

Lomé – Shandong : un axe parlementaire en construction

Le Togo renforce son partenariat parlementaire avec la province chinoise du Shandong

Lomé, 5 août 2025 — Le siège de l’Assemblée nationale togolaise a accueilli  lundi une délégation officielle chinoise. Conduite par Fan Huaping, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire de la province du Shandong, la mission a été reçue par le président du Parlement, S.E.M. Kodjo Sevon-Tépé Adédzé. Cette visite marque en effet un tournant diplomatique dans les relations législatives entre les deux nations.

Partenariat parlementaire entre le Togo et le Shandong : vers une coopération renforcée entre Assemblées, au cœur du dialogue sino-africain.

Un partenariat parlementaire prometteur s’ouvre avec la Chine

 

Cette rencontre a permis d’ouvrir un nouveau chapitre de collaboration directe entre le Parlement togolais et son homologue provincial chinois. Les deux parties ont exprimé leur volonté d’initier des échanges plus réguliers sur les processus législatifs, le contrôle de l’action publique et l’accompagnement des politiques sociales. La délégation chinoise a, par ailleurs, partagé un état des lieux détaillé de la coopération sino-togolaise. Cette collaboration se déploie notamment dans des domaines clés tels que l’énergie, la santé publique, l’agriculture, les infrastructures et l’économie, conformément aux engagements pris lors du neuvième Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC 2024).

Le Togo à l’écoute des modèles étrangers

 

Soucieuse d’enrichir ses outils d’action parlementaire, l’institution togolaise souhaite capitaliser sur les expériences de l’Assemblée populaire du Shandong. Cette province est reconnue pour ses bonnes pratiques en matière d’administration législative. En effet, cet intérêt reflète une volonté claire d’améliorer le fonctionnement de la représentation nationale au service des citoyens. En renforçant ses relations avec le Shandong, le Togo entend également assurer le suivi des engagements issus du sommet sino-africain, en privilégiant une approche parlementaire active et ouverte au benchmarking institutionnel.

Partenariat parlementaire entre le Togo et le Shandong : vers une coopération renforcée entre Assemblées, au cœur du dialogue sino-africain.

Le Shandong, un atout économique et stratégique

 

Avec un produit intérieur brut dépassant les 1 400 milliards de dollars américains en 2023, le Shandong figure parmi les trois provinces les plus riches de Chine. Son dynamisme industriel et maritime, sa puissance agricole et son patrimoine culturel millénaire en font également un partenaire stratégique pour tout pays cherchant à diversifier ses alliances économiques. Située à plus de 500 km de Pékin, elle incarne à la fois la tradition et l’innovation dans la gouvernance régionale chinoise.

Vers une coopération pragmatique et inclusive

 

Placée sous le leadership des Présidents Xi Jinping et Faure Essozimna Gnassingbé, cette initiative parlementaire confirme une volonté politique commune de tisser des partenariats solides fondés sur le dialogue institutionnel et le partage d’expertise. Le Togo réaffirme ainsi son orientation stratégique vers une coopération pragmatique, inclusive et tournée vers le développement.

Finalement, en consolidant ses échanges parlementaires avec le Shandong, le Togo investit dans une diplomatie des institutions, discrète mais stratégique, qui conforte sa place dans le dialogue sino-africain. Ce partenariat, fondé sur la mutualisation des expertises et l’écoute des modèles, esquisse une nouvelle cartographie des coopérations : celle où le législatif devient acteur du développement, et où les symboles protocolaires portent les promesses d’un avenir partagé.

Faure renforce les leviers diplomatiques pour la paix en RDC

Lomé au cœur de la médiation africaine : Faure Gnassingbé et l’ONU intensifient les concertations pour la paix en RDC

Lomé, 5 août 2025 — Le lundi 4 août, la capitale togolaise a été le théâtre d’un nouvel épisode dans la quête de stabilité régionale. Le Président du Conseil et Médiateur de l’Union africaine, Faure Essozimna Gnassingbé, a accueilli en audience M. Huang Xia, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs. Par ailleurs, cette rencontre stratégique intervient quelques jours après la réunion conjointe de l’EAC et de la SADC à Nairobi, consacrée à la crise persistante dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

À Lomé, le Président Faure Gnassingbé poursuit sa médiation africaine pour la paix en RDC en recevant l’envoyé spécial de l’ONU, Huang Xia. Une étape stratégique dans l’alignement diplomatique entre l’Union africaine et les Nations unies face à la crise régionale.

Le Togo, un pilier de la médiation africaine pour la paix

 

Portée par la désignation officielle du Chef de l’État togolais en avril dernier, cette mission de médiation revêt une importance capitale dans la tentative de résolution des tensions qui fragilisent la région des Grands Lacs. M. Huang Xia a salué la mobilisation continue du Président Gnassingbé et a insisté sur l’urgence de traiter non seulement les symptômes, mais aussi les racines profondes de l’instabilité.

« Nous reconnaissons le rôle structurant de l’Union africaine dans cette démarche et nous soutenons pleinement la médiation pilotée par le Président du Conseil », a affirmé le diplomate onusien.

Par ailleurs, il a souligné que toutes les initiatives complémentaires doivent converger vers cette coordination continentale.

Les Nations Unies appuient l’initiative panafricaine

 

Dans un climat d’écoute mutuelle et de respect des dynamiques locales, les deux personnalités ont exploré les voies de collaboration entre les institutions africaines et les Nations unies. L’objectif partagé est simple : élaborer des mécanismes durables et inclusifs pour une paix effective, en s’appuyant sur la diplomatie interrégionale et les capacités locales.

Cette entrevue s’inscrit dans une série de consultations diplomatiques engagées par le Médiateur de l’Union africaine, dans le but de construire un cadre de concertation cohérent entre les acteurs impliqués dans la résolution de la crise congolaise.

 

Lomé, carrefour de la paix continentale

 

Les efforts s’intensifiant pour contenir la recrudescence des violences dans l’Est de la RDC, la rencontre de Lomé vient rappeler que les solutions africaines aux conflits africains ne sont pas de simples slogans, mais une nécessité stratégique. En misant sur des synergies régionales et internationales, le Président Faure Gnassingbé confirme ainsi son rôle de trait d’union dans une Afrique en quête de sécurité partagée.

UN_Togo : un expert stratégique pour accélérer les ODD

Lomé, le 5 août 2025 – Un vent d’optimisme souffle sur le bureau des Nations Unies au Togo. Coumba D. Sow, Coordonnatrice résidente de l’ONU, a annoncé avec enthousiasme l’arrivée du Dr Kouamé Richard, économiste chevronné, au sein de son équipe. En effet, cette nomination marque un tournant dans l’engagement du pays à accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), sous la bannière de l’équipe UN_Togo.

 

Un expert de renom pour un développement accéléré

 

Titulaire d’un doctorat en économétrie et économie quantitative, et ingénieur statisticien, le Dr Kouamé Richard apporte avec lui près de quinze années d’expérience. Son expertise sera, par conséquent, un atout précieux pour soutenir les initiatives de développement durable au Togo. Sa mission principale est de  Renforcer les partenariats stratégiques avec le gouvernement togolais, les institutions financières internationales et d’autres acteurs clés, afin de promouvoir un développement inclusif et équitable.

« L’arrivée du Dr Kouamé Richard est une opportunité majeure pour dynamiser nos efforts et concrétiser les ambitions des ODD au Togo », a déclaré Coumba D. Sow, soulignant l’importance de cette collaboration pour l’avenir du pays.

 

Une expertise au service des ambitions togolaises

 

Cette nomination intervient à un moment crucial, alors que le Togo intensifie ses actions pour atteindre les objectifs fixés par l’Agenda 2030 des Nations Unies. De l’éradication de la pauvreté à la promotion de l’égalité des genres, en passant par l’accès à une éducation de qualité et la lutte contre le changement climatique, l’expert Kouamé aura pour rôle de traduire ces ambitions en résultats concrets. Son expertise en analyse quantitative et en élaboration de politiques économiques sera, à cet égard, un levier pour concevoir des stratégies adaptées aux réalités togolaises.

 

Un avenir durable en ligne de mire pour le nouvel expert UN_Togo

 

En intégrant le bureau de la Coordonnatrice résidente, le Dr Kouamé Richard rejoint une équipe dévouée à faire du Togo un modèle de développement durable en Afrique de l’Ouest. De plus, sa capacité à tisser des liens avec des partenaires variés, du secteur public aux organisations internationales, promet de renforcer la dynamique déjà en cours.

En définitive , cette annonce a été chaleureusement accueillie par les acteurs du développement au Togo, qui y voient un signal fort de l’engagement des Nations Unies. C’est donc avec cette nouvelle expertise que le Togo se donne les moyens de transformer ses ambitions en réalités, pour un avenir plus juste et durable pour tous.

Lomé : les prothèses s’ouvrent à tous, grâce au don japonais

Le Japon offre un don crucial au Togo : L’espoir renaît pour les personnes en situation de handicap

Lomé, 4 août 2025— Ce lundi, la ville de Lomé a vibré au rythme d’un événement porteur d’espoir pour des milliers de Togolais. Une cérémonie officielle a marqué la remise d’un don destiné à l’extension de la Centrale d’Achat de Produits de Prothèses de Lomé. Par ailleurs, l’événement a rassemblé des figures clés, dont un représentant du ministère de l’Action sociale et Son Excellence M. Gomakubo, ambassadeur du Japon au Togo. Ce projet, fruit d’une coopération renforcée entre le Togo et le Japon, marque une étape décisive dans l’amélioration de l’accès aux dispositifs médicaux pour les personnes en situation de handicap.

Le Togo franchit une nouvelle étape vers l’inclusion en lançant l’extension de sa Centrale d’Achat de Produits de Prothèses, avec le soutien du Japon pour améliorer l’accès aux soins des personnes handicapées.

Une alliance pour l’inclusion : Les prothèses deviennent plus accessibles

 

Sous un ciel éclatant, l’événement s’est déroulé dans une ambiance solennelle, mêlant émotion et optimisme. Le projet d’extension de la Centrale d’Achat de Produits de Prothèses vise à renforcer les capacités de cette structure essentielle, qui approvisionne les centres de santé togolais en prothèses orthopédiques. Grâce à ce don généreux du Japon, le Togo ambitionne de réduire les obstacles financiers et logistiques qui limitent l’accès à ces équipements, souvent coûteux et difficiles à obtenir pour les populations vulnérables.

Le représentant du ministère de l’Action sociale a salué l’engagement du Japon, soulignant que ce partenariat s’inscrit dans la vision du gouvernement togolais de promouvoir l’inclusion sociale et l’égalité des chances. « Ce don va changer des vies. Il permettra également à des personnes en situation de handicap de retrouver leur mobilité, leur dignité et une place active dans la société », a-t-il déclaré, la voix empreinte de gratitude.

 

Le Japon, allié de longue date, réitère son soutien à la santé togolaise

 

L’ambassadeur Gomakubo a, quant à lui, réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement du Togo, particulièrement dans le domaine de la santé. « Ce projet reflète notre volonté commune de bâtir un avenir où chaque individu, quelles que soient ses circonstances, peut vivre pleinement », a-t-il souligné. Ce n’est pas la première fois que le Japon apporte son soutien au secteur médical togolais. En 2022, une mission humanitaire soutenue par des partenaires japonais avait déjà permis la pose de prothèses de hanche à Lomé, en collaboration avec l’association « Mains d’espoir et de solidarité ».

Disponibilités de Prothèses : Un projet ambitieux pour une couverture médicale élargie

 

L’extension de la Centrale d’Achat permettra d’augmenter la disponibilité des prothèses, notamment pour les personnes atteintes de pathologies comme la drépanocytose, qui fragilise les articulations et nécessite des interventions spécifiques. De plus, ce projet inclut des initiatives de formation pour le personnel médical, garantissant une meilleure prise en charge des patients. Cette démarche s’aligne sur les objectifs de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui place la santé et l’inclusion au cœur de ses priorités. Les bénéficiaires directs de ce projet pourront ainsi accéder à des prothèses de qualité à des coûts réduits. Ce soutien logistique et financier devrait également renforcer la chaîne d’approvisionnement, en facilitant l’importation et la distribution des équipements médicaux à travers le pays.

 

Un pas de géant vers un Togo plus inclusif : L’espoir comme moteur d’avenir

 

Cette cérémonie, marquée par des échanges chaleureux et des engagements renouvelés, illustre la force de la coopération internationale face aux défis de santé publique. À Lomé, où le port autonome joue un rôle clé dans l’économie régionale, ce projet symbolise aussi une volonté de faire du Togo un hub d’innovation et d’inclusion. En effet, pour beaucoup, cette journée restera gravée comme le jour où le Togo a fait un pas de plus vers un avenir où la mobilité et la dignité ne sont plus un luxe, mais un droit accessible à tous, incarnant l’espoir et l’humanité au cœur de son développement.

Togo : Une marche à haut risque

Togo : Quand l’obstination des marcheurs défie l’autorité, un pari risqué pour la mémoire et la justice

 

Lomé, 4 août 2025 – Dans un climat où l’entêtement se drape parfois d’idéaux, la détermination d’une frange de la société civile togolaise à braver l’interdit soulève une question brûlante : jusqu’où peut-on défier l’État sans se brûler les ailes ? À Lomé, les organisateurs d’une marche déclarée hors la loi, portés par l’ONG Novation Internationale, persistent à vouloir fouler le pavé le samedi 9 août 2025. Leur audace, qualifiée par certains de courage et par d’autres de témérité suicidaire, met en lumière un bras de fer dont les véritables perdants risquent d’être ceux qui suivent, et non ceux qui appellent.

 

Hommage aux victimes ou provocation politique ? La marche qui fait peur

 

Malgré deux veto clairs du ministère de l’Administration territoriale, les organisations de la société civile (OSC) restent inflexibles. Leur objectif est double : rendre un hommage vibrant aux victimes des manifestations violemment réprimées en juin dernier, tout en dénonçant l’impunité qui, selon elles, gangrène le pays. Le parcours prévu est un tracé chargé de symboles, qui partira à 11 heures de Bè Gakpoto Yéssouvito, serpentera par les artères d’Aklassou et de Bè-Hédjé, pour s’achever au Parc Lavista. Ces quartiers, marqués au fer rouge par les heurts de juin, portent encore les stigmates d’une répression qui aurait fauché sept vies, selon les OSC. Le gouvernement, pour sa part, conteste ce bilan et brandit la promesse d’une enquête, restée jusqu’ici lettre morte.

 

Justice à double tranchant : Qui paiera le prix de cette confrontation ?

 

Cette mobilisation n’est pas qu’un simple recueillement. En effet, elle se veut un étendard brandi pour éprouver la solidité des droits constitutionnels, notamment celui de manifester sans crainte. Mais derrière cet élan mémoriel, certains y voient une épreuve de force, un pari audacieux pour jauger la tolérance du pouvoir face à la dissidence. Les organisateurs, drapés dans leur quête de justice, savent-ils qu’ils jouent avec le feu ? Car pendant que les meneurs tracent les plans, ce sont souvent les marcheurs, parfois mal informés des enjeux véritables, qui paient le prix fort dans les rues.

 

Enquêtes évanescentes : Quand la parole de l’État s’évanouit

 

Au Togo, les engagements d’investigation ont un goût d’éphémère. Annoncées dans l’urgence pour apaiser les esprits, elles s’évaporent souvent sans laisser de trace. Une voix issue d’une ONG locale résume cet état de fait avec une métaphore cinglante : « Ici, les enquêtes sont comme des portes que l’on ouvre en fanfare… mais que l’on oublie de franchir. » Cette défiance envers les institutions alimente la colère des OSC, qui y voient un mépris pour les victimes et une négation des aspirations populaires.

 

Le 9 août, l’heure de vérité : Le Togo face à ses fractures ?

 

Si la cause semble noble, le refus obstiné de plier face aux interdictions interroge. L’entêtement, loin d’être un étendard de patriotisme, pourrait se muer en une danse périlleuse sur un fil tendu. Dans ce bras de fer, les instigateurs, souvent à l’abri, laissent les foules exposées aux aléas d’une répression dont l’histoire récente a montré la brutalité. Cette marche, entre hommage sincère et défi politique, risque de devenir un miroir des fractures togolaises : un peuple en quête de vérité, des autorités arc-boutées sur leur autorité, et des leaders dont les intentions pourraient coûter cher à ceux qui croient en eux. En somme, le 9 août 2025 marquera un tournant décisif : soit un élan de justice, soit un nouvel écho tragique d’un conflit inutile. Reste à savoir qui sortira vainqueur de cette épreuve, et à quel prix.

Togo–Chine : quand la diplomatie fait sourire l’enfance

Lomé accueille une délégation chinoise : Entre business et solidarité, une diplomatie à double visage

Lomé, 4 août 2025 – Dans les coulisses feutrées de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma, c’est une délégation chinoise d’envergure qui a foulé le sol togolais ce dimanche 3 août. Emmenés par Fan Huaping, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire de Shandong, les 15 membres – hauts responsables publics et privés – ont été chaleureusement accueillis par Edoh Komlan, président du Conseil régional de la Maritime. Par ailleurs, ce déplacement, placé sous le signe du rapprochement sino-togolais, inaugure une séquence diplomatique à double vitesse, entre enjeux économiques et générosité sociale.

 

Coopération renforcée : Des pourparlers prometteurs pour l’avenir économique

 

Dès leur arrivée, les officiels des deux pays ont échangé les salutations d’usage, promettant de reprendre les pourparlers dès le lendemain autour de projets conjoints. À leurs côtés, Bagbiegue Taïrou, gouverneur de la région Maritime, Zouréhatou Kassah-Traoré, gouverneure du District du Grand Lomé, et Yao Bloua Agbo, président de l’Association Amitié Chine-Togo, ont marqué de leur présence ce moment clé pour la coopération institutionnelle. En effet, les discussions se poursuivront dans les heures à venir, tournées vers des partenariats économiques porteurs et durables.

 

Une diplomatie du cœur : Des vivres et des jouets pour les enfants togolais

 

Mais au-delà des entretiens officiels, c’est une autre scène qui a ému les cœurs et qui a illustré une autre facette de cette visite. Fan Huaping, accompagné de l’ambassadrice de Chine au Togo, Mme Wang Min, s’est rendu au Centre d’aides et d’actions sociales (CASA), bras tendu vers les enfants vulnérables. Reçus par Mme Kossiwa Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action sociale, et les responsables du centre, les visiteurs n’ont pas seulement apporté des mots : ils ont aussi  livré des vivres et des jouets à six structures d’accueil, illuminant ainsi  le quotidien de 130 enfants. Sacs de maïs, pâtes alimentaires, ballons, cerfs-volants… autant de dons qui traduisent un engagement concret pour le bien-être de la jeunesse togolaise. Une action saluée par la Ministre, qui n’a pas manqué de retracer les 52 ans d’histoire entre Lomé et Pékin, faits de respect mutuel, de confiance et d’initiatives partagées.

 

Au-delà des mots : La Chine et le Togo misent sur l’humain et la jeunesse

 

Dans leurs prises de parole, le vice-président chinois et l’ambassadrice ont réaffirmé leur attachement à la protection de l’enfance et à l’inclusion sociale comme piliers fondamentaux de la coopération sino-togolaise. Un message que la Ministre Zinsou-Klassou a relayé en saluant les présidents Xi Jinping et Faure Gnassingbé, artisans d’une diplomatie bilatéral désormais tourné vers le développement humain et la solidarité durable. En somme, cette visite illustre avec finesse comment le Togo et la Chine tissent un partenariat équilibré : les responsables des deux pays conjuguent coopération économique et solidarité concrète, affirmant ensemble que l’avenir d’un pays repose sur son capital humain.

« Made in Togo » : La Foire qui fait battre le cœur de l’économie

Lomé en effervescence : La Foire Made in Togo, un vibrant appel au patriotisme économique !

 

Lomé, 4 août 2025 – Depuis le 1ᵉʳ août, le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF Togo 2000) vibre au rythme de la 6ᵉ édition de la Foire Made in Togo, une célébration éclatante du savoir-faire national. Invité le samedi sur les ondes de la télévision nationale TVT, Alexandre de Souza, directeur général du CETEF, a lancé un appel vibrant aux Togolais : ralliez massivement cet événement qui transcende la simple exposition commerciale. En effet, ce rituel festif, véritable étendard du patriotisme économique, invite chaque citoyen à soutenir activement les artisans locaux pour bâtir une économie robuste et pérenne.

 

Bien plus qu’une foire : Le « Made in Togo » propulse l’économie nationale

 

Pour Alexandre de Souza, la Foire Made in Togo est bien plus qu’un marché éphémère. Au contraire, elle agit comme un catalyseur puissant, dynamisant les filières locales, générant des opportunités d’emploi concrètes et tissant des ponts essentiels entre artisans, acheteurs et investisseurs. « C’est un espace où germe l’innovation et où les talents togolais brillent », a-t-il affirmé avec conviction. Par conséquent, en achetant des produits du terroir, les visiteurs posent un geste concret pour valoriser l’identité culturelle et renforcer les fondations économiques du pays.

 

L’État togolais mise gros : Un soutien sans précédent pour les artisans 

 

L’État togolais se tient résolument aux côtés de cette initiative cruciale. Depuis ses débuts, la foire bénéficie de subventions publiques, mais cette année, l’appui atteint des sommets inégalés : jusqu’à 95 %, voire 100 % des frais d’exposition sont couverts pour certains stands. Grâce à cela, et avec des tarifs réduits à seulement 24 000 FCFA, l’accès est grandement facilité pour tous les exposants. « Cet engagement de l’État est un appel à l’action. Aux citoyens maintenant de répondre en soutenant nos entrepreneurs », a déclaré de Souza, soulignant que chaque achat est un investissement direct dans l’avenir économique du Togo.

 

Une fête populaire et connectée : Le « Made in Togo » s’ouvre à tous !

 

Portée par le slogan percutant « Consommons togolais pour une économie forte et durable », cette édition se veut accessible à tous. De plus, l’entrée est libre, et les inscriptions, simplifiées grâce à la plateforme numérique e-fil.cetef.tg, restent également possibles sur place pour une flexibilité maximale. Le programme, riche et varié, inclut des sessions de formation ciblées pour les exposants, des animations culturelles entraînantes et des concerts festifs, transformant la foire en une célébration vivante du dynamisme togolais.

 

Le défi est lancé : Le « Made in Togo », un levier pour l’unité nationale et la prospérité 

 

Ce rendez-vous annuel n’est pas qu’une simple vitrine pour les produits locaux ; il incarne une ambition collective profonde : faire rayonner le Togo à travers ses créateurs et son ingéniosité. Par ailleurs, en rassemblant artisans, consommateurs et autorités autour d’une même cause, la Foire Made in Togo s’impose comme un moment clé pour célébrer la fierté nationale et poser les jalons d’un avenir prospère. Cet événement, qui se prolonge dans les jours à venir, est une invitation pressante à chaque Togolais à devenir un acteur essentiel de ce renouveau économique, façonnant ainsi, ensemble, le destin d’une nation fière et forte.

Asky déploie ses ailes : Lomé et Nouakchott désormais connectées

Lomé s’envole vers Nouakchott : Asky tisse un nouveau fil dans le ciel africain

 

Lomé, 4 août 2025 – La compagnie aérienne panafricaine Asky a marqué les esprits ce samedi 2 août 2025 avec l’inauguration d’une nouvelle liaison aérienne stratégique. Désormais, Lomé et Nouakchott, la capitale mauritanienne, sont directement reliées, marquant une étape audacieuse dans la quête d’une Afrique de l’Ouest mieux connectée. Opéré trois fois par semaine, ce vol représente bien plus qu’une simple desserte ; il incarne l’ambition de faire de Lomé un carrefour incontournable du continent, tout en rapprochant les peuples et en dynamisant les échanges.

 

Le ciel s’ouvre : Une autoroute aérienne pour l’unité ouest-africaine

 

Dès ce samedi, les voyageurs peuvent emprunter cette nouvelle route aérienne, avec des vols programmés chaque mardi, jeudi et samedi. Cette fréquence, pensée pour allier régularité et accessibilité, répond à un objectif clair : renforcer les liens entre Lomé et Nouakchott, tout en facilitant les déplacements des citoyens et des acteurs économiques. De fait, cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision d’Asky de tisser un réseau régional robuste, capable de soutenir le développement et l’intégration de l’Afrique de l’Ouest.

 

Lomé : La capitale togolaise s’envole vers le statut de hub africain

 

Michel Tindano, secrétaire général du ministère chargé des transports, n’a pas caché son enthousiasme lors de l’annonce. « Cette nouvelle ligne est un pont jeté entre nos peuples, un levier pour les échanges économiques et culturels », a-t-il déclaré, appelant par ailleurs les compagnies opérant à l’aéroport de Lomé à viser l’excellence dans leurs services. Selon lui, c’est précisément cette exigence de qualité qui permettra à la capitale togolaise de s’imposer comme un hub aérien de référence dans la sous-région, attirant toujours plus de voyageurs.

 

Asky, moteur de la connectivité : Une expansion fulgurante sur le continent

 

Depuis que le Togo est devenu actionnaire d’Asky en 2023, la compagnie ne cesse de renforcer son empreinte sur le continent. Avec plus de 25 destinations déjà desservies à travers l’Afrique, Asky se positionne comme un acteur clé de la mobilité régionale. Cette nouvelle liaison vers Nouakchott s’ajoute à un réseau en pleine expansion, illustrant la détermination de la compagnie à répondre aux besoins croissants des voyageurs africains.

 

Au-delà du vol inaugural : L’envol d’une nouvelle ère pour l’Afrique

 

L’inauguration de cette ligne n’est pas qu’un événement commercial ; elle symbolise une ambition collective de connecter les nations africaines. En effet, en reliant Lomé à Nouakchott, Asky ne se contente pas d’ouvrir une route aérienne : elle pave la voie à une coopération renforcée, à des opportunités économiques accrues et à une Afrique plus unie. Les premiers passagers s’envolent, concrétisant la promesse d’un ciel africain toujours plus accessible, tandis que tous les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes de cette audacieuse conquête des airs.

Pya : l’EFOFAT consacre ses nouveaux officiers et baptise la relève

Pya, 1ᵉʳ août 2025 Sous le ciel solennel de Pya, l’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) a vibré ce jeudi 31 juillet au rythme d’un rituel militaire à double portée. Il s’agissait de la remise des épaulettes aux élèves officiers de deuxième année et du baptême de la nouvelle promotion d’élèves de première année. Cette cérémonie, empreinte de symboles, de transmission et de reconnaissance, a consacré l’entrée officielle de jeunes officiers dans le corps des Forces armées togolaises et de leurs homologues venus de la sous-région.

L’EFOFAT a célébré à Pya la sortie de 68 officiers de la promotion « Abnégation », marquée par le baptême et le serment du drapeau.

La promotion « Abnégation » prête serment : 68 nouveaux sous-lieutenants.

 

Moment fort de la journée, la remise des épaulettes a consacré 68 élèves officiers d’active de deuxième année, issus de la 28ᵉ promotion baptisée « Abnégation ». Après deux années de formation rigoureuse, ces jeunes militaires ont prêté serment devant le chef d’état-major général, le Général de Brigade Allahare Dimini, et salué pour la première fois en uniforme leur commandement. Ce geste marque, par conséquent, leur intégration officielle dans les rangs des FAT et des armées partenaires de la région.

Parmi les promus, on compte des représentants de treize nationalités, dont le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. Cette diversité témoigne non seulement du rayonnement régional de l’EFOFAT, mais aussi de son rôle stratégique dans la formation des élites militaires ouest-africaines.

 

« 5 février » : la nouvelle cohorte intègre la grande famille des officiers de l’EFOFAT

 

En parallèle, les élèves officiers de première année (EOA1) ont été officiellement baptisés « promotion 5 février », en hommage à une date marquante de l’histoire nationale. Composée de 71 élèves, cette cohorte affiche un taux de réussite remarquable de 92,95 % à l’issue de sa première année. Fidèle au rituel de l’école, leurs aînés leur ont transmis le flambeau symbolique et la garde du drapeau, scellant ainsi leur entrée dans la grande famille des officiers en devenir.

Transmission et fierté : une cérémonie saluée par les autorités

 

Présidée par le chef d’état-major général, et en présence du président du Sénat, Son Excellence Barry Moussa Barqué, parrain de la promotion « 5 février », la cérémonie a rassemblé un large éventail d’autorités civiles, militaires, religieuses et coutumières. De plus, les familles et proches des élèves officiers ont également pris part à ce moment de fierté collective, où l’émotion le disputait à la rigueur du protocole militaire.

 

Au-delà de son aspect purement cérémoniel, cette double célébration incarne un passage de relais entre générations, ainsi qu’une affirmation des valeurs fondamentales de discipline, de loyauté et de service. Elle rappelle que l’EFOFAT n’est pas seulement un centre de formation, mais un véritable creuset de leadership, de cohésion et de fraternité régionale. En formant les futurs leaders militaires du Togo et de la sous-région, Pya consolide son statut de pilier de la stabilité et de la sécurité en Afrique de l’Ouest, préparant ces jeunes officiers à relever les défis complexes d’un continent en pleine mutation.