Lomé : les prothèses s’ouvrent à tous, grâce au don japonais

Le Japon offre un don crucial au Togo : L’espoir renaît pour les personnes en situation de handicap

Lomé, 4 août 2025— Ce lundi, la ville de Lomé a vibré au rythme d’un événement porteur d’espoir pour des milliers de Togolais. Une cérémonie officielle a marqué la remise d’un don destiné à l’extension de la Centrale d’Achat de Produits de Prothèses de Lomé. Par ailleurs, l’événement a rassemblé des figures clés, dont un représentant du ministère de l’Action sociale et Son Excellence M. Gomakubo, ambassadeur du Japon au Togo. Ce projet, fruit d’une coopération renforcée entre le Togo et le Japon, marque une étape décisive dans l’amélioration de l’accès aux dispositifs médicaux pour les personnes en situation de handicap.

Le Togo franchit une nouvelle étape vers l’inclusion en lançant l’extension de sa Centrale d’Achat de Produits de Prothèses, avec le soutien du Japon pour améliorer l’accès aux soins des personnes handicapées.

Une alliance pour l’inclusion : Les prothèses deviennent plus accessibles

 

Sous un ciel éclatant, l’événement s’est déroulé dans une ambiance solennelle, mêlant émotion et optimisme. Le projet d’extension de la Centrale d’Achat de Produits de Prothèses vise à renforcer les capacités de cette structure essentielle, qui approvisionne les centres de santé togolais en prothèses orthopédiques. Grâce à ce don généreux du Japon, le Togo ambitionne de réduire les obstacles financiers et logistiques qui limitent l’accès à ces équipements, souvent coûteux et difficiles à obtenir pour les populations vulnérables.

Le représentant du ministère de l’Action sociale a salué l’engagement du Japon, soulignant que ce partenariat s’inscrit dans la vision du gouvernement togolais de promouvoir l’inclusion sociale et l’égalité des chances. « Ce don va changer des vies. Il permettra également à des personnes en situation de handicap de retrouver leur mobilité, leur dignité et une place active dans la société », a-t-il déclaré, la voix empreinte de gratitude.

 

Le Japon, allié de longue date, réitère son soutien à la santé togolaise

 

L’ambassadeur Gomakubo a, quant à lui, réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement du Togo, particulièrement dans le domaine de la santé. « Ce projet reflète notre volonté commune de bâtir un avenir où chaque individu, quelles que soient ses circonstances, peut vivre pleinement », a-t-il souligné. Ce n’est pas la première fois que le Japon apporte son soutien au secteur médical togolais. En 2022, une mission humanitaire soutenue par des partenaires japonais avait déjà permis la pose de prothèses de hanche à Lomé, en collaboration avec l’association « Mains d’espoir et de solidarité ».

Disponibilités de Prothèses : Un projet ambitieux pour une couverture médicale élargie

 

L’extension de la Centrale d’Achat permettra d’augmenter la disponibilité des prothèses, notamment pour les personnes atteintes de pathologies comme la drépanocytose, qui fragilise les articulations et nécessite des interventions spécifiques. De plus, ce projet inclut des initiatives de formation pour le personnel médical, garantissant une meilleure prise en charge des patients. Cette démarche s’aligne sur les objectifs de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui place la santé et l’inclusion au cœur de ses priorités. Les bénéficiaires directs de ce projet pourront ainsi accéder à des prothèses de qualité à des coûts réduits. Ce soutien logistique et financier devrait également renforcer la chaîne d’approvisionnement, en facilitant l’importation et la distribution des équipements médicaux à travers le pays.

 

Un pas de géant vers un Togo plus inclusif : L’espoir comme moteur d’avenir

 

Cette cérémonie, marquée par des échanges chaleureux et des engagements renouvelés, illustre la force de la coopération internationale face aux défis de santé publique. À Lomé, où le port autonome joue un rôle clé dans l’économie régionale, ce projet symbolise aussi une volonté de faire du Togo un hub d’innovation et d’inclusion. En effet, pour beaucoup, cette journée restera gravée comme le jour où le Togo a fait un pas de plus vers un avenir où la mobilité et la dignité ne sont plus un luxe, mais un droit accessible à tous, incarnant l’espoir et l’humanité au cœur de son développement.

Togo : Une marche à haut risque

Togo : Quand l’obstination des marcheurs défie l’autorité, un pari risqué pour la mémoire et la justice

 

Lomé, 4 août 2025 – Dans un climat où l’entêtement se drape parfois d’idéaux, la détermination d’une frange de la société civile togolaise à braver l’interdit soulève une question brûlante : jusqu’où peut-on défier l’État sans se brûler les ailes ? À Lomé, les organisateurs d’une marche déclarée hors la loi, portés par l’ONG Novation Internationale, persistent à vouloir fouler le pavé le samedi 9 août 2025. Leur audace, qualifiée par certains de courage et par d’autres de témérité suicidaire, met en lumière un bras de fer dont les véritables perdants risquent d’être ceux qui suivent, et non ceux qui appellent.

 

Hommage aux victimes ou provocation politique ? La marche qui fait peur

 

Malgré deux veto clairs du ministère de l’Administration territoriale, les organisations de la société civile (OSC) restent inflexibles. Leur objectif est double : rendre un hommage vibrant aux victimes des manifestations violemment réprimées en juin dernier, tout en dénonçant l’impunité qui, selon elles, gangrène le pays. Le parcours prévu est un tracé chargé de symboles, qui partira à 11 heures de Bè Gakpoto Yéssouvito, serpentera par les artères d’Aklassou et de Bè-Hédjé, pour s’achever au Parc Lavista. Ces quartiers, marqués au fer rouge par les heurts de juin, portent encore les stigmates d’une répression qui aurait fauché sept vies, selon les OSC. Le gouvernement, pour sa part, conteste ce bilan et brandit la promesse d’une enquête, restée jusqu’ici lettre morte.

 

Justice à double tranchant : Qui paiera le prix de cette confrontation ?

 

Cette mobilisation n’est pas qu’un simple recueillement. En effet, elle se veut un étendard brandi pour éprouver la solidité des droits constitutionnels, notamment celui de manifester sans crainte. Mais derrière cet élan mémoriel, certains y voient une épreuve de force, un pari audacieux pour jauger la tolérance du pouvoir face à la dissidence. Les organisateurs, drapés dans leur quête de justice, savent-ils qu’ils jouent avec le feu ? Car pendant que les meneurs tracent les plans, ce sont souvent les marcheurs, parfois mal informés des enjeux véritables, qui paient le prix fort dans les rues.

 

Enquêtes évanescentes : Quand la parole de l’État s’évanouit

 

Au Togo, les engagements d’investigation ont un goût d’éphémère. Annoncées dans l’urgence pour apaiser les esprits, elles s’évaporent souvent sans laisser de trace. Une voix issue d’une ONG locale résume cet état de fait avec une métaphore cinglante : « Ici, les enquêtes sont comme des portes que l’on ouvre en fanfare… mais que l’on oublie de franchir. » Cette défiance envers les institutions alimente la colère des OSC, qui y voient un mépris pour les victimes et une négation des aspirations populaires.

 

Le 9 août, l’heure de vérité : Le Togo face à ses fractures ?

 

Si la cause semble noble, le refus obstiné de plier face aux interdictions interroge. L’entêtement, loin d’être un étendard de patriotisme, pourrait se muer en une danse périlleuse sur un fil tendu. Dans ce bras de fer, les instigateurs, souvent à l’abri, laissent les foules exposées aux aléas d’une répression dont l’histoire récente a montré la brutalité. Cette marche, entre hommage sincère et défi politique, risque de devenir un miroir des fractures togolaises : un peuple en quête de vérité, des autorités arc-boutées sur leur autorité, et des leaders dont les intentions pourraient coûter cher à ceux qui croient en eux. En somme, le 9 août 2025 marquera un tournant décisif : soit un élan de justice, soit un nouvel écho tragique d’un conflit inutile. Reste à savoir qui sortira vainqueur de cette épreuve, et à quel prix.

Togo–Chine : quand la diplomatie fait sourire l’enfance

Lomé accueille une délégation chinoise : Entre business et solidarité, une diplomatie à double visage

Lomé, 4 août 2025 – Dans les coulisses feutrées de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma, c’est une délégation chinoise d’envergure qui a foulé le sol togolais ce dimanche 3 août. Emmenés par Fan Huaping, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire de Shandong, les 15 membres – hauts responsables publics et privés – ont été chaleureusement accueillis par Edoh Komlan, président du Conseil régional de la Maritime. Par ailleurs, ce déplacement, placé sous le signe du rapprochement sino-togolais, inaugure une séquence diplomatique à double vitesse, entre enjeux économiques et générosité sociale.

 

Coopération renforcée : Des pourparlers prometteurs pour l’avenir économique

 

Dès leur arrivée, les officiels des deux pays ont échangé les salutations d’usage, promettant de reprendre les pourparlers dès le lendemain autour de projets conjoints. À leurs côtés, Bagbiegue Taïrou, gouverneur de la région Maritime, Zouréhatou Kassah-Traoré, gouverneure du District du Grand Lomé, et Yao Bloua Agbo, président de l’Association Amitié Chine-Togo, ont marqué de leur présence ce moment clé pour la coopération institutionnelle. En effet, les discussions se poursuivront dans les heures à venir, tournées vers des partenariats économiques porteurs et durables.

 

Une diplomatie du cœur : Des vivres et des jouets pour les enfants togolais

 

Mais au-delà des entretiens officiels, c’est une autre scène qui a ému les cœurs et qui a illustré une autre facette de cette visite. Fan Huaping, accompagné de l’ambassadrice de Chine au Togo, Mme Wang Min, s’est rendu au Centre d’aides et d’actions sociales (CASA), bras tendu vers les enfants vulnérables. Reçus par Mme Kossiwa Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action sociale, et les responsables du centre, les visiteurs n’ont pas seulement apporté des mots : ils ont aussi  livré des vivres et des jouets à six structures d’accueil, illuminant ainsi  le quotidien de 130 enfants. Sacs de maïs, pâtes alimentaires, ballons, cerfs-volants… autant de dons qui traduisent un engagement concret pour le bien-être de la jeunesse togolaise. Une action saluée par la Ministre, qui n’a pas manqué de retracer les 52 ans d’histoire entre Lomé et Pékin, faits de respect mutuel, de confiance et d’initiatives partagées.

 

Au-delà des mots : La Chine et le Togo misent sur l’humain et la jeunesse

 

Dans leurs prises de parole, le vice-président chinois et l’ambassadrice ont réaffirmé leur attachement à la protection de l’enfance et à l’inclusion sociale comme piliers fondamentaux de la coopération sino-togolaise. Un message que la Ministre Zinsou-Klassou a relayé en saluant les présidents Xi Jinping et Faure Gnassingbé, artisans d’une diplomatie bilatéral désormais tourné vers le développement humain et la solidarité durable. En somme, cette visite illustre avec finesse comment le Togo et la Chine tissent un partenariat équilibré : les responsables des deux pays conjuguent coopération économique et solidarité concrète, affirmant ensemble que l’avenir d’un pays repose sur son capital humain.

« Made in Togo » : La Foire qui fait battre le cœur de l’économie

Lomé en effervescence : La Foire Made in Togo, un vibrant appel au patriotisme économique !

 

Lomé, 4 août 2025 – Depuis le 1ᵉʳ août, le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF Togo 2000) vibre au rythme de la 6ᵉ édition de la Foire Made in Togo, une célébration éclatante du savoir-faire national. Invité le samedi sur les ondes de la télévision nationale TVT, Alexandre de Souza, directeur général du CETEF, a lancé un appel vibrant aux Togolais : ralliez massivement cet événement qui transcende la simple exposition commerciale. En effet, ce rituel festif, véritable étendard du patriotisme économique, invite chaque citoyen à soutenir activement les artisans locaux pour bâtir une économie robuste et pérenne.

 

Bien plus qu’une foire : Le « Made in Togo » propulse l’économie nationale

 

Pour Alexandre de Souza, la Foire Made in Togo est bien plus qu’un marché éphémère. Au contraire, elle agit comme un catalyseur puissant, dynamisant les filières locales, générant des opportunités d’emploi concrètes et tissant des ponts essentiels entre artisans, acheteurs et investisseurs. « C’est un espace où germe l’innovation et où les talents togolais brillent », a-t-il affirmé avec conviction. Par conséquent, en achetant des produits du terroir, les visiteurs posent un geste concret pour valoriser l’identité culturelle et renforcer les fondations économiques du pays.

 

L’État togolais mise gros : Un soutien sans précédent pour les artisans 

 

L’État togolais se tient résolument aux côtés de cette initiative cruciale. Depuis ses débuts, la foire bénéficie de subventions publiques, mais cette année, l’appui atteint des sommets inégalés : jusqu’à 95 %, voire 100 % des frais d’exposition sont couverts pour certains stands. Grâce à cela, et avec des tarifs réduits à seulement 24 000 FCFA, l’accès est grandement facilité pour tous les exposants. « Cet engagement de l’État est un appel à l’action. Aux citoyens maintenant de répondre en soutenant nos entrepreneurs », a déclaré de Souza, soulignant que chaque achat est un investissement direct dans l’avenir économique du Togo.

 

Une fête populaire et connectée : Le « Made in Togo » s’ouvre à tous !

 

Portée par le slogan percutant « Consommons togolais pour une économie forte et durable », cette édition se veut accessible à tous. De plus, l’entrée est libre, et les inscriptions, simplifiées grâce à la plateforme numérique e-fil.cetef.tg, restent également possibles sur place pour une flexibilité maximale. Le programme, riche et varié, inclut des sessions de formation ciblées pour les exposants, des animations culturelles entraînantes et des concerts festifs, transformant la foire en une célébration vivante du dynamisme togolais.

 

Le défi est lancé : Le « Made in Togo », un levier pour l’unité nationale et la prospérité 

 

Ce rendez-vous annuel n’est pas qu’une simple vitrine pour les produits locaux ; il incarne une ambition collective profonde : faire rayonner le Togo à travers ses créateurs et son ingéniosité. Par ailleurs, en rassemblant artisans, consommateurs et autorités autour d’une même cause, la Foire Made in Togo s’impose comme un moment clé pour célébrer la fierté nationale et poser les jalons d’un avenir prospère. Cet événement, qui se prolonge dans les jours à venir, est une invitation pressante à chaque Togolais à devenir un acteur essentiel de ce renouveau économique, façonnant ainsi, ensemble, le destin d’une nation fière et forte.

Asky déploie ses ailes : Lomé et Nouakchott désormais connectées

Lomé s’envole vers Nouakchott : Asky tisse un nouveau fil dans le ciel africain

 

Lomé, 4 août 2025 – La compagnie aérienne panafricaine Asky a marqué les esprits ce samedi 2 août 2025 avec l’inauguration d’une nouvelle liaison aérienne stratégique. Désormais, Lomé et Nouakchott, la capitale mauritanienne, sont directement reliées, marquant une étape audacieuse dans la quête d’une Afrique de l’Ouest mieux connectée. Opéré trois fois par semaine, ce vol représente bien plus qu’une simple desserte ; il incarne l’ambition de faire de Lomé un carrefour incontournable du continent, tout en rapprochant les peuples et en dynamisant les échanges.

 

Le ciel s’ouvre : Une autoroute aérienne pour l’unité ouest-africaine

 

Dès ce samedi, les voyageurs peuvent emprunter cette nouvelle route aérienne, avec des vols programmés chaque mardi, jeudi et samedi. Cette fréquence, pensée pour allier régularité et accessibilité, répond à un objectif clair : renforcer les liens entre Lomé et Nouakchott, tout en facilitant les déplacements des citoyens et des acteurs économiques. De fait, cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision d’Asky de tisser un réseau régional robuste, capable de soutenir le développement et l’intégration de l’Afrique de l’Ouest.

 

Lomé : La capitale togolaise s’envole vers le statut de hub africain

 

Michel Tindano, secrétaire général du ministère chargé des transports, n’a pas caché son enthousiasme lors de l’annonce. « Cette nouvelle ligne est un pont jeté entre nos peuples, un levier pour les échanges économiques et culturels », a-t-il déclaré, appelant par ailleurs les compagnies opérant à l’aéroport de Lomé à viser l’excellence dans leurs services. Selon lui, c’est précisément cette exigence de qualité qui permettra à la capitale togolaise de s’imposer comme un hub aérien de référence dans la sous-région, attirant toujours plus de voyageurs.

 

Asky, moteur de la connectivité : Une expansion fulgurante sur le continent

 

Depuis que le Togo est devenu actionnaire d’Asky en 2023, la compagnie ne cesse de renforcer son empreinte sur le continent. Avec plus de 25 destinations déjà desservies à travers l’Afrique, Asky se positionne comme un acteur clé de la mobilité régionale. Cette nouvelle liaison vers Nouakchott s’ajoute à un réseau en pleine expansion, illustrant la détermination de la compagnie à répondre aux besoins croissants des voyageurs africains.

 

Au-delà du vol inaugural : L’envol d’une nouvelle ère pour l’Afrique

 

L’inauguration de cette ligne n’est pas qu’un événement commercial ; elle symbolise une ambition collective de connecter les nations africaines. En effet, en reliant Lomé à Nouakchott, Asky ne se contente pas d’ouvrir une route aérienne : elle pave la voie à une coopération renforcée, à des opportunités économiques accrues et à une Afrique plus unie. Les premiers passagers s’envolent, concrétisant la promesse d’un ciel africain toujours plus accessible, tandis que tous les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes de cette audacieuse conquête des airs.

Pya : l’EFOFAT consacre ses nouveaux officiers et baptise la relève

Pya, 1ᵉʳ août 2025 Sous le ciel solennel de Pya, l’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) a vibré ce jeudi 31 juillet au rythme d’un rituel militaire à double portée. Il s’agissait de la remise des épaulettes aux élèves officiers de deuxième année et du baptême de la nouvelle promotion d’élèves de première année. Cette cérémonie, empreinte de symboles, de transmission et de reconnaissance, a consacré l’entrée officielle de jeunes officiers dans le corps des Forces armées togolaises et de leurs homologues venus de la sous-région.

L’EFOFAT a célébré à Pya la sortie de 68 officiers de la promotion « Abnégation », marquée par le baptême et le serment du drapeau.

La promotion « Abnégation » prête serment : 68 nouveaux sous-lieutenants.

 

Moment fort de la journée, la remise des épaulettes a consacré 68 élèves officiers d’active de deuxième année, issus de la 28ᵉ promotion baptisée « Abnégation ». Après deux années de formation rigoureuse, ces jeunes militaires ont prêté serment devant le chef d’état-major général, le Général de Brigade Allahare Dimini, et salué pour la première fois en uniforme leur commandement. Ce geste marque, par conséquent, leur intégration officielle dans les rangs des FAT et des armées partenaires de la région.

Parmi les promus, on compte des représentants de treize nationalités, dont le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. Cette diversité témoigne non seulement du rayonnement régional de l’EFOFAT, mais aussi de son rôle stratégique dans la formation des élites militaires ouest-africaines.

 

« 5 février » : la nouvelle cohorte intègre la grande famille des officiers de l’EFOFAT

 

En parallèle, les élèves officiers de première année (EOA1) ont été officiellement baptisés « promotion 5 février », en hommage à une date marquante de l’histoire nationale. Composée de 71 élèves, cette cohorte affiche un taux de réussite remarquable de 92,95 % à l’issue de sa première année. Fidèle au rituel de l’école, leurs aînés leur ont transmis le flambeau symbolique et la garde du drapeau, scellant ainsi leur entrée dans la grande famille des officiers en devenir.

Transmission et fierté : une cérémonie saluée par les autorités

 

Présidée par le chef d’état-major général, et en présence du président du Sénat, Son Excellence Barry Moussa Barqué, parrain de la promotion « 5 février », la cérémonie a rassemblé un large éventail d’autorités civiles, militaires, religieuses et coutumières. De plus, les familles et proches des élèves officiers ont également pris part à ce moment de fierté collective, où l’émotion le disputait à la rigueur du protocole militaire.

 

Au-delà de son aspect purement cérémoniel, cette double célébration incarne un passage de relais entre générations, ainsi qu’une affirmation des valeurs fondamentales de discipline, de loyauté et de service. Elle rappelle que l’EFOFAT n’est pas seulement un centre de formation, mais un véritable creuset de leadership, de cohésion et de fraternité régionale. En formant les futurs leaders militaires du Togo et de la sous-région, Pya consolide son statut de pilier de la stabilité et de la sécurité en Afrique de l’Ouest, préparant ces jeunes officiers à relever les défis complexes d’un continent en pleine mutation.

Coopération Inde–Togo : une nouvelle page s’ouvre à Lomé

Lomé accueille le nouvel ambassadeur d’Inde: un partenariat stratégique en pleine lumière

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Le Togo accueille un nouvel acteur majeur sur la scène diplomatique. En effet, le jeudi 31 juillet, le président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l’Inde, Shri Sayed Razi Haider Fahmi, lors d’une cérémonie officielle marquant le début de sa mission à Lomé. Cette nomination promet de dynamiser les relations bilatérales déjà solides entre les deux nations.

 

Premier échange prometteur : L’Inde vise le renforcement des liens

 

À l’issue de cette rencontre protocolaire, le diplomate indien a eu un premier échange avec le chef de l’État togolais. Il a salué la vitalité des relations entre New Delhi et Lomé, tout en exprimant sa ferme volonté de les approfondir. Son mandat s’annonce résolument tourné vers le renforcement des liens politiques, mais aussi vers l’élargissement des échanges économiques et commerciaux, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération.

 

Du numérique aux énergies vertes : une coopération multifacettes en croissance

 

Le partenariat entre l’Inde et le Togo s’est densifié considérablement au fil des années. Il s’étend désormais à des domaines stratégiques tels que :

  • le développement industriel
  • l’appui aux petites et moyennes entreprises.
  • l’enseignement supérieur et la formation des compétences.
  • les énergies renouvelables
  • et la lutte contre les dérèglements climatiques.

Cette dynamique illustre aussi l’engagement commun des deux nations en faveur d’un progrès inclusif et durable, marquant une collaboration exemplaire dans divers secteurs clés.

le Président togolais a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur indien, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Une étape diplomatique clé qui ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations politiques, économiques et commerciales entre Lomé et New Delhi.

Nouvel ambassadeur d’Inde au Togo :  Un parcours diplomatique solide au service de la coopération

 

Fort d’un parcours diplomatique riche et varié, Shri Sayed Razi Haider Fahmi a exercé dans plusieurs pays d’Asie et du Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite, au Sri Lanka, en Indonésie, au Yémen et au Qatar. Son expérience internationale constitue, par conséquent, un atout majeur pour consolider les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, apportant une expertise précieuse à sa nouvelle mission.

 

Au-delà du Protocole : le symbole d’une alliance stratégique

 

La remise des lettres de créance, bien au-delà de son aspect purement protocolaire, symbolise l’adhésion du nouvel ambassadeur aux valeurs et aux priorités du pays hôte. En plus, elle scelle officiellement le début de sa mission et témoigne de la volonté partagée de bâtir une relation bilatérale fondée sur la confiance, la complémentarité et une vision stratégique commune.

En somme, l’arrivée de Shri Sayed Razi Haider Fahmi à Lomé marque une étape significative pour les relations indo-togolaises. Son expérience et les ambitions affichées par les deux pays laissent entrevoir une accélération des projets et des échanges. En outre , il reste à voir comment cette nouvelle impulsion diplomatique se traduira concrètement sur le terrain, et si le partenariat entre New Delhi et Lomé pourra servir de modèle pour le développement Sud-Sud en Afrique de l’Ouest.

 

 

Grand Lomé : une cartographie intelligente pour repenser la ville

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Le Grand Lomé franchit un cap décisif dans sa quête d’un urbanisme maîtrisé. Le mercredi 30 juillet dernier, en effet, le District autonome du Grand Lomé (DAGL) a validé une base de données géospatiales inédite, fruit d’une étude approfondie sur la localisation et la répartition des équipements socio-économiques. Ce nouvel outil, à la fois technique et stratégique, marque un tournant majeur dans la gestion du territoire urbain togolais.

 

Vers une métropole équilibrée : la donnée au cœur des décisions

 

Pensée comme un véritable socle de pilotage, cette cartographie numérique vise à orienter les choix d’aménagement dans une logique d’équité et de durabilité. Elle s’inscrit directement dans le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) à l’horizon 2045, qui ambitionne de faire du Grand Lomé une métropole à la fois inclusive, résiliente et structurée. Grâce à cette plateforme, les décideurs disposent désormais d’un tableau de bord précis pour identifier les zones sous-équipées, anticiper les besoins et corriger les déséquilibres spatiaux.

 

Face à la croissance démographique : des données cruciales pour agir

 

L’étude, menée sur plusieurs mois, a permis de cartographier trois dimensions essentielles de l’agglomération :

  • les infrastructures existantes (écoles, centres de santé, voiries, etc.),
  • les indicateurs socio-économiques (densité, accès aux services, vulnérabilité),
  • et les dynamiques d’étalement urbain.

Ce travail répond à une urgence pressante : celle de contenir une croissance démographique rapide et souvent désordonnée. À titre d’exemple, entre 2010 et 2022, la population du Grand Lomé est passée de 1,57 à 2,18 millions d’habitants, sans que sa superficie de 373 km² n’évolue. En conséquence, cette explosion démographique a entraîné une pression accrue sur les services de base, une urbanisation souvent désordonnée et une fragmentation du tissu urbain.

 

Une boussole pour l’avenir : la validation d’une vision partagée dans le Grand Lomé

 

La cérémonie de validation de cette base de données, loin d’être une simple formalité administrative, s’inscrit dans une démarche de transparence et de concertation. En plus, elle consacre l’engagement ferme du DAGL à fonder ses décisions sur des données fiables et actualisées. Pour Bossa Makagni-Amélété, directrice de la planification stratégique et de l’urbanisme, cette cartographie est bien plus qu’un outil technique : elle se présente comme une véritable boussole pour construire une ville à taille humaine, où chaque quartier compte et chaque citoyen trouve pleinement sa place.

 

En somme, avec cet outil révolutionnaire, le Grand Lomé se dote d’une vision claire pour son développement futur. Cette cartographie géospatiale offre aux autorités locales la capacité d’agir de manière proactive, et non plus seulement réactive, face aux défis urbains. À mesure que la capitale togolaise poursuit son expansion, l’intégration de ces données dans les politiques publiques constituera l’épreuve décisive pour faire passer l’ambition d’une métropole inclusive et durable du concept à la concrétisation pour ses citoyens.

La Chine renouvelle sa confiance dans le leadership togolais

Faure Gnassingbé reçoit la nouvelle ambassadrice de Chine : un partenariat stratégique en plein essor

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Dans les salons officiels du palais du Conseil, une rencontre diplomatique d’envergure a marqué le jeudi 31 juillet : le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience Madame Wang Min, nouvelle ambassadrice de la République populaire de Chine près le Togo. Ce tête-à-tête, hautement symbolique, scelle une volonté commune de renforcer les liens entre Lomé et Pékin, dans un contexte mondial en quête de stabilité et de coopération durable.

Le Président Faure Gnassingbé reçoit l’ambassadrice Wang Min, nouvel élan stratégique entre le Togo et la Chine pour la paix régionale, le développement durable et un partenariat aux retombées concrètes pour les populations.

Un dialogue au service des peuples : la nouvelle ère de coopération

 

Au cœur des échanges a figuré la consolidation du partenariat sino-togolais, désormais élevé au rang de coopération stratégique globale depuis le Forum Chine-Afrique (FOCAC) de 2024. De fait, ce cadre renouvelé vise à intensifier les projets conjoints dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la gouvernance et les politiques sociales. L’ambassadrice a d’ailleurs souligné que les engagements pris lors du sommet portent déjà leurs fruits, avec des retombées concrètes pour les populations des deux pays.

 

Une diplomatie active saluée par la Chine

 

Madame Wang Min a transmis au Président du Conseil les salutations officielles du Président Xi Jinping et du Premier ministre Li Qiang, tout en saluant la convergence de vues entre les deux chefs d’État. Par ailleurs, elle a mis en lumière le rôle actif du Togo dans les affaires régionales, saluant la diplomatie de Faure Gnassingbé comme un levier de paix et de développement dans le Sahel et au-delà.

 

Une alliance face aux tempêtes mondiales

 

Dans un monde en mutation, marqué par des crises multiples et des tensions géopolitiques, la Chine réaffirme sa volonté de collaborer étroitement avec le Togo et les instances internationales pour promouvoir la paix, la stabilité et un développement inclusif. Ainsi, l’ambassadrice a insisté sur l’importance d’un dialogue constant et d’une coopération pragmatique pour relever les défis planétaires, renforçant l’idée d’une vision partagée du progrès.

Chine- Togo : L’histoire, socle d’un partenariat exemplaire

 

Depuis l’établissement de leurs relations en 1972, le Togo et la Chine cultivent une entente solide, fondée sur le respect mutuel et une vision commune du progrès. Cette audience, bien plus qu’un simple protocole, s’inscrit donc dans une tradition de dialogue régulier entre les deux nations, visant à consolider une alliance qui se veut exemplaire sur le continent africain.

En somme, cette audience marque l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations entre Lomé et Pékin, signalant une intensification des échanges et un alignement stratégique face aux enjeux mondiaux et régionaux. À l’heure où les alliances internationales se réinventent, cette rencontre de haut niveau pourrait jeter les bases d’un cadre de coopération pérenne et harmonieux, inspirant ainsi de nombreux États africains aspirant à renforcer leur influence sur l’échiquier mondial.

L’école contre la corruption : le Togo lance sa révolution citoyenne

Togo : l’école, nouveau rempart contre la corruption avec un projet éducatif ambitieux 

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Au Togo, la lutte contre la corruption s’invite désormais directement dans les salles de classe. Le 29 juillet 2025, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), en partenariat avec les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a donné le coup d’envoi d’un projet novateur à Lomé : intégrer l’éducation à l’éthique et à la citoyenneté dans les programmes scolaires. Doté d’un budget significatif de 650 millions de FCFA, ce programme, qui s’étendra jusqu’en 2028, ambitionne de forger une génération de citoyens intègres, dès le plus jeune âge.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

Une révolution éducative pour un Togo plus éthique et prospère

 

Face à un fléau qui freine considérablement le développement économique et social, le Togo fait un pari audacieux : prévenir la corruption en cultivant les valeurs fondamentales d’intégrité, de responsabilité et de civisme chez les jeunes.

« L’école est le creuset où se forment les consciences. C’est là que nous devons semer les graines de la probité pour bâtir une société juste et résiliente », a déclaré Kimelabalou Aba, président de la HAPLUCIA, lors de la présentation du projet le 29 juillet à Lomé.

Ce programme, activement soutenu par le ministre de l’Enseignement Technique, Isaac Tchiakpé, vise à transformer les mentalités en intégrant des notions d’éthique de manière transversale dans les cursus scolaires, du primaire à l’université.

Dès la rentrée scolaire 2025-2026, une phase pilote sera lancée dans plusieurs établissements stratégiques des régions de Lomé et Kara. Au niveau secondaire, les lycées de Légbassito et d’Adidogomé (enseignement technique) dans le Grand Lomé, ainsi que le Lycée Kara Sud et le Centre Régional d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle (CRETF) de Kara, serviront de véritables laboratoires pour ce projet ambitieux. À l’échelle supérieure, l’Université de Lomé, l’École Nationale d’Administration (ENA) et la Faculté de Droit de l’Université de Kara expérimenteront des modules spécifiques.

« Nous voulons des citoyens qui comprennent l’importance du bien commun et rejettent la corruption sous toutes ses formes », a souligné le ministre Tchiakpé, mettant l’accent sur une citoyenneté active et responsable.

Un plan stratégique sur quatre ans pour un impact durable

 

Doté d’un financement précis de 650 426 606 FCFA, ce projet s’étalera de janvier 2025 à juillet 2028 et suivra cinq étapes clés pour garantir son succès et sa généralisation. Premièrement, la mise en place d’un comité de pilotage robuste, suivie de l’élaboration de contenus pédagogiques innovants. Ensuite, une phase de test rigoureuse, puis une extension progressive avant une généralisation nationale à partir de 2027-2028. Deux approches complémentaires sont prévues : une intégration des notions d’éthique dans les matières existantes pour les écoles primaires et secondaires, et des modules spécifiques conçus pour les niveaux technique, professionnel et universitaire. En outre , des formations approfondies pour les enseignants, des campagnes de sensibilisation à grande échelle et un suivi rigoureux garantiront la réussite de cette initiative nationale.

S’inspirant de modèles scandinaves, où l’intégrité est une norme sociale profondément ancrée, le Togo mise sur une transformation culturelle profonde plutôt que sur une approche uniquement répressive.

« Il ne s’agit pas seulement de punir, mais de prévenir en éduquant. Un enfant qui grandit avec des valeurs d’honnêteté devient un adulte qui agit naturellement pour le bien commun », a expliqué Kimelabalou Aba, citant des exemples internationaux réussis comme preuve de l’efficacité de cette stratégie proactive.

 

Une mobilisation nationale essentielle : média et société civile en première ligne

 

La HAPLUCIA a insisté sur le rôle central des médias et de la société civile pour faire de ce projet une véritable cause nationale. Lors d’une conférence de presse organisée le 29 juillet à l’hôtel Concorde de Lomé, les autorités ont convié une cinquantaine de journalistes  pour relayer cette initiative majeure. « Vos plumes, vos micros et vos caméras sont des outils puissants pour éveiller les consciences et mobiliser la population », a lancé le président de la HAPLUCIA, appelant à une appropriation collective du programme. Parents, enseignants et communautés locales sont également invités à s’impliquer activement pour garantir le succès durable de cette réforme sociétale.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large du gouvernement togolais qui, sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, a fait de la bonne gouvernance un pilier fondamental de la Feuille de route 2020-2025. En complément, des actions concrètes comme la formation continue du personnel judiciaire ou la digitalisation progressive des services publics renforcent significativement la lutte contre la corruption. Le Togo, en tant que signataire des conventions de l’ONU et de l’Union africaine contre ce fléau, entend ainsi se positionner comme un modèle régional en matière de probité et de transparence.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

L’Éducation : le pari gagnant du Togo pour un avenir sans corruption

 

En ciblant l’école comme terrain privilégié de cette transformation, le Togo fait le choix d’une stratégie à long terme, la plus efficace pour un changement profond.

« La corruption se combat dès l’enfance, car c’est à cet âge crucial que se forgent les réflexes éthiques et les valeurs morales », a résumé Isaac Tchiakpé, soulignant l’importance stratégique de cette approche préventive.

En formant des citoyens responsables, conscients de leurs droits et de leurs devoirs, le pays aspire à construire une société plus équitable, plus juste et, in fine, plus prospère.

À la veille du lancement de la phase pilote dans les établissements de Lomé et Kara, l’attention se cristallise autour de ces deux villes, appelées à incarner les prémices d’une transformation éducative porteuse d’un Togo renouvelé, fondé sur l’intégrité et le civisme. Ce programme scolaire incarne bien plus qu’un simple projet d’apprentissage : il symbolise l’espérance d’un peuple, gravée dans les cahiers des élèves, et promet un avenir où la probité s’imposera comme norme.