Lomé : Le coup d’envoi de l’atelier de la société civile du PO

Lomé, 1er octobre 2024- la capitale togolaise s’est animée avec le début de l’atelier de la société civile du Partenariat de Ouagadougou. Cet événement, qui se déroulera du 1er au 3 octobre, réunit des acteurs clés de la société civile et des leaders religieux issus des neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou.

Par ailleurs, son objectif est de créer un espace de dialogue et d’échange sur les enjeux cruciaux de la Planification Familiale (PF) et de la Santé Reproductive dans la région. Wendwaoga Compaore, Directeur Régional Access Collaborative pour les pays francophones de Jhpiego, est parmi les participants influents qui contribueront aux différentes sessions programmées.

 L'atelier de la société civile du Partenariat de Ouagadougou a ouvert ses portes à Lomé, au Togo, pour trois jours de débats animés Dynamisme et collaboration de la société civile  à Lomé

En plus, l’atelier vise à renforcer les liens et la collaboration entre les différents acteurs, afin d’aborder ensemble les défis et les perspectives liés à la Santé Reproductive et à la Planification Familiale. Les discussions porteront sur des sujets variés, allant de l’accessibilité des services de PF à l’intégration des pratiques traditionnelles et religieuses dans les programmes de santé. Ce rassemblement est une occasion unique pour les participants de partager leurs expériences, de discuter des meilleures pratiques et d’élaborer des stratégies communes pour l’avenir.

L’importance de cet atelier ne peut être sous-estimée, car il représente un pas en avant significatif dans la lutte pour l’amélioration de la santé reproductive et le bien-être des populations dans la région. Avec la participation de figures éminentes telles que Wendwaoga Compaore, l’événement promet d’être un carrefour d’idées innovantes et de solutions pratiques qui façonneront l’avenir de la Planification Familiale en Afrique de l’Ouest.

En somme, l’atelier de Lomé témoigne de la volonté des pays membres du Partenariat de Ouagadougou de renforcer leur collaboration pour améliorer la santé reproductive et la planification familiale dans la région.

Togo : Un plaidoyer pour une coalition anti-Daech plus cohérente

Washington, 1er octobre 2024 –Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey, a marqué de sa présence la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue le 30 septembre à Washington, D.C.

Cette rencontre, qui a réuni des représentants d’une quarantaine de pays, a été l’occasion de célébrer le dixième anniversaire de la Coalition et d’évaluer l’efficacité des efforts internationaux dans la lutte contre le Daech. Le ministre Dussey a profité de cette plateforme pour rappeler l’engagement du Togo, qui a rejoint la coalition l’année précédente, en faveur d’une action transnationale et internationale plus efficace contre l’État islamique.

Le Togo appelle à une fonte de la coalition anti-Daech pour une meilleure efficacité sur le terrain

Dans son discours, M. Dussey a mis l’accent sur la nécessité d’une plus grande cohérence et transparence dans les stratégies internationales, soulignant que le Togo, confronté à des attaques terroristes sporadiques dans sa région septentrionale depuis trois ans, compte sur ces principes pour renforcer la lutte.

Il a également exprimé une préoccupation partagée par de nombreuses populations de la région, qui doutent de la sincérité de certains partenaires internationaux dans la coopération contre le terrorisme. Selon lui, cette méfiance sape la légitimité de la lutte et appelle à une réflexion sur les principes de précaution, de prudence, de transparence et de responsabilité dans les interventions en Afrique.

Enfin, le ministre a insisté sur l’importance de l’Alliance des États du Sahel, composée de pays tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, comme partenaires clés dans la lutte contre l’État islamique et le terrorisme international sur le continent africain.

Il a conclu en affirmant que l’efficacité de la riposte contre le Daech en Afrique de l’Ouest et au Sahel ne peut être assurée sans l’implication de ces nations, malgré les changements géopolitiques actuels. L’appel de M. Dussey pour une coalition plus unie et transparente résonne comme un message fort à l’adresse de la communauté internationale, à un moment où la solidarité mondiale est plus nécessaire que jamais pour combattre le fléau du terrorisme.

Lomé : Les opérateurs de télécoms sur la sellette des tarifs

Lomé, 1er octobre 2024 – Bonne nouvelle pour les consommateurs de télécommunications à Lomé ! Selon une étude récente de l’ARCEP, la satisfaction globale envers les services proposés par les opérateurs est en augmentation. Cependant, si les clients se montrent plus satisfaits de la qualité des services, ils continuent de grogner sur les tarifs qu’ils jugent trop élevés.

Cette enquête, qui a sondé plus de 15 000 personnes, révèle un notable des services mobiles et internet fixe. Les opérateurs semblent avoir entendu les appels des consommateurs et ont déployé des efforts pour améliorer la qualité de leurs réseaux et l’étendue de leur couverture.

Des progrès notables, mais des défis sur les tarifs persistants

Malgré ces avancées, les tarifs restent un point de crispation. Un grand nombre de consommateurs estiment que les prix pratiqués par les opérateurs sont excessifs, notamment pour les services supplémentaires comme Tmoney. Cette situation met en évidence un dilemme pour les opérateurs : comment concilier la nécessité d’investir dans leurs réseaux pour offrir des services de qualité et la pression des consommateurs pour des tarifs plus abordables ?

L’ARCEP appelle à une suite

Face à ces résultats mitigés, l’ARCEP invite les opérateurs à poursuivre leurs efforts pour améliorer la qualité de leurs services et à adapter leurs offres tarifaires aux besoins des consommateurs. L’autorité de régulation souligne également l’importance de lutter contre les pratiques commerciales déloyales, comme la vente non réglementée de cartes SIM, qui portent atteinte aux droits des consommateurs.

Un enjeu majeur pour l’avenir des télécoms

La question des tarifs est un enjeu crucial pour l’avenir du secteur des télécommunications. Elle conditionne non seulement la satisfaction des consommateurs, mais aussi le développement numérique du pays. Les opérateurs devront trouver des solutions innovantes pour proposer des offres attractives tout en assurant la pérennité de leurs activités.

Les clés de la réussite

Pour répondre aux attentes des consommateurs, les opérateurs pourraient envisager :

  • Une plus grande transparence sur la tarification : Les consommateurs ont besoin de comprendre clairement ce qu’ils payent.
  • Des offres plus personnalisées : Les opérateurs pourraient développer des offres adaptées aux différents profils de consommation.
  • Une meilleure qualité de service : La couverture réseau doit être améliorée, notamment dans les zones rurales.
  • Une communication plus efficace : Les opérateurs doivent mieux informer les consommateurs sur leurs offres et leurs services.

En répondant à ces défis, les opérateurs pourront renforcer leur relation avec les consommateurs et contribuer à l’essor du numérique au Togo.

NanaTech lance un appel à candidatures pour un poste de direction

Lomé, 1er octobre 2024 – Une opportunité exceptionnelle s’ouvre pour les passionnés d’entrepreneuriat féminin et les experts en transformation numérique au Togo. NanaTech, une initiative avant-gardiste du gouvernement togolais, annonce la recherche d’un Directeur ou d’une Directrice de Programme pour rejoindre son équipe. En effet, ce poste clé offre la chance de contribuer significativement à l’essor des compétences numériques des femmes togolaises et à leur rayonnement sur la scène entrepreneuriale africaine et internationale.

Le Ministère de l’Économie numérique et de la Transformation Digitale (MENTD) recherche un nouveau gestionnaire pour son projet

Le programme NanaTech, porté par le Ministère de l’Économie numérique et de la Transformation Digitale (MENTD) et incubé au DjantaTech Hub, est au cœur de la stratégie nationale visant à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat féminin dans le secteur numérique. Le rôle du Directeur de Programme sera d’orchestrer les diverses initiatives de NanaTech, assurant ainsi une mise en œuvre efficace et dynamique des projets qui façonneront l’avenir numérique du Togo.

Par ailleurs, la personne sélectionnée devra faire preuve d’une expertise approfondie dans la gestion de programmes complexes, posséder des qualités de leadership éprouvées et une connaissance pointue des technologies émergentes. Elle aura aussi  pour mission de superviser le développement et l’exécution de projets novateurs, tout en accompagnant les femmes entrepreneures togolaises vers l’excellence.

Les postulants intéressés doivent se référer à l’Avis à Manifestation d’Intérêt disponible sur le site du gouvernement afin d’obtenir toutes les informations concernant le poste. Les postulants à ce poste stratégique ont jusqu’au 7 octobre 2024 pour soumettre leur candidature, ce qui leur donne une opportunité de préparer une candidature solide et réfléchie.

NanaTech, le catalyseur de l’entrepreneuriat féminin au Togo

Nan Tech se positionne comme un tremplin pour les femmes dans le numérique, offrant un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Avec le soutien du gouvernement togolais et la collaboration de partenaires stratégiques, Nana Tech aspire à devenir un modèle de réussite dans la région et au-delà, en mettant en lumière le potentiel et le talent des femmes togolaises dans le secteur numérique.

En somme, l’engagement de NanaTech envers l’excellence entrepreneuriale et la transformation numérique est un appel à action pour tous les leaders et innovateurs désireux de faire une différence. Le futur Directeur ou Directrice de Programme aura l’opportunité unique de façonner l’avenir numérique du Togo et de contribuer à un changement positif durable pour les femmes entrepreneures du pays.

Ne manquez pas cette chance de devenir un acteur clé dans le mouvement de l’entrepreneuriat féminin au Togo et de laisser une empreinte indélébile dans le secteur numérique africain et mondial.

Une jeune juriste couronnée « Ambassadrice Communes Grand Lomé »

Lomé, 01 octobre 2024 –Eslie Lootiye M’Belou, une jeune juriste passionnée par les droits des femmes, a été sacrée « Ambassadrice Commune Grand Lomé » lors de la grande finale du concours d’excellence, vendredi dernier. Son projet, axé sur l’importance de l’acte de mariage pour les femmes, a séduit le jury et le public.

Organisée dans le cadre de la deuxième édition du concours, cette cérémonie a mis en lumière le talent et l’engagement de trois candidats : Eslie Lootiye M’Belou de la commune d’Agoè Nyivé 1, Ayélé Dénise Péniel Amouzou de la commune d’Agoè Nyivè 2 et Afi Judith Amevor de la commune Golfe 5. Le thème de cette année, « Accessibilité des actes d’état civil », a offert aux participants l’opportunité de proposer des solutions concrètes pour améliorer la situation des femmes.

Une jeune juriste togolaise, passionnée par les droits des femmes, a remporté le concours "Ambassadrice Communes Grand Lomé"La juriste Eslie Lootiye M’Belou s’engage pour les Droits des femmes

C’est avec émotion que la jeune juriste Eslie Lootiye M’Belou a reçu sa couronne. Son projet, qui vise à sensibiliser les femmes sur l’importance de l’acte de mariage et à les protéger aussi contre les injustices liées à l’héritage, a suscité un vif intérêt. « Je suis déterminé à faire de ce projet une réalité », a-t-elle déclaré, visiblement émue.

Son ambition ne s’arrête pas là. La jeune lauréate souhaite étendre son initiative à d’autres communes pour toucher un plus grand nombre de femmes vulnérables. « Je vais commencer par ma commune, puis j’espère pouvoir toucher les autres », a-t-elle souligné.

Une jeune juriste togolaise, passionnée par les droits des femmes, a remporté le concours "Ambassadrice Communes Grand Lomé"Un soutien fort des autorités et du public

Ekouévi Jacques, directeur général de l’événement, s’est réjoui du succès de cette deuxième édition. Il a assuré que les projets des lauréats, notamment celui d’Eslie, bénéficieront d’un accompagnement pour leur mise en œuvre. « Les autorités sont prêtes à collaborer avec les lauréates pour concrétiser leurs projets », a-t-il affirmé.

Grâce à des initiatives comme celle-ci, la voix des femmes se fait de plus en plus entendre et leur impact sur la société ne cesse de croître. Eslie Lootiye M’Belou, en sa qualité de nouvelle Ambassadrice, jouera un rôle clé dans la promotion des droits des femmes au Togo. Sa mission consistera à défendre activement ces droits et à œuvrer pour l’égalité des sexes dans le pays.

En somme, le concours « Ambassadrice Communes Grand Lomé » a mis en lumière le talent et l’engagement de nombreuses femmes. Il est désormais temps de transformer ces belles paroles en actions concrètes. Chacun d’entre nous peut contribuer à bâtir une société plus juste et égalitaire en soutenant ces initiatives et en encourageant les femmes à faire entendre leur voix.

Togo : Un nouveau souffle pour la justice de proximité

Lomé, le 3o septembre 2024  Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa quête d’une justice plus accessible et plus proche des citoyens. Huit nouvelles maisons de justice vont bientôt voir le jour dans des régions souvent dépourvues de services judiciaires de proximité. En effet, cette annonce, faite par le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, lors des journées d’immersion à Sanguéra, marque une avancée significative dans la réforme du système judiciaire togolais.

Ces nouvelles infrastructures, qui s’ajouteront aux 16 déjà existantes, seront appliquées dans des zones rurales et reculées, comme Ségbé, Djagblé, Aképé, Kougnohou et dans la région des Savanes. Pour les habitants de ces régions, souvent éloignés des tribunaux et confrontés à des difficultés pour faire valoir leurs droits, cette initiative est une véritable bouffée d’oxygène.

Une justice à portée de main

Les maisons de justice, nées en 2018, ont pour mission de régler les petits litiges à l’amiable, grâce à la médiation et à la conciliation. Elles offrent ainsi une alternative plus rapide et moins coûteuse aux procédures judiciaires classiques. En 2023, plus de 4500 affaires ont été traitées dans ces structures, témoignant de leur succès et de la confiance qu’elles inspirent aussi aux citoyens.

« C’est une révolution silencieuse qui est en train de se produire dans nos campagnes », confie un habitant de Djagblé. « Avant, pour un petit différend avec un voisin, il fallait se rendre dans une grande ville, perdre du temps et de l’argent. Maintenant, la justice viendra à nous. »

Un enjeu de paix sociale

En se rapprochant de la justice des citoyens, le gouvernement togolais vise à renforcer la paix sociale et la cohésion nationale. Par ailleurs, les questions foncières ou les différends familiaux provoquent souvent des conflits locaux qui peuvent dégénérer rapidement si on ne les résout pas de manière rapide et équitable. Les maisons de justice offrent ainsi un cadre neutre et sécurisé pour trouver des solutions consensuelles, entraînant ainsi l’escalade des tensions.

Un défi à relever

Si l’initiative est louable, elle ne va pas sans poser de défis. La formation des médiateurs, la sensibilisation des populations et l’équipement des maisons de justice sont autant d’éléments essentiels pour assurer le succès de ce projet à long terme. Le gouvernement devra également veiller à garantir la pérennité de ces structures en leur allouant les moyens nécessaires.

Un modèle à suivre

L’expérience togolaise pourrait inspirer d’autres pays africains confrontés aux mêmes enjeux. En mettant sur la justice de proximité, le Togo montre la voie à suivre pour rendre la justice plus accessible et plus efficace, au bénéfice de tous les citoyens.

L’extension du réseau des maisons de justice au Togo marque une avancée significative dans la quête d’une justice plus accessible et plus humaine. En offrant une alternative aux procédures judiciaires classiques, ces structures contribuent également à renforcer le lien de confiance entre les citoyens et les institutions. Si les défis restent nombreux, notamment en termes de financement et de formation, l’enthousiasme des populations et l’engagement des autorités laissent présager un avenir prometteur.

Togo : Acte de violence inouïe

Lomé, le 30 septembre 2024  – Le dimanche après-midi, une réunion publique organisée par l’opposition togolaise a été violemment perturbée, entraînant des agressions physiques et des destructions matérielles. Le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, en séjour à Lomé pour ses activités parlementaires, figure parmi les sept blessés.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna, Une réunion sous haute tension

Initialement, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) avait prévu d’organiser une rencontre dans la Salle Monseigneur Cessou de la Paroisse Saint-Augustin d’Amoutiévé, un espace pour lequel ils avaient réservé et effectué le paiement nécessaire. Toutefois, confrontée à la pression des autorités togolaises, Le Secrétaire de la Paroisse a informé la DMP le 27 septembre, par un appel téléphonique, que la salle n’était désormais plus disponible pour leur usage.

Dans le même temps, le bureau du parlement de la CEDEAO a fait part à M. Sagna, par le biais d’une convocation, qu’un courrier émanant du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle du Togo, faisait état de sa participation à une réunion non autorisée. En outre, il est important de noter que le ministre n’a pas formellement informé les organisateurs de l’interdiction de cette réunion.

Face à l’indisponibilité de la salle paroissiale, la Direction des Mouvements Populaires (DMP) a décidé de maintenir la réunion tout en la transférant au siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).Malheureusement, peu après le début de la réunion, marqué par l’ouverture de la députée togolaise Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et l’intervention de Guy Marius Sagna, des perturbateurs ont provoqué un désordre, en jetant des chaises vers la table d’honneur, seulement dix minutes après le commencement de la rencontre.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna,Chaos et violence

La situation est rapidement devenue chaotique. Des assaillants, apparemment infiltrés parmi les spectateurs, ont saccagé du matériel de sonorisation, des enregistreurs de journalistes et des téléphones portables, les jetant dans un puits. Ils ont aussi endommagé des véhicules stationnés à proximité en brisant les vitres avec des parpaings. Au milieu du tumulte, des agresseurs ont ciblé Guy Marius Sagna, lui infligeant des blessures à la tête et au bras. Des militants ont transporté l’homme blessé sur leur dos jusqu’à une clinique voisine pour qu’il reçoive des soins.

La député togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson Acte de violence : Un bilan lourd

Le bilan fait état d’au moins sept blessés, dont Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, son chauffeur, et un journaliste d’une radio locale.  Par ailleurs, les organisateurs affirment que des individus payés par le président Faure ont orchestré l’agression pour perturber l’événement. Ces agresseurs ont semé également  la panique dans les rues du quartier de Bè en quittant les lieux à visage découvert.

Témoignages poignants et Réactions

La députée togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson a témoigné de l’agression subie avec Guy Marius Sagna, soulignant que « On voyait qu’ils étaient capables de nous tuer ». Par ailleurs, le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, a déclaré avoir été frappé comme un ballon de football. De son côté, Mimi Touré, envoyée spéciale du Chef de l’Etat sénégalais, a exprimé son indignation face à cette agression, marquant ainsi l’unité des réactions face à cet événement.

En bref, cet acte de violence soulève des questions sur la sécurité des opposants politiques et la liberté d’expression au Togo. Les autorités togolaises et les organisations internationales observent de près cette situation. Il est incertain quelles mesures elles prendront pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité des citoyens engagés dans des activités politiques.

Le Togo et la Banque mondiale renforcent leur coopération

Lomé, 27 septembre 2024 – Le Togo a franchi une nouvelle étape dans sa collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale. Lors d’une revue conjointe tenue hier jeudi, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à accélérer la mise en œuvre des projets de développement, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.

Présidée par Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et Gouverneur du Togo auprès du Groupe de la Banque mondiale, cette rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement des différents projets financés par l ‘institution financière internationale.

Le partenariat entre le Togo et la Banque mondiale se renforce avec un nouveau financement visant à soutenir les réformes dans le pays.Un partenariat fructueux et des ambitions élevées

Le ministre a salué l’excellence de la coopération entre le Togo et la Banque mondiale, a souligné la forte mobilisation des ressources de cette dernière et les réformes engagées pour accélérer l’exécution des projets. « Cette revue est l’occasion de réaffirmer notre engagement commun à mettre en œuvre des projets à fort impact sur la vie des populations », a-t-elle déclaré.

En effet, le partenariat entre le Togo et la Banque mondiale connaît un essor sans précédent. L’engagement total de l’institution financière internationale en faveur du Togo s’élève aujourd’hui à 1,21 milliard de dollars US , contre seulement 174 millions de dollars US en 2017, soit une augmentation remarquable de plus de six fois en quelques années.

Cette mobilisation de ressources conséquentes témoigne de la confiance de la Banque mondiale dans les réformes engagées par le Togo et de son ambition de soutenir le pays dans sa transformation économique et sociale.

De son côté, Fily Sissoko, Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le Togo dans la mise en œuvre de ses stratégies de développement. Il a souligné les performances exceptionnelles du pays en matière de développement humain et les perspectives prometteuses offertes par le nouveau cadre de partenariat-pays 2025-2029.

Le partenariat entre le Togo et la Banque mondiale se renforce avec un nouveau financement visant à soutenir les réformes dans le pays.La Banque mondiale : Des actions concrètes pour un développement accéléré

Par ailleurs, Pour atteindre ces objectifs, les deux parties ont convenu de renforcer la gouvernance des projets, notamment en introduisant des contrats de performance et en mettant en place un dispositif de suivi renforcé. L’objectif est d’améliorer l’efficacité de la dépense publique et d’accélérer la réalisation des projets sur le terrain.

 En plus, le Togo bénéficiera également de l’accès au guichet pour la prévention et la résilience, qui permettra de mobiliser environ 315 millions USD pour soutenir la mise en œuvre du Programme d’urgence de la région des Savanes (PURS).

Le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Togo couvre des secteurs clés tels que les infrastructures, le développement durable, le développement humain et l’économie. Grâce à ce partenariat, le pays pourra bénéficier de financements importants pour soutenir la mise en œuvre de ses réformes et de ses investissements.

Les enjeux

Cette revue conjointe intervient dans un contexte marqué par de multiples crises. Le Togo et la Banque mondiale ont souligné l’importance d’adapter les stratégies pour faire face à ces défis et renforcer la résilience des populations.

En bref, Grâce à ce partenariat renforcé, le Togo dispose des moyens nécessaires pour accélérer sa transformation et améliorer les conditions de vie de ses populations. Les projets financés par la Banque mondiale visent à renforcer les infrastructures, à promouvoir le développement durable, à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à soutenir le secteur privé.

AVANCE-Togo : Vers une société plus inclusive pour tous

Lomé, 27 septembre 2024 –La Fédération Togolaise des Associations des Personnes Handicapées (FETAPH) a officiellement lancé, ce vendredi, le projet AVANCE-TOGO. Financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ce programme vise à améliorer la qualité de vie des personnes handicapées au Togo, en particulier les femmes et les jeunes.

D’une durée de trois ans et doté d’un budget de 1,5 million de dollars américains, soit environ 800 millions de FCFA, AVANCE-Togo s’articule autour de plusieurs axes : l’accessibilité aux infrastructures publiques, la formation professionnelle, la gestion inclusive des urgences humanitaires et l’accès à l’eau et à l’assainissement. Par ailleurs, l’objectif est de renforcer la résilience des personnes handicapées face aux chocs, tels que le changement climatique, et de promouvoir leur inclusion dans tous les aspects de la vie.

Un partenariat stratégique pour un Togo inclusif

La ministre chargée de l’Action sociale, Pr. Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné l’importance du projet AVANCE comme témoignage de l’engagement envers l’objectif de développement durable numéro 17. En outre, la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou a salué ce partenariat avec l’USAID, a souligné qu’il s’inscrivait pleinement dans la politique sociale du gouvernement togolais. « Ce projet est une preuve supplémentaire de notre engagement à bâtir un Togo inclusif, où chacun a sa place », a-t-elle déclaré. Pour son ministère, le projet AVANCE représente une stratégie de développement qui valorise l’équité, la justice sociale et la solidarité.

Pour le président du conseil d’administration de la FETAPH, Akakpo-Numado Enyonam, ce projet représente une avancée majeure pour les personnes handicapées au Togo. « Nous comptons sur la collaboration de tous les acteurs pour réussir ce projet et améliorer les conditions de vie de nos membres », a-t-il souligné.

 Un projet à fort impact

AVANCE-TOGO va également bénéficier à plus de 1775 personnes handicapées, dont plus de 50 % sont des femmes. Le projet couvre l’ensemble du territoire national et s’appuiera sur un réseau d’associations de personnes handicapées.

Ce nouveau projet fait suite à un précédent partenariat entre la FETAPH et l’USAID, qui avait permis d’atténuer les impacts de la pandémie de COVID-19 sur les jeunes handicapés et leurs familles.

En bref, le lancement du projet AVANCE-TOGO marque une étape importante dans la lutte pour l’inclusion des personnes handicapées au Togo. Grâce à ce partenariat avec les États-Unis, le Togo se rapproche de son objectif de construire une société plus juste et équitable pour tous.

La Chine fête son anniversaire en grande pompe au Togo

Lomé, 27 septembre 2024 – L’ambassade de Chine au Togo a célébré en grande pompe, hier jeudi, le 75ème anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. En effet, cette célébration a été l’occasion pour l’ambassadeur de Chine, Chao Weidong, de réaffirmer l’engagement de son pays envers l’Afrique et de souligner les perspectives prometteuses de la coopération sino-togolaise.

Dans son discours, l’ambassadeur a mis en avant les réalisations de la Chine depuis sa fondation et a présenté les grandes lignes de la politique étrangère chinoise. Il a notamment souligné l’importance accordée par Pékin à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité et à la promotion d’un ordre mondial plus juste et équitable.

Par ailleurs, il a affirmé son engagement envers les valeurs universelles partagées par tous, et sa détermination à réaliser trois projets clés liés au développement, à la sécurité et à la civilisation à l’échelle mondiale. M. Chao a exprimé la volonté de la Chine de soutenir un monde multipolaire caractérisé par l’égalité et l’ordre, et de promouvoir une globalisation économique inclusive qui tient compte des intérêts communs.

La Chine célèbre son 75ème anniversaire au Togo et renforce ses liens économiques et politiques avec le pays, marquant une nouvelle étape dans leur partenariat stratégique.Un partenariat stratégique renforcé entre la Chine et le Togo

Concernant les relations bilatérales entre la Chine et le Togo, Chao Weidong a rappelé la récente élévation de ces relations au rang de partenariat stratégique mondial. Il a souligné que cette nouvelle étape marquait le début d’une coopération plus étroite dans de nombreux domaines, tels que les infrastructures, l’agriculture et la connectivité.

Les échanges entre les deux chefs d’État lors du récent sommet sino-africain ont été évoqués, mettant en avant les nombreux accords signés et les projets de coopération en cours. L’ambassadeur a également insisté sur la volonté de la Chine de soutenir le développement économique et social du Togo.

Un avenir prometteur pour la coopération sino-togolaise

La réception s’est déroulée dans une ambiance festive, avec des discours, des projections et un toast à la santé des deux peuples. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à l’état des relations entre les deux pays et ont souligné les perspectives prometteuses de cette coopération.

En bref, cette célébration marque un nouveau chapitre dans l’histoire des relations entre la Chine et le Togo. Les deux pays semblent déterminés à renforcer leur partenariat et à relever ensemble les défis du XXIe siècle.