L’Assemblée nationale togolaise officialise ses commissions permanentes

Lomé, le 6 décembre 2024 – L’Assemblée nationale togolaise a franchi une nouvelle étape dans son organisation en procédant le jeudi à la ratification officielle de ses neuf commissions permanentes. En effet, cette décision, prise à l’unanimité des députés présents et sous la présidence de Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, marque le début d’une nouvelle dynamique parlementaire.

Les commissions permanentes, véritables rouages du processus législatif, vont désormais se pencher sur des thématiques aussi variées que les droits de l’homme, l’économie, la défense, l’environnement ou encore la santé. Chacune d’entre elles est présidée par un député élu par ses pairs et aura pour mission d’examiner en profondeur les projets de loi, les rapports du gouvernement et les questions d’intérêt général pertinentes de son domaine de compétence.

Le Parlement togolais se structure pour une meilleure efficacité : les commissions permanentes sont désormais désormais installées.Une organisation renforcée au service du peuple

Cette structuration en commissions permettra à l’Assemblée nationale de renforcer son rôle de représentation nationale et de contrôle de l’action gouvernementale. Les députés pourront ainsi approfondir leur expertise dans des domaines spécifiques et apporter des contributions plus éclairées aux débats.

Parmi les neuf commissions créées, on retrouve notamment :

  • La Commission des lois constitutionnelles

La commission présidée par TCHALIM Tchitchao a pour mission l’examen des textes législatifs majeurs, incluant les lois constitutionnelles, organiques, référendaires et électorales. Elle s’occupe également du droit administratif, de l’organisation judiciaire, du droit civil, commercial et pénal, en plus des pétitions et de la gestion administrative et territoriale de l’État.

  • La Commission des droits de l’homme

Sous la présidence de Wonyra Kossivi, la Commission promeut la démocratie, défend les droits humains, garantit les libertés publiques et assure l’équité entre les genres.

  • La commission de la défense : président ATCHOLI Aklesso

Le Parlement togolais se structure pour une meilleure efficacité : les commissions permanentes sont désormais désormais installées.les commissions de Finance et de coopération 

  • La Commission des finances et du développement économique

L’honorable SEMODJI Mawussi Djossou, à la tête de cette commission, dirige les travaux de contrôle des finances publiques, d’évaluation de la politique monétaire et budgétaire et de régulation des secteurs clés de l’économie.

  • Commission des relations extérieures et de la coopération : président ANATE Koumealo
  • Commission de l’environnement et des changements climatiques

Guidée par l’honorable NADJO N’LADON, la Commission œuvre pour la protection de l’environnement et la gestion responsable des ressources naturelles.

  • Commission agropastorale, de l’aménagement du territoire et du développement local : président ADOYI Esso-Wavana Ahmed

Le Parlement togolais se structure pour une meilleure efficacité : les commissions permanentes sont désormais désormais installées.Éducation et santé

  • Commission de la santé, de la population et de l’action sociale

Sous la direction de KOMBATE Dametoti, cette commission a pour mission de promouvoir la santé, la famille et la solidarité, ainsi que de protéger les droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables.

  • Commission de l’éducation, de la communication et du développement socioculturel : président HODIN Eké Kokou

Par ailleurs, conformément au règlement intérieur, chaque Commission a un bureau composé de cinq membres : un président, un vice-président et deux rapporteurs. Cette élection a lieu après la constitution de la commission et sur convocation du Président de l’Assemblée nationale.

En somme, la création de ces commissions permanentes est un signal fort envoyé aux citoyens togolais. Elle témoigne ainsi de la volonté des élus de travailler de manière plus efficace et de répondre aux attentes de la population. Les prochaines semaines et les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de cette nouvelle organisation sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Togo : bientôt les élections sénatoriales

Lomé, le 5 décembre 2024 – Le gouvernement togolais a annoncé hier la date des prochaines élections sénatoriales, marquant un tournant historique pour la démocratie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Prévues pour le dimanche 2 février 2025, ces élections inaugureront la mise en place de la seconde chambre du Parlement togolais, une étape clé dans la transition vers la Vᵉ République et son régime parlementaire.

Les élections sénatoriales : préparatifs intenses des partis politiques pour

En effet, cette annonce survient alors que les partis politiques et les candidats indépendants se préparent intensément, voyant dans cette date une opportunité de se lancer dans la course électorale et de rallier l’électorat à leur cause.

La campagne électorale débutera officiellement le 17 janvier 2025 à minuit et s’étendra jusqu’au 31 janvier à 23 h 59, offrant aux candidats une fenêtre de deux semaines pour convaincre les électeurs de leur vision pour l’avenir du Togo.

Le gouvernement a également précisé les modalités financières de cette élection, avec un cautionnement de 300 000 FCFA pour les candidats masculins et de 150 000 FCFA pour les candidates féminines. Les prétendants au Sénat devront verser ce montant au Trésor public dans les 48 heures suivant la publication de la liste provisoire des candidats, soulignant l’importance de l’équité et de la responsabilité financière dans le processus électoral.

Ces premières élections sénatoriales représentent une avancée majeure pour le Togo, qui s’apprête à renforcer son système législatif par l’introduction d’une chambre haute, promesse d’un débat politique plus riche et d’une représentation plus équilibrée des différentes voix de la société togolaise.

Alors que le pays s’apprête à franchir ce cap important, l’attention se tourne vers les candidats et les partis, dont les stratégies et les programmes passeront à la loupe des citoyens togolais. Avec l’espoir d’une forte participation électorale et d’un scrutin exemplaire, le Togo s’engage sur la voie d’une démocratie renouvelée.

La députée Abira Bonfoh en immersion au cœur de la 19ème Foire Internationale de Lomé

Lomé, le 5 décembre 2024 – Hier, la députée Abira Bonfoh a marqué de sa présence la 19ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé, qui se tient au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF TOGO 2000) du 22 novembre au 8 décembre 2024.

L’élue a arpenté les allées de la foire, visitant les nombreux stands des exposants nationaux et internationaux. Cette immersion lui a en effet permis de découvrir l’étendue de la production locale et de saluer l’ingéniosité des entrepreneurs togolais. Elle a également tenu à souligner la participation remarquable du Mali, pays invité d’honneur de cette édition.

La députée Abira Bonfoh a effectué une visite des stands de la 19e Foire internationale de Lomé, où elle a prodigué des conseils aux exposantsUn événement fédérateur

Par ailleurs, cette visite a été l’occasion pour la députée de féliciter les organisateurs pour la qualité de l’événement et de remercier tous les acteurs qui contribuent à son succès. « Je suis impressionnée par la diversité des produits et services présentés ici », a déclaré la députée. « Cette foire est une véritable vitrine du dynamisme économique de notre pays et de la sous-région. »

Abira Bonfoh a aussi remercié les organisateurs de l’événement pour leur professionnalisme et leur dévouement. « Je salue le travail remarquable des équipes qui ont œuvré pour la réussite de cette foire », a-t-elle souligné.

En marge de sa visite, la députée a appelé à la vigilance de tous, tant les exposants que les visiteurs. « Je souhaite à tous une foire réussie et invite chacun à respecter les mesures de sécurité mises en place », a-t-elle conclu.

La Foire Internationale de Lomé, un rendez-vous incontournable

Cette 19ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé confirme une nouvelle fois l’importance de cet événement pour le développement économique du Togo. En réunissant des acteurs économiques de divers horizons, la Foire favorise ainsi les échanges, les partenariats et les investissements.

En somme, la présence de l’honorable Abira Bonfoh à la Foire Internationale de Lomé témoigne de l’importance qu’elle accorde au développement économique du pays et à la promotion des entreprises locales. Son engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation s’inscrit pleinement dans les objectifs de cet événement majeur.

Kpalimé sous le choc : un crime effroyable endeuille la ville

Kpalimé, le 4 décembre 2024 Une lourde chape de plomb s’est abattue sur la ville de Kpalimé ces derniers jours. L’assassinat brutal d’un agent de sécurité, retrouvé gisant dans une mare de sang, a plongé la communauté dans une profonde tristesse et une vague d’insécurité.

C’est dans la matinée du 29 novembre dernier, près du pont de la gare routière de Kpadapé, que le corps sans vie de la victime a été découvert. Les premiers éléments de l’enquête révèlent un tableau macabre : la gorge de l’homme avait été creusée, laissant peu de place au doute quant à la violence du geste.

Un destin brisé à Kpalimé

Connu et apprécié de tous, l’agent de sécurité a travaillé au Bar Montalia, un établissement très présent du quartier Tsamé. La veille du drame, il avait passé une soirée festive avec des amis au bar Beijago, situé non loin du commissariat principal. C’est en rentrant chez lui à vélo, vers 23 heures, que ses agresseurs l’ont intercepté.

La nouvelle de sa mort a provoqué une onde de choc dans tout Kpalimé. Les clients du Bar Montalia, en particulier, sont inconsolables. « C’était un homme bon, toujours prêt à rendre service », confie un habitué, les yeux embués.

Une enquête en cours

Les autorités locales ont rapidement réagi en lançant une enquête approfondie. Les gendarmes sont à pied d’œuvre pour retrouver la trace de son meurtrier et mettre un terme à l’impunité. Si les motivations de ce crime restent encore floues, les habitants de Kpalimé ne cachent pas leur inquiétude.

Une ville meurtrie

Ce drame vient ternir l’image paisible de Kpalimé, une ville réputée pour sa douceur de vivre. Les habitants, traumatisés, appellent de leurs vœux un renforcement des mesures de sécurité.

L’assassinat de cet agent de sécurité est un rappel brutal de la réalité de la violence, même dans les endroits les plus calmes. Les autorités doivent désormais tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables et redonner la confiance aux populations.

 

Ogou 1: Un nouveau souffle pour l’égalité femmes-hommes

Ogou 1, le 4 décembre 2024Un pas de géant vient d’être franchi dans la promotion de l’égalité des genres au Togo. En effet, la commune d’Ogou 1 s’est dotée d’un nouveau centre de promotion féminine, d’un espace dédié à l’autonomisation des femmes et à la lutte contre les violences basées sur le genre.

Inauguré en grande pompe par le ministre de la Communication et des Médias, Yawa Kouigan, ce centre flambant neuf est le fruit d’un partenariat entre le Togo, l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Union européenne. Il s’inscrit dans un projet plus vaste visant à renforcer l’égalité femmes-hommes dans cinq communes du pays.

Ogou 1 inaugure un nouveau centre dédié à la promotion de l'égalité femmes-hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmesUn espace dédié aux femmes à Ogou 1

Doté de salles de formation et d’un bloc administratif, ce centre offre par ailleurs un cadre idéal pour accueillir et soutenir les femmes et les jeunes filles victimes de violences. Elles pourront bénéficier d’une écoute attentive et d’un accompagnement personnalisé.

Le centre sensibilisera la population en organisant des campagnes sur les droits des femmes et les conséquences des violences basées sur le genre. Il proposera des formations pour renforcer les compétences des femmes et les aider à s’insérer dans la vie économique. Enfin, il favorisera le dialogue en servant de lieu d’échange et de partage d’expériences pour toutes les femmes de la commune. Un engagement fort pour l’égalité

Ogou 1 inaugure un nouveau centre dédié à la promotion de l'égalité femmes-hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmesUn engagement fort pour l’égalité

En inaugurant ce centre, le Togo réaffirme son engagement en faveur de l’égalité des genres. Le pays dispose déjà d’un cadre juridique solide pour lutter contre les violences faites aux femmes, mais la création de ces centres est un élément clé pour mettre en œuvre ces dispositions sur le terrain.

« Ce centre est un catalyseur de la transformation sociale », a souligné Yawa Kouigan. Il permettra non seulement d’améliorer la condition des femmes, mais aussi de renforcer le tissu social et de contribuer au développement durable de la commune.

En somme, l’initiative d’Ogou 1 est un exemple à suivre pour les autres communes du Togo. En multipliant ce type d’actions, le pays pourra atteindre l’objectif d’une société plus juste et plus équitable pour tous.

 

Lomé, cœur battant de la coopération énergétique en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 4 décembre 2024 La capitale togolaise accueille, en ce jour, un événement d’envergure continentale : le premier Sommet de la Coopération Énergétique en Afrique de l’Ouest. Réunissant des chefs d’État, des experts, des investisseurs et des acteurs de la société civile, ce sommet vise à accélérer la transition énergétique de la région et à garantir un accès universel à l’énergie.

Lomé devient le cœur battant de l'énergie en Afrique de l'Ouest avec l'organisation du premier sommet dédié à la coopération énergétique Un enjeu majeur pour le développement

L’accès à l’énergie est un enjeu crucial pour le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest. C’est dans cette optique que le Togo a pris l’initiative d’organiser ce sommet. Victoire Dogbé, Première ministre, a souligné lors de son discours d’ouverture l’importance de trouver des solutions concrètes pour rendre l’énergie accessible, fiable et abordable pour tous. « L’accès à l’énergie est avant tout une question de justice sociale », a-t-elle déclaré.

Le Togo, un modèle à suivre

Le choix du Togo pour accueillir ce premier sommet n’est pas le fruit du hasard. Le pays s’est engagé depuis plusieurs années dans une politique ambitieuse de développement énergétique. Le taux d’électrification a connu une hausse significative grâce à des initiatives comme le fonds Tinga et le développement de sources d’énergie renouvelable. Le Togo est ainsi devenu un modèle pour la région en matière de transition énergétique.

Les enjeux du sommet

Les participants à ce sommet vont débattre de nombreux sujets, notamment :

  • Le financement des projets énergétiques 
  • Le développement des énergies renouvelables
  • L’accès à l’énergie pour tous
  • La coopération régionale

Ce sommet sur coopération énergétique marque une étape importante dans la transition énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Il témoigne de la volonté des pays de la région de travailler ensemble pour relever les défis énergétiques et construire un avenir plus durable.

 

Namibie : Netumbo Nandi Ndaitwah Première femme Présidente

Namibie, le 4 décembre 2024 – Dans une victoire historique, Netumbo Nandi-Ndaitwah a été élue première femme Présidente de la Namibie, marquant un tournant significatif dans l’histoire politique du pays. À l’âge de 72 ans, son élection est non seulement un triomphe personnel, mais aussi un symbole puissant pour les femmes partout en Afrique et dans le monde. Avec plus de 57 % des voix dès le premier tour, Nandi-Ndaitwah a démontré une popularité et un soutien remarquables de la part de la population namibienne.

Qui est Netumbo Nandi-Ndaitwah ?

 Figure politique namibienne de premier plan, Netumbo Nandi-Ndaitwah est née le 29 octobre 1952, elle a une longue carrière au sein du parti SWAPO et a occupé plusieurs postes ministériels avant de devenir vice-présidente, puis aujourd’hui présidente élue. Son expérience et son apport important à la politique namibienne lui valent la reconnaissance.

Une Campagne Axée sur le Changement

Sa campagne, centrée sur des questions de développement économique, d’égalité des sexes et de lutte contre la corruption, a eu un écho favorable avec les électeurs qui cherchent un changement positif et une nouvelle direction pour leur nation.

Son expérience en tant que diplomate et son engagement envers le service public ont été des facteurs clés dans sa victoire électorale. En tant que présidente, Nandi-Ndaitwah s’engage à poursuivre des politiques qui favorisent la croissance et la stabilité, tout en s’attaquant aux défis persistants tels que la pauvreté et le chômage.

Un triomphe apprécié à l’unanimité

Les réactions internationales à son élection ont été largement positives, avec des félicitations venant de dirigeants du monde entier. Cette élection est un pas en avant pour la représentation des femmes dans les hautes fonctions politiques, et beaucoup espèrent que cela inspirera d’autres pays à suivre l’exemple de la Namibie.

Nandi-Ndaitwah a remporté une victoire qui rappelle puissamment que l’âge ne constitue pas un obstacle à l’accomplissement de grandes choses et que la détermination ainsi que le soutien populaire peuvent briser le plafond de verre.

Alors que la Namibie se prépare à entrer dans une nouvelle ère sous la direction de Nandi-Ndaitwah, l’optimisme est palpable. Les citoyens attendent avec impatience les progrès que leur nouvelle Présidente apportera à la Namibie. Avec cette élection, Netumbo Nandi-Ndaitwah inscrit son nom dans l’histoire.

Togo : Faure Gnassingbé reçoit l’émissaire du Roi d’Eswatini

Lomé, le 3 décembre 2024 Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience ce jour Buthelezi Phila Wiseman, Ministre de la Fonction publique du royaume d’Eswatini, porteur d’un message spécial de Sa Majesté le Roi Mswati III.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Togo et l’Eswatini. Les deux pays ont réaffirmé leur volonté commune de travailler ensemble pour le développement de l’Afrique.

Un partenariat stratégique pour l’Afrique

Au cours de cet entretien, les discussions ont porté sur plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment :

  • Le renforcement de la coopération bilatérale : les deux pays ont convenu d’intensifier leurs échanges dans divers domaines tels que l’agriculture, l’environnement, l’économie maritime et le développement économique et social.
  • La mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine : le Togo et l’Eswatini ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’intégration africaine et ont convenu de travailler ensemble pour la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063.
  • La consolidation de la paix et de la stabilité en Afrique : le président Faure Gnassingbé a été félicité pour son rôle stratégique dans la consolidation de la paix et de la stabilité sur le continent africain.

Le soutien du Togo à la candidature de l’Eswatini

L’émissaire eswatini a également sollicité le soutien du Togo à la candidature du Royaume d’Eswatini au poste de commissaire de l’Union africaine, chargé de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable. Le Président Faure Gnassingbé a assuré l’Eswatini de son soutien pour cette candidature.

En somme, cette visite témoigne de la dynamique des relations entre le Togo et l’Eswatini et ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.

 

Togo : Une nouvelle cartographie pour booster la filière riz

Lomé, le 3 décembre 2024 – Le Togo vient de poser une pierre angulaire dans la construction d’une filière riz plus robuste et autonome. En effet, le pays a dévoilé ce lundi 2 décembre une cartographie détaillée de tous les acteurs impliqués dans la production, la transformation et la commercialisation du riz. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la création de la section nationale de l’observatoire du riz de la CEDEAO, marque un tournant décisif.

Une radiographie complète de la filière

Pendant deux jours, les principaux acteurs du secteur se sont réunis pour examiner de près cette cartographie. L’objectif est d’identifier les forces, les faiblesses et les opportunités de la filière rizicole togolaise. Cette analyse approfondie permettra aussi de mettre en place des stratégies ciblées pour améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz.

Un enjeu de souveraineté alimentaire

En plus, le choix du riz n’est pas anodin. C’est un aliment de base pour une grande partie de la population togolaise. Or, le pays est actuellement très dépendant des importations, ce qui représente un coût économique important et une vulnérabilité face aux fluctuations des prix sur le marché mondial. « Cette dépendance est un frein à notre souveraineté alimentaire », a souligné Djele Dahouda, coordonnateur du Programme de résilience du système alimentaire de l’Afrique de l’Ouest (FSRP).

Des objectifs ambitieux avec la cartographie

Face à ce constat, le gouvernement togolais a décidé d’agir. L’objectif est clair : atteindre l’autosuffisance en riz. Pour y parvenir, le pays compte notamment sur :

  • L’augmentation des rendements : grâce à l’amélioration des techniques de culture, à une meilleure utilisation des engrais et à l’accès à l’irrigation.
  • La modernisation des infrastructures : pour faciliter le stockage, le transport et la transformation du riz.
  • Le soutien aux producteurs : à travers des formations, des crédits et des assurances agricoles.

Grâce à cette nouvelle cartographie, le Togo vise à mieux cibler les investissements, à améliorer les rendements agricoles et à renforcer les capacités des producteurs. Le gouvernement s’est fixé un but : devenir un exportateur net de riz d’ici à 2030.

Un soutien international

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire de l’Afrique de l’Ouest (FSRP), soutenu par la Banque mondiale. Ce programme apporte un appui financier et technique aux pays de la région pour renforcer leur sécurité alimentaire. Ce partenariat permettra au Togo de bénéficier d’une expertise technique et financière précieuse.

Un pas de plus vers l’autosuffisance

Cependant, pour atteindre ses objectifs, le Togo devra relever plusieurs défis :

  • Améliorer les rendements agricoles en investissant dans la recherche, la formation des producteurs et l’accès aux entrants.
  • Développer l’irrigation pour réduire la dépendance aux aléas climatiques.
  • Moderniser les infrastructures de stockage et de transformation.
  • Favoriser la commercialisation des produits locaux.

En somme, la création de cette cartographie est une étape cruciale dans la transformation de la filière rizicole togolaise. Elle offre une vision claire des enjeux et des opportunités et permettra de mettre en œuvre des actions concrètes pour renforcer la production locale et améliorer la sécurité alimentaire des populations. Avec cette nouvelle feuille de route, le Togo se donne les moyens de transformer son secteur rizicole.

Togo : Le gouvernement renforce la protection des consommateurs à l’approche des fêtes

Lomé, le 3 décembre 2024 – Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, le gouvernement togolais redouble d’efforts pour garantir la protection des consommateurs. La ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Mme Kayi Mivedor-Sambiani, a rencontré le lundi 2 décembre les responsables de la Ligue Togolaise des Consommateurs (LTC) et de l’Association Togolaise de Protection des Consommateurs (ATC).

À l'approche des fêtes, le gouvernement togolais intensifie les contrôles pour garantir la qualité des produits et protéger les consommateurs.Des contrôles renforcés pour des fêtes sereines

Cette rencontre fait suite à une série d’inspections menées sur les marchés de la Capitale. L’objectif est clair : renforcer les contrôles pour s’assurer de la qualité et de la conformité des produits mis en vente. Les discussions ont notamment porté sur l’augmentation des prix des produits de première nécessité, un phénomène souvent observé à l’approche des fêtes, ainsi que sur la lutte contre la falsification des produits et la vérification des dates de péremption.

« Les contrôles ne se limitent pas au mois de décembre, mais durant cette période, ils sont intensifiés pour rappeler aux commerçants l’importance de proposer des produits conformes et propres à la consommation humaine », a souligné la ministre.

À l'approche des fêtes, le gouvernement togolais intensifie les contrôles pour garantir la qualité des produits et protéger les consommateurs.Une collaboration étroite avec les associations de consommateurs

En outre, les associations de consommateurs, en première ligne pour défendre les droits des citoyens, ont apprécié cette initiative et se sont engagées à collaborer étroitement avec le ministère. Elles jouent un rôle de relais sur le terrain en sensibilisant les consommateurs et en signalant les éventuelles pratiques abusives.

Un numéro vert à votre disposition.

Pour signaler toute pratique commerciale abusive, les consommateurs peuvent appeler le Numéro vert ( 8585) mis en place par le ministère. Ce numéro permet de signaler les augmentations de prix injustifiées, les produits de mauvaise qualité, les tromperies sur les étiquettes ou encore les refus de vente.

En somme, la protection des consommateurs est un enjeu de santé publique. En garantissant la qualité des produits alimentaires, le gouvernement contribue à préserver la santé des citoyens et à renforcer la confiance dans les produits locaux.