CHOGM : Le Togo, terre d’opportunités pour les investisseurs

Apia, le 25 octobre 2024 – En marge du Sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM), la ministre togolaise du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivédor, a saisi l’opportunité du Commonwealth Business Forum (CBF) pour présenter les atouts économiques du Togo aux investisseurs internationaux.

Réuni sous le thème « Un avenir commun résilient : transformer notre richesse commune », le CBF a offert à la ministre togolaise une plateforme idéale pour mettre en lumière les potentialités de son pays. Mme Mivédor a ainsi présenté une vision ambitieuse pour le développement du Togo, axée sur trois piliers fondamentaux : la paix, la sécurité, la création d’emplois pour la jeunesse et la croissance économique.

« Nous avons parlé de tout ce qui se fait aujourd’hui au Togo en termes de développement, de création de valeur aussi bien pour les jeunes dans le domaine agricole, du numérique et de mettre en exergue les potentiels du Togo », a déclaré la ministre. Elle a souligné l’importance pour le Togo, membre du Commonwealth depuis 2022, de partager ses expériences et de bénéficier du savoir-faire des autres membres de cette grande famille.

Les atouts du Togo mis en avant au CHOGM 2 O24

Lors de sa présentation au CHOGM, la ministre a mis en exergue la dynamique de développement du Togo, soulignant un environnement des affaires attractif et un potentiel agricole non négligeable. Elle a également évoqué un secteur numérique florissant et une position géographique stratégique au cœur de l’Afrique de l’Ouest.

La ministre a ensuite présenté les opportunités d’investissement disponibles, particulièrement dans l’agriculture, l’agro-industrie et le numérique, tout en insistant sur la volonté du Togo de diversifier son économie et d’accroître la valeur ajoutée. Avec ses terres fertiles et son climat propice, le Togo se positionne comme une destination de choix pour les investisseurs, renforcée par des réformes visant à améliorer davantage le climat des affaires.

 La ministre togolaise met en avant les potentialités du pays pour attirer les investisseurs internationaux au CHOGM 2O24Une ambition de coopération bénéfique

En rejoignant le Commonwealth, le Togo souhaite non seulement bénéficier des expériences des autres membres, mais aussi apporter sa contribution à cette communauté Pour nous, être membre de cette grande famille, c’est de pouvoir profiter et partager des expériences réussies, et voir ce que nous pouvons tirer du Commonwealth, et par rapport au positionnement du Togo, nous avons aussi beaucoup à apporter au Commonwealth », a souligné Mme Mivédor.

Le Togo ambitionne ainsi de renforcer sa coopération avec les autres membres du Commonwealth dans les domaines du commerce, de l’investissement, de la technologie et du développement durable.

En somme, le parcours du Togo au sein du Commonwealth est encore jeune, mais il est déjà porteur d’espoir. En s’ouvrant au monde et en misant sur la coopération internationale, le pays démontre sa volonté de jouer un rôle de plus en plus important sur la scène économique mondiale. L’exemple togolais peut inspirer d’autres pays africains à saisir les opportunités offertes par le Commonwealth.

Togo : Un modèle pour l’autonomisation des femmes

Lomé, le 25 octobre 2024 –Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République et Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, a brillé lors d’un panel de haut niveau consacré aux femmes et à l’économie, en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.

Aux côtés de personnalités influentes telles que le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, la ministre togolaise a souligné les avancées significatives réalisées par son pays en matière d’autonomisation économique des femmes. Sous la vision du Président Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo s’est positionné comme un leader en Afrique en matière d’égalité des genres.

Le Togo, un modèle en matière d’autonomisation des femmes

Au côté de ses pairs pour débattre de l’égalité économique à travers un accès élargi aux services financiers, aux capitaux et à l’Internet haut débit pour les femmes. Dr Sandra Ablamba Johnson a souligné l’importance de l’inclusion financière des femmes comme pilier central du développement économique.

Elle a salué la vision du Président Faure Essozimna Gnassingbé, qui considère l’autonomisation des femmes comme une priorité nationale, illustrée par des initiatives telles que le soutien aux Nana-Benz, symboles de réussite féminine dans le commerce. Avec près de 52 % de la population togolaise féminine, le pays s’engage à mettre en œuvre des réformes stratégiques pour réaliser l’égalité des chances et stimuler le progrès économique. Ces efforts reflètent une prise de conscience croissante de la nécessité d’intégrer pleinement les femmes dans l’économie pour favoriser une croissance inclusive et durable.

Dr Sandra Ablamba Johnson, partage les stratégies mises en œuvre par son pays pour promouvoir  l'autonomisation économique des femmes.L’essor économique des femmes au Togo : une priorité nationale

Par ailleurs, Dr Sandra Ablamba Johnson a présenté les progrès remarquables réalisés par le Togo en matière d’autonomisation économique des femmes. Les réformes juridiques et le lancement de programmes stratégiques, notamment le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et l’attribution de 25 % des marchés publics aux entreprises dirigées par des jeunes et des femmes, ont été des mesures clés.

Ces efforts ont assuré les droits légaux des femmes et leur ont donné un accès équitable aux opportunités économiques. Avec un investissement de 112,60 milliards FCFA, environ 2 millions de bénéficiaires, dont 80 % de femmes, ont été soutenus, marquant ainsi une avancée notable pour l’économie togolaise et la société dans son ensemble. Selon elle, le programme Women Business and Law de la Banque mondiale représente une opportunité unique de renforcer davantage ces efforts et d’accélérer l’atteinte de l’égalité des genres au Togo.

La ministre a également mis en avant le rôle des célèbres « Nana Benz », ces femmes d’affaires dynamiques qui ont su s’imposer dans l’économie togolaise. Leur réussite est une source d’inspiration pour de nombreuses femmes africaines.

Une reconnaissance internationale

Les avancées du Togo en matière d’égalité des genres ont été saluées par la communauté internationale. Le rapport « Femmes, Entreprise et Droit 2024 » de la Banque mondiale a classé le Togo en première position en Afrique, soulignant ainsi les progrès exceptionnels réalisés par le pays.

Si les progrès sont notables, le Dr Sandra Ablamba Johnson a aussi rappelé qu’il restait encore beaucoup à faire pour atteindre l’égalité des genres de manière complète. Elle a souligné l’importance de poursuivre les efforts en matière de sensibilisation, de formation et de financement pour permettre à toutes les femmes de réaliser leur potentiel.

En somme, Le Togo, sous la houlette du Président Faure Essozimna Gnassingbé, a démontré qu’il était possible de faire de l’autonomisation des femmes une priorité nationale. Les résultats obtenus sont encourageants, mais le chemin reste encore long. Comment maintenir cette dynamique et inspirer d’autres pays ? Comment relever les défis persistants liés aux inégalités de genre ? Autant de questions qui appellent à une réflexion approfondie et à une action collective. L’avenir du Togo, comme celui de l’Afrique, dépendra en grande partie de la capacité à offrir à toutes les femmes les mêmes opportunités.

Le Technoparc de Davié : Une révolution dans l’agriculture togolaise

Lomé, le 25 octobre 2024– Au cœur du Togo, le Technoparc de Davié se dresse comme un symbole de progrès et d’innovation dans le secteur agricole. Mis en lumière aujourd’hui par la visite du Ministre Kanka-Malik Natchaba, ce centre de recherche est à l’avant-garde de la transformation agricole dans le pays. En effet, les chercheurs du Technoparc travaillent sans relâche sur le développement de semences capables de résister aux rigueurs du changement climatique et aux divers agresseurs biologiques, assurant ainsi une productivité accrue pour les agriculteurs locaux.

L’impact de ces recherches est tangible : une augmentation significative des revenus pour les producteurs à la fin de chaque saison. Cette avancée est le fruit d’une collaboration étroite entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Ministère chargé de l’Agriculture, illustrant parfaitement la vision du Président Faure Essozimna GNASSINGBE pour une agriculture togolaise renouvelée et résiliente.

Le Technoparc de Davié n’est pas seulement un lieu de recherche ; c’est aussi un pont entre la théorie et la pratique, entre la science et la terre, qui traduit la volonté politique de mettre la recherche au service de la production. De plus, les partenariats établis avec des institutions telles que le CORAFNews témoignent de l’engagement du Togo à adopter une approche collaborative pour relever les défis de l’agriculture moderne.

le Technoparc de Davié redéfinit l'agriculture au Togo, en alliant recherche scientifique et productivité agricole pour un avenir durable.En reconnaissant les efforts des chercheurs et en célébrant les réussites du Technoparc, le Togo envoie un message clair : l’innovation est la clé pour une agriculture durable et prospère. Ainsi, Le Technoparc de Davié est plus qu’un projet ; c’est une promesse d’avenir, un engagement envers les générations actuelles et futures, et un pas de géant vers la réalisation d’un narratif d’une agriculture transformée.

CHOGM 2024 : Une nouvelle ère de collaboration

Apia (Samoa), le 25 octobre 2024 – Le coup d’envoi de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) a été donné ce vendredi, dans un climat de renouveau et d’anticipation. Pour la première fois, le Togo rejoint la table des discussions, marquant ainsi un élargissement significatif de l’organisation. Sous la présidence du Roi Charles III, ce sommet bisannuel s’annonce comme un carrefour d’idées progressistes et de stratégies de développement partagé.

Par ailleurs, la participation du Premier ministre togolais, Victoire Dogbé, souligne l’importance croissante de l’Afrique dans les affaires du Commonwealth. L’agenda de cette année se concentre sur l’exploration de nouvelles voies de collaboration multilatérale, essentielles pour relever les défis mondiaux et promouvoir la prospérité commune.

En outre, les discussions prévues s’étendront sur des sujets variés, allant de l’économie et du commerce à la durabilité environnementale, en passant par l’éducation et la santé. L’objectif est clair : renforcer les liens entre les 56 États membres et forger un avenir dans lequel le développement mutuel est au cœur des priorités.

En marge de l’événement, le souverain britannique a honoré la cheffe du gouvernement togolais par une audience, ce qui marque la reconnaissance de l’importance du Togo sur la scène internationale. Cette rencontre fait suite à des échanges fructueux avec le Conseil d’entreprise et d’investissement du Commonwealth, jetant les bases d’une coopération économique renforcée.

En somme, le CHOGM 2024 s’inscrit dans une dynamique de changement, où chaque membre apporte sa pierre à l’édifice commun. Avec l’arrivée de nouveaux pays membres et la volonté affirmée de travailler ensemble, le Commonwealth se positionne comme un acteur clé sur la scène internationale, prêt à relever les défis de notre époque.

Togo Créatif : Un nouvel élan pour les arts vivants au Togo

Lomé, le 25 octobre 2024 – La scène artistique togolaise connaît un nouveau souffle. Le collectif Togo Créatif a organisé, hier, une séance interactive destinée à présenter le nouvel appel à projets du Studio des arts vivants. En effet, cet événement a réuni des artistes locaux, des représentants d’institutions culturelles internationales et des acteurs clés de la scène artistique togolaise.

Cette initiative, soutenue par l’Union européenne, l’Institut français du Togo (IFTogo) et le Goethe-Institut Lomé, vise à encourager la création artistique et à offrir de nouvelles perspectives aux talents émergents. Les échanges ont été riches et ont aussi permis de clarifier les modalités de participation à cet appel à projets.

 Togo Créatif, en partenariat avec l'UE, l'IFTogo et le Goethe-Institut, offre aux artistes togolais de nouvelles opportunités de création Togo Créatif :  Un dialogue fructueux entre artistes et institutions

Par ailleurs, la séance interactive a été l’occasion pour les artistes de poser leurs questions et d’échanger directement avec les représentants des institutions partenaires. Mme Sandra Fernandez, représentante de la délégation de l’ambassadeur de l’UE au Togo, Stéphane Blanchon, le nouveau directeur délégué de l’IFTogo, et Edem Attiogbé, directeur du Goethe-Institut Lomé, ont souligné l’importance de soutenir la création artistique au Togo et ont incité les artistes à soumettre leurs projets.

 Togo Créatif, en partenariat avec l'UE, l'IFTogo et le Goethe-Institut, offre aux artistes togolais de nouvelles opportunités de création Un écosystème culturel dynamique

La rencontre a été un véritable succès, marquée par la présence de nombreux artistes, promoteurs culturels et représentants des industries culturelles et créatives. Cet événement a brillamment illustré la vitalité de l’écosystème artistique du pays, soulignant l’enthousiasme et la créativité qui caractérisent les artistes togolais. Animés par une soif de création et une envie de collaborer, ces derniers ont profité des échanges pour mettre en lumière leurs talents et leurs aspirations.

L’utilisation de plateformes numériques a joué un rôle clé dans la facilitation de l’interaction entre les participants, assurant une diffusion étendue et une participation inclusive. De plus, l’engagement des partenaires internationaux a non seulement validé l’importance de la scène artistique togolaise, mais a également affirmé leur volonté de soutenir son développement continu. Cette convergence d’efforts et d’intérêts promet un avenir radieux pour les arts et la culture au Togo.

Les enjeux de l’appel à projets

Le Studio des arts vivants offre aux artistes sélectionnés un accompagnement personnalisé pour la réalisation de leurs projets. Les résidences artistiques, les ateliers de création et les échanges avec des professionnels du secteur sont autant d’opportunités pour développer leur talent et leur réseau.

En somme, grâce à des initiatives comme celle de Togo Créatif, la scène artistique togolaise gagne en visibilité et en professionnalisme. Les artistes togolais disposent désormais d’outils et de réseaux pour faire connaître leur travail à l’échelle nationale et internationale.

 

CFImedias à Lomé : Un nouvel élan pour les médias togolais

Lomé, le 24 octobre 2024 – Le directeur Afrique de CFImedias, agence française de développement des médias, est en visite à Lomé cette semaine. Cette mission marque le début d’une nouvelle phase de coopération entre la France et le Togo dans le domaine des médias.

Les objectifs de cette visite sont multiples : renforcer les capacités des acteurs médiatiques togolais, promouvoir la liberté de la presse et encourager l’innovation dans le secteur. Pour ce faire, le programme de la semaine prévoit de nombreuses rencontres avec des acteurs clés du paysage médiatique togolais.

Des partenariats solides pour un avenir radieux

Le ministère de la Communication, Média et Culture du Togo, l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA), l’éminente personnalité Élisabeth Apampa du Conseil de dialogue et de partenariat Togo-France et le Centre de formation et de recyclage en communication (CFRC) sont autant de partenaires qui s’associent à CFImedias pour donner vie à ces projets ambitieux.

Par ailleurs, ces collaborations ont pour objectif de dynamiser le secteur en plusieurs aspects. Elles cherchent à renforcer les compétences des professionnels grâce à des formations continues et un partage d’expériences enrichissant. En plus, elles visent à promouvoir la liberté de la presse en instaurant un cadre qui favorise un journalisme indépendant et intègre. Enfin, elles encouragent l’innovation en appuyant la création de nouveaux formats médiatiques et l’adoption de technologies avancées, essentielles à l’évolution du paysage médiatique moderne.

CFImedias : Un rôle clé pour les médias dans la démocratie

CFImedias est convaincu que les médias jouent un rôle essentiel dans la construction des sociétés démocratiques et informées. En soutenant le développement des médias au Togo, l’Agence française contribue à renforcer la société civile et à promouvoir le dialogue entre les citoyens.

Cette mission à Lomé s’inscrit dans un contexte marqué par la mondialisation et la digitalisation. Les médias font face à de nouvelles difficultés, comme la propagation de fausses informations et la polarisation. CFImedias et ses partenaires togolais entendent relever ces défis en développant des médias plus résilients, plus créatifs et mieux adaptés aux besoins des populations.

En somme, cette mission de CFImedias est un premier pas important. Mais pour que les médias togolais puissent jouer pleinement leur rôle dans la société, un engagement plus fort de tous les acteurs est nécessaire. Les journalistes, les médias, les pouvoirs publics, la société civile et les partenaires internationaux doivent travailler de concert pour créer un environnement médiatique favorable à la pluralité, à l’indépendance et à la qualité de l’information.

 

Togo : l’étiquetage sécurisé entre en vigueur le 4 novembre

Lomé, le 24 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le commerce au Togo. À compter du 4 novembre prochain, le contrôle de l’étiquetage obligatoire des produits devient la norme. En effet, cette mesure, annoncée lors d’une récente réunion à Lomé, vise à renforcer la sécurité des produits sur le marché et à protéger les consommateurs.

Un dispositif pour une meilleure traçabilité

Mis en place en septembre 2020 dans le cadre de la Solution de Marquage Automatisé (SAM), ce système d’étiquetage sécurisé piloté par le comité interministériel de lutte contre la contrebande et la contrefaçon a pour objectif de sécuriser les recettes fiscales, d’améliorer la traçabilité des produits et de lutter contre la contrefaçon. Les boissons alcoolisées, les bonbons, le tabac et les jus de fruits figurent parmi les premières catégories de produits concernés par cette réglementation.

Afin d’assurer le respect de cette nouvelle mesure, les autorités ont prévu des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants. Les produits ne portant pas l’étiquette sécurisée seront illégaux et saisis.

Une période de transition pour une meilleure adaptation

Conscient des enjeux liés à cette transition, le gouvernement a accordé un délai de grâce de 15 jours à compter du 4 novembre pour permettre aux opérateurs économiques de se mettre en conformité. Les autorités prévoient également des campagnes de sensibilisation afin de sensibiliser les acteurs économiques aux bénéfices d’un étiquetage sécurisé et aux risques associés à son non-respect.

Les avantages d’un étiquetage sécurisé

Selon Mme Esso-Wavana Adoyi, présidente du Comité de tutelle de la SAM, ce système d’étiquetage présente de nombreux avantages :

  • Une concurrence loyale : L’étiquetage sécurisé permet de lutter contre la concurrence déloyale en identifiant les produits contrefaits.
  • Une meilleure collecte des impôts : ce dispositif contribue à améliorer la traçabilité des produits et facilite ainsi le recouvrement des taxes.
  • Une protection des consommateurs : les consommateurs sont assurés d’acquérir des produits de qualité et sûrs.

En somme, la mise en œuvre de ce contrôle obligatoire de l’étiquetage s’inscrit dans une démarche plus globale visant à formaliser l’économie togolaise et à renforcer la protection des consommateurs. En améliorant la transparence des transactions commerciales, cette mesure contribue à renforcer la confiance des acteurs économiques et à favoriser le développement du pays.

 

Hama Amadou : Une légende politique s’éteint, son héritage brille

Niamey, 24 octobre 2024—Le Niger et le monde politique africain ont perdu une figure emblématique avec le décès de Hama Amadou, survenu mercredi soir des suites d’une crise aiguë de paludisme. Homme d’État chevronné, Hama Amadou a occupé les plus hautes fonctions au sein du gouvernement nigérien, à l’exception de la présidence pour laquelle il a lutté sans relâche. Né à Youri, il a consacré sa vie au service public, laissant derrière lui un héritage de dévouement et de résilience. Sa disparition marque la fin d’une époque pour le Niger, qui se souviendra de lui comme d’un leader passionné et d’un stratège politique hors pair.

Hama Amadou, le Phénix de la politique nigérienne

Hama Amadou, surnommé affectueusement « le Phénix », a connu une carrière politique pleine de rebondissements. Plusieurs fois emprisonné, il est l’un des plus résistants opposants politiques du Niger. Économiste respecté et stratège politique habile, Amadou a commencé sa carrière comme contrôleur des douanes, puis a gravi les échelons de l’État, occupant des postes importants sous les présidences de Seyni Kountché et Ali Saibou.

Il a été Premier ministre sous la présidence de Mahamane Ousmane de 1995 à 1996 et a joué un rôle clé dans l’arrivée au pouvoir de Mamadou Tandja en 1999, avant de devenir à nouveau Premier ministre l’année suivante. Pendant sept ans, il a dirigé le Gouvernement avec fermeté et dévouement.

Un parcours politique entre épreuves et résilience

Cependant, la relation entre l’ancien Premier ministre nigérien et Mamadou Tandja se détériore en 2009. Peu après, les autorités incarcèrent l’ex-Premier ministre dans une prison de haute sécurité pour des accusations de détournement de fonds. Des accusations qu’il réfute vigoureusement, les qualifiant de « machination » orchestrée par le président de l’époque, Mamadou Tandja, afin de l’éliminer de la course présidentielle. Néanmoins, la justice lui donne raison en prononçant un non-lieu, et les élections présidentielles prévues cette année-là sont annulées à la suite du renversement de Tandja par un coup d’État.

Perdant son influence au sein du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD), Hama Amadou crée son propre parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden F. A.), et se positionne en opposant. Il relance sa carrière politique en étant nommé président de l’Assemblée nationale en 2021, suite à la chute de Tandja, et occupe ce poste jusqu’en 2014. Cette période illustre la résilience de Hama Amadou et sa capacité à se réinventer sur la scène politique nigérienne.

Hama Amadou, à nouveau dans la tourmente

Hama Amadou, fervent défenseur de la cause nigérienne et rival historique de l’ancien président Mahamadou Issoufou, s’est retrouvé impliqué dans une controverse de trafic de bébés qui a terni son image publique ainsi que celle d’une de ses épouses. Contraint à l’exil de 2011 à 2015, il est arrêté en 2015, lié à cette affaire. Malgré son incarcération en 2015, il réussit à se hisser à la deuxième place lors de l’élection présidentielle de 2016, recueillant près de 18 % des suffrages, et ce, sans mener de campagne électorale.

Après un long séjour à l’étranger, Amadou, de retour sur la terre de ses ancêtres en 2019, est de nouveau arrêté puis relâché en 2020. Il a tenté de se présenter à nouveau pour la plus haute fonction de l’État. Toutefois, la Cour constitutionnelle a annulé sa candidature pour l’élection présidentielle de décembre 2020, ce qui a ouvert la voie à Mohamed Bazoum. Ce dernier événement marque un tournant décisif dans la carrière politique d’Amadou, l’empêchant de réaliser son ambition de longue date d’accéder à la présidence.

Fin de parcours pour un pilier de la politique nigérienne

Hama Amadou a tiré sa révérence ce mercredi à Niamey, laissant un legs de dévouement et d’engagement pour sa nation. Impliqué dans les troubles post-électoraux de février 2021, il a subi une incarcération la dernière de sa vie, puis une libération pour des raisons médicales qui l’ont mené en France. Après le coup d’État de juillet 2023 renversant Mohamed Bazoum, Amadou est rentré à Niamey et s’est retiré de la vie politique.

Son décès a provoqué une onde de choc, avec des hommages poignants de figures telles que l’ex-président Mahamadou Issoufou, qui a déploré la perte d’un précieux « allié et adversaire ». Soufiane Aghaichata Guishene, ministre du Tourisme du gouvernement militaire, a aussi salué sa mémoire, assurant que son héritage inspirera les futures générations. La disparition d’Amadou signe la fin d’une époque pour le Niger, mais son influence et son humanisme demeureront indélébiles dans l’annale du pays.

En somme, alors que Hama Amadou quitte la scène, son héritage reste une source d’inspiration. Sa vie, marquée par des défis et des triomphes, rappelle que la résilience et la détermination peuvent surmonter les obstacles les plus redoutables. Le Niger perd un géant, mais son esprit combatif continuera de guider les générations futures vers un avenir plus prometteur.

Togo : Coup de filet majeur contre les trafiquants d’Ivoire

Lomé, le 24 octobre 2024 – Les autorités togolaises ont porté un coup d’État aux trafiquants d’ivoire. En effet, dans une opération conjointe menée par l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment (OCRTIDB), le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) et EAGLE-Togo, deux individus ont été arrêtés en flagrant délit de détention et de trafic d’ivoire.

Le 18 octobre dernier, Ignatius A. et Nibang L. ont tenté de vendre illégalement une cargaison contenant trois grandes défenses d’éléphants, quarante-et-une sculptures en ivoire et treize dents d’Hippopotames. Ils ont habilement dissimulé les produits de la faune dans des sacs à céréales et les transportaient par taxi, mais la police les a arrêtés en cours de route.

Placés en garde à vue à l’OCRTIDB, les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Par la suite, ils ont été déférés devant le procureur de la République près le tribunal de Lomé et écroués à la prison civile de Lomé le 22 octobre 2024. Ils encourent une peine allant d’un à cinq ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre cinquante millions de francs CFA.

Trafique d’Ivoire : Un fléau tenace

Cette arrestation vient s’ajouter à une série d’actions menées par les autorités togolaises pour lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces protégées. En effet, le pays a instauré un code forestier et renforcé les mesures de protection de la faune et de la flore à travers son nouveau Code pénal. L’article 761 du Code pénal prévoit des sanctions sévères, allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et cinquante millions d’amendes, pour la commercialisation illégale d’espèces animales protégées.

Malgré les efforts déployés, le Togo reste confronté à un défi majeur entraînant une perte alarmante de plus de 80 % de sa population d’éléphants en dix ans, soulignant l’urgence de mesures plus efficaces contre le braconnage, car le pays est devenu une plaque tournante du trafic d’ivoire en Afrique de l’Ouest.

Selon les experts, la demande internationale pour l’Ivoire, associée à la faiblesse des contrôles aux frontières, alimente ce commerce illégal qui met en péril la survie des éléphants. Les inventaires fauniques ont révélé une diminution drastique des populations d’éléphants au cours des dernières années.

Une coopération renforcée

La réussite de cette opération est le fruit d’une collaboration étroite entre les différentes parties. Le coordinateur d’EAGLE-Togo s’est aussi félicité pour cette union des forces pour lutter contre le trafic de faune transnational.

« Cette opération témoigne une fois encore de la détermination des autorités togolaises à lutter ensemble contre le trafic de faune transnational et démanteler les réseaux de trafic d’ivoire qui opèrent impunément entre le Togo, le Bénin, le Burkina et le Nigéria », a-t-il déclaré.

Trafique d’Ivoire : Des enjeux environnementaux et économiques

Le braconnage et le trafic d’ivoire ont des conséquences désastreuses sur les écosystèmes et l’économie locale. Les éléphants jouent un rôle essentiel dans la régénération des forêts et la dispersion des graines. Leur disparition entraîne une perte de biodiversité et des déséquilibres écologiques.

Par ailleurs, le commerce illégal d’espèces sauvages alimente des réseaux criminels transnationaux et prive les communautés locales de revenus issus du tourisme durable. Face à cette urgence, EAGLE-Togo se mobilise dans une opération d’envergure, illustrant la coopération transnationale entre le Togo, le Bénin, le Burkina et le Nigéria pour éradiquer le trafic d’ivoire et protéger l’héritage naturel africain.

Perspectives pour un Togo sans braconnage

Les autorités togolaises ont réaffirmé leur engagement à intensifier la lutte contre le braconnage et le trafic d’Ivoire. Ils envisagent de prendre de nouvelles dispositions afin de renforcer la surveillance des frontières, d’améliorer la coopération régionale et de sensibiliser les populations aux problématiques de la préservation de la faune.

Au-delà des actions répressives, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes du braconnage. Cela implique de créer des alternatives économiques pour les communautés locales, de renforcer les institutions et de promouvoir un développement durable. La protection des éléphants est un enjeu de société qui nécessite des solutions à long terme.

Startups africaines : Le défi du financement

L’Afrique est en train de se révéler comme un continent de startups, avec des pépites innovantes qui émergent dans des secteurs aussi variés que la fintech, l’agriculture ou la santé. Des pays comme le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud se sont imposés comme des hubs technologiques, attirant des capitaux et des talents du monde entier. Cependant, si l’enthousiasme est palpable, les jeunes pousses africaines sont confrontées à un défi de taille : l’accès au financement.

Startups africaines : Un potentiel immense freiné par des obstacles

Malgré un dynamisme certain, les startups africaines peinent à trouver les capitaux nécessaires à leur développement. Plusieurs raisons expliquent cette situation :

  1. Un risque perçu comme élevé : Les banques traditionnelles sont souvent réticentes à prêter aux startups, constituant ces entreprises comme trop risquées.
  2. Un cadre réglementaire parfois contraignant : La législation, notamment fiscale, n’est pas toujours adaptée aux spécificités des startups, créant des obstacles à leur croissance.
  3. Des infrastructures limitées: Le manque d’infrastructures, en particulier en matière d’accès à internet, handicape le développement des entreprises numériques.

Des solutions émergentes pour financer l’innovation

Face à ces défis, des solutions émergentes pour faciliter l’accès au financement des startups africaines :

  • L’essor du capital-risque : De plus en plus de fonds d’investissement se tournent vers le continent africain, attirés par le potentiel de croissance des startups.
  • Le crowdfunding : Les plateformes de financement participatif offrent une alternative aux financements traditionnels, permettant aux startups de lever des fonds auprès d’un large public.
  • Les partenariats public-privé : Les gouvernements africains, conscients de l’importance des startups pour le développement économique, mettent en place des programmes de soutien et des fonds d’investissement.

Un avenir prometteur à condition de lever les obstacles

L’avenir des startups africaines est prometteur, mais il dépendra de la capacité à lever les obstacles qui freinent leur développement. Un écosystème de financement structuré, intégrant des mécanismes de garantie des prêts, des incitations fiscales et le renforcement des infrastructures, agirait comme un levier essentiel pour stimuler la croissance des entreprises. Ces mesures permettraient aux entreprises d’accéder plus facilement au financement nécessaire à leur expansion et à l’innovation. Ainsi, elles pourraient se développer plus rapidement et contribuer de manière significative à l’économie.

En conclusion, les startups africaines représentent un formidable potentiel de croissance et d’innovation pour le continent. Pour qu’elles puissent pleinement exprimer leur potentiel, il est nécessaire de mettre en place un environnement favorable à leur développement, en leur offrant un accès facilité au financement.