Mining Indaba 2025 : Le Togo met en avant son potentiel minier au Cap

Cape Town/Afrique du Sud, 3 février 2025 – Du 3 au 6 février 2025, la ville du Cap accueille la 31ᵉ édition de la conférence internationale Mining Indaba, un événement phare consacré à l’industrie minière africaine. Parmi les participants à cet événement, la délégation togolaise, conduite par John D. Fintakpa Lamega, Ministre-Conseiller, Chargé d’Affaires étrangères et haut-commissaire du Togo à Pretoria, se distingue en mettant en avant les opportunités d’affaires et le potentiel géologique et minier du pays.

Grâce à une exposition soignée et une présentation-pays détaillée, la délégation togolaise, installée au stand L10, a attiré l’attention des investisseurs internationaux et des acteurs clés du secteur minier.

Le Togo brille au Cap : Opportunités d’affaires et potentiel minier à l’honneur lors de la 31e édition de Mining IndabaUn potentiel minier sous-exploité mais prometteur

Le Togo regorge de ressources minérales encore largement sous-exploitées. Selon le World Factbook de la CIA, en 2011, les terres arables représentaient 5,2 % de la superficie totale du pays. En effet, le sous-sol togolais abrite des gisements de phosphate, de calcaire, de manganèse, de fer, d’or et même des métaux rares comme le lithium. Ces ressources représentent une opportunité majeure pour le développement économique du pays, mais aussi pour les investisseurs étrangers à la recherche de nouveaux marchés.

Le phosphate, dont le Togo est déjà l’un des principaux exportateurs en Afrique, reste la pierre angulaire de l’industrie minière nationale. Cependant, le gouvernement togolais, à travers sa délégation au Mining Indaba, souhaite diversifier ses partenariats et attirer des investissements dans d’autres secteurs miniers. « Le Togo est bien plus que le phosphate. » « Notre sous-sol est riche et varié, et nous sommes déterminés à exploiter ces ressources de manière durable et responsable », a déclaré un membre de la délégation togolaise.

Mining Indaba 2025 : une vitrine pour attirer les investisseurs

Le stand togolais, situé au L10, est conçu pour offrir une immersion complète dans le paysage minier du pays. Des cartes géologiques interactives, des échantillons de minerais et des présentations détaillées permettent aux visiteurs de découvrir les opportunités d’investissement dans le secteur. La délégation met également en avant les réformes récentes du gouvernement pour améliorer le climat des affaires, notamment la simplification des procédures administratives et l’adoption de codes miniers plus attractifs.

L’objectif est clair : positionner le Togo comme une destination de choix pour les investissements miniers en Afrique de l’Ouest. « Nous voulons montrer au monde que le Togo est ouvert aux affaires et que nous offrons un environnement propice pour les investisseurs, avec des avantages fiscaux compétitifs et une main-d’œuvre qualifiée », a ajouté un représentant du ministère des Mines et des Ressources naturelles.

Une participation stratégique à Mining Indaba

La participation du Togo à Mining Indaba n’est pas anodine. Cette conférence, qui réunit chaque année des milliers de professionnels du secteur minier, est une plateforme idéale pour nouer des partenariats stratégiques et attirer des capitaux étrangers. Pour le Togo, il s’agit également de s’inscrire dans une dynamique régionale, alors que les pays voisins comme le Ghana et la Côte d’Ivoire ont déjà attiré des investissements massifs dans leurs secteurs miniers.

En marge de la conférence, la délégation togolaise organise des rencontres B2B (business-to-business) avec des entreprises internationales spécialisées dans l’exploration, l’extraction et la transformation des ressources minérales. Ces échanges pourraient déboucher sur des accords concrets dans les mois à venir.

Le Togo brille au Cap : Opportunités d’affaires et potentiel minier à l’honneur lors de la 31e édition de Mining IndabaUne vision tournée vers l’avenir

Le Togo ne se contente pas de promouvoir ses ressources minières. Le gouvernement insiste sur une exploitation responsable et durable, en phase avec les normes environnementales et sociales internationales. « Nous sommes conscients des défis liés à l’exploitation minière, notamment en termes d’impact environnemental. » « C’est pourquoi nous encourageons les investisseurs à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement et à contribuer au développement des communautés locales », a souligné un responsable togolais.

Cette approche responsable s’inscrit dans la vision du Plan National de Développement (PND) du Togo, qui vise à transformer le secteur minier en un pilier de l’économie nationale tout en garantissant une croissance inclusive.

En somme, la participation du Togo à la 31ᵉ édition de Mining Indaba marque une étape importante dans la stratégie du pays pour attirer des investissements étrangers et développer son secteur minier. Avec un potentiel géologique riche et diversifié, des réformes économiques attractives et une vision tournée vers l’avenir, le Togo se positionne comme un acteur émergent sur la scène minière africaine. Les visiteurs du stand L10 auront l’occasion de découvrir un pays résolument tourné vers l’avenir, prêt à saisir les opportunités d’affaires qui s’offrent à lui.

Pour plus d’informations, rendez-vous au stand L10.

L’Afrique en chantier : Faure Gnassingbé esquisse les fondations d’un marché commun à visage humain

Accra/Ghana, 3 février 2025 – À l’occasion des Dialogues sur la Prospérité en Afrique (APD 2025), le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a déposé, samedi, une pierre angulaire dans le débat sur l’intégration continentale. Devant un aréopage de dirigeants et d’investisseurs réunis à Accra, il a défendu une vision hybride du marché commun africain : ni utopie libre-échangiste, ni forteresse protectionniste, mais un écosystème économique souverain, ancré dans le pragmatisme et l’équité. Un plaidoyer qui résonne comme un antidote aux fractures persistantes du continent.

Lors des APD 2025, le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a défendu une vision hybride du marché commun africain, Résilience ou résignation ? Le marché commun comme bouclier collectif

D’emblée, le chef de l’État a campé son discours sur un constat sans fard : « L’Afrique ne peut plus se contenter d’être un spectateur branché aux chaînes de valeur globales. » Face aux crises mondiales d’inflation, de pénuries, de dérèglements climatiques, il a appelé à une « intégration régionale immunisante », conçue pour réduire les dépendances stratégiques. « Notre marché doit être un espace-refuge, où la coopération renforce les capacités locales plutôt que de les diluer », a-t-il martelé, rejetant une libéralisation commerciale « aveugle », au profit d’une logique de souveraineté mutualisée.

Pour illustrer son propos, Gnassingbé a évoqué les asymétries entre économies africaines, comparant les petites nations à « des pirogues face à des cargos ». « Un modèle d’intégration à géométrie variable est possible, à condition de reconnaître ces déséquilibres et d’y répondre par des mécanismes de solidarité sur mesure », a-t-il précisé, plaidant pour des institutions régionales « incubatrices d’égalité », capables de protéger les plus vulnérables.

Lors des APD 2025, le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a défendu une vision hybride du marché commun africain, Infrastructures : les artères d’un continent en quête de sa sève

Champion du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), le président togolais a porté un plaidoyer vibrant pour les infrastructures, qualifiées de « système circulatoire de la prospérité ». « Routes, ports, réseaux électriques… » « Sans eux, le marché commun reste un mirage cartographique », a-t-il asséné, rappelant que 70 % des échanges intra-africains dépendent encore de routes non pavées.

Mais au-delà du béton, Gnassingbé a mis en avant la digitalisation comme « passerelle invisible » pour connecter les territoires. « La 5G et les paiements mobiles ne sont pas des luxes technologiques. » « Ce sont des outils d’inclusion, permettant à un producteur de café togolais de négocier en direct avec un acheteur kényan », a-t-il illustré, appelant à une « course africaine vers l’innovation utile ».

La flamme du commerce africain : symbole ou étincelle ?

En clôture des travaux, le Président a participé à l’allumage d’une « flamme du commerce africain », geste symbolique visant à incarner l’espoir d’un marché unifié. Pourtant, derrière le rituel, les défis persistent : comment concilier ambitions continentales et réalités locales ? Comment éviter que l’intégration ne profite qu’aux économies dominantes ?

Interrogé en marge de l’événement, un diplomate ouest-africain, sous couvert d’anonymat, a salué une vision décomplexée, tout en soulignant les écueils : « Les accords commerciaux africains ressemblent trop à des châteaux de sable, beaux sur le papier, mais vulnérables aux premières vagues. » « Le vrai test sera de traduire ces idées en politiques capillaires, touchant le paysan, l’artisan, les PME. »

L’intégration, entre urgence et patience

Si le discours de Faure Gnassingbé a suscité des ovations, il rappelle une évidence : l’Afrique ne manque pas de visions, mais de ponts entre les échelles. Alors que le continent représente à peine 3 % du commerce mondial, son avenir dépendra de sa capacité à mêler audace structurante et humilité opérationnelle. La flamme allumée à Accra brille désormais comme un rappel : sans carburant concret, même le plus beau symbole finit par s’éteindre.

Togo : un appel à la cohésion sociale dans la préfecture du Haho

Préfecture du Haho, 3 fevrier 2025 — Vendredi dernier, le Ministre d’État, Ministre des Ressources Halieutiques, Animales et de la Réglementation de la Transhumance, le Général Damehame Yark, a tenu une séance de travail dans la préfecture du Haho, située dans la région des Plateaux au Togo. Par ailleurs, lors de cette rencontre, il a exhorté les bouviers et les producteurs agricoles à promouvoir la paix et la cohésion sociale, soulignant l’importance d’une coexistence harmonieuse pour le développement socio-économique de la région.

Le Ministre d'État, le Général Damehame Yark, exhorte les bouviers et les producteurs agricoles à promouvoir la paix et la cohésion sociale Conflits de transhumance : une tension persistante au Togo

Les relations entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires au Togo sont souvent marquées par des tensions. Les conflits liés à la transhumance ont entraîné des affrontements violents, causant des pertes en vies humaines et des destructions de biens. En 2020, ces conflits ont fait 12 morts dans le pays. Les causes principales identifiées incluent l’entrée précoce et le départ tardif des transhumants, le non-respect des points d’entrée, le pâturage nocturne, la complicité des éleveurs sédentaires et le déplacement des transhumants hors des couloirs prévus.

Le Ministre d'État, le Général Damehame Yark, exhorte les bouviers et les producteurs agricoles à promouvoir la paix et la cohésion sociale Mesures gouvernementales pour une cohésion sociale

Pour prévenir ces incidents, le gouvernement togolais a mis en place des mesures telles que l’adoption du Plan Opérationnel de Gestion de la Transhumance, qui préconise une gestion apaisée à travers la coexistence pacifique entre les différentes communautés. Les autorités ont également mené des campagnes de sensibilisation pour informer les acteurs concernés sur les bonnes pratiques à adopter.

Lors de la séance de travail dans le Haho, le Général Damehame Yark a insisté sur la nécessité pour les bouviers de respecter les itinéraires de transhumance et les zones de pâturage autorisées, tout en appelant les producteurs agricoles à faire preuve de tolérance et de compréhension. Il a également encouragé la mise en place de comités locaux de dialogue pour résoudre les différends de manière pacifique.

En somme, cette initiative s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le ministère pour renforcer la cohésion sociale et assurer une gestion durable des ressources pastorales au Togo. En promouvant le dialogue et la compréhension mutuelle, les autorités espèrent réduire les tensions entre bouviers et agriculteurs, contribuant ainsi à la stabilité et au développement du pays.

Togo : les TPME et les Géants industriels tissent une toile collaborative

Lomé, 31 janvier 2025 — Sous les ors feutrés de l’hôtel Sarakawa, une alchimie singulière s’est opérée le jeudi. Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation, a inauguré le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, point d’orgue de la deuxième édition des Journées du Secteur Privé. En effet, Placé sous le thème « Partenariat entre les grandes entreprises et les TPME : un levier de développement économique », cet événement hybride, mêlant webinaires et rencontres physiques du 28 au 30 janvier, a servi de creuset à des réflexions stratégiques pour une économie togolaise plus interconnectée.

Le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, inauguré par Mme Kayi, met en lumière les opportunités entre grandes entreprises et TPME,TPME : une synergie à l’épreuve des turbulences  

Alors que les défis globaux, tensions sur les chaînes d’approvisionnement, inflation des matières premières continuent d’ébranler les économies africaines, le Togo a choisi de répondre par la soudure des maillons faibles. Ainsi, avec près de 90 % du tissu entrepreneurial incarné par les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME), leur résilience devient un enjeu cardinal. « Les TPME ne sont pas des acteurs de second ordre, mais les artères vitales de notre économie », a martelé M. ABOKI Vignon, président du Groupement togolais des TPME (GTPME), rappelant leur poids dans l’écosystème national.

Pourtant, ces entreprises peinent à transcender les écueils structurels : accès limité aux financements, management parfois archaïque ou difficultés à certifier leurs produits. Paradoxalement, les grandes entreprises, représentées par l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), partagent aussi des maux similaires, comme l’a souligné son président, Jonas DAOU : « La gouvernance et l’accès aux marchés sont des défis transversaux. » « Seul un partenariat gagnant-gagnant, fondé sur un développement mutuel, brisera cette dualité stérile. »

Le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, inauguré par Mme Kayi, met en lumière les opportunités entre grandes entreprises et TPME,L’État, architecte d’un nouveau modèle

Dans son allocution, Mme MIVEDOR-SAMBIANI a salué une mobilisation aussi rare que féconde, avec près de 1 000 participants aux webinaires et aux assises physiques. Par ailleurs, elle a réaffirmé l’engagement du gouvernement à ériger le secteur privé en pilier de la vision présidentielle, celle d’une transformation structurelle de l’économie, ancrée dans nos forces endogènes. Un plaidoyer appuyé pour une synergie public-privé, où l’État se positionne en facilitateur plutôt qu’en dirigeant.

En plus, parmi les pistes évoquées, la création d’une bourse de sous-traitance a émergé comme un outil phare. Objectif : formaliser les relations inter-entreprises, fluidifier les contrats et instaurer un climat de confiance. « Sans certification des produits et renforcement des capacités managériales des TPME, toute ambition resterait lettre morte », a insisté un participant, évoquant la nécessité de standards de qualité pour percer les marchés régionaux.

Le Forum de la Sous-Traitance et des Partenariats, inauguré par Mme Kayi, met en lumière les opportunités entre grandes entreprises et TPME,Des recommandations à l’aune des réalités

Les travaux ont accouché de propositions concrètes : programmes de mentorat entre géants industriels et TPME, fonds de garantie pour sécuriser les prêts bancaires, ou encore plateformes digitales de mise en réseau. Autant de leviers pour désenclaver le potentiel entrepreneurial, selon les mots d’un expert présent.

En clôture, la ministre a appelé à une contractualisation audacieuse des idées nées durant ces journées, rappelant que l’agilité du secteur privé est le socle sur lequel se bâtira la prospérité de demain. Reste à voir comment ces engagements, une fois transposés en politiques tangibles, irrigueront un paysage économique encore fragmenté.

Vers une renaissance économique ?

En somme, si les mots ont parfois la légèreté des promesses, ce forum aura eu le mérite de poser les jalons d’un dialogue renouvelé. Dans un Togo en quête d’émergence, la collaboration entre David et Goliath économiques pourrait bien incarner ce pont entre l’audace des uns et l’expérience des autres, pour reprendre une formule lancée en séance. Un pari dont l’enjeu dépasse les simples partenariats : il s’agit ni plus ni moins de réinventer les règles du jeu économique.

Insertion professionnelle des jeunes : Le Port de Lomé trace la voie vers l’avenir maritime

À l’heure où l’employabilité des jeunes est un défi majeur, le Port Autonome de Lomé (PAL) se positionne en catalyseur d’opportunités. Les 30 et 31 janvier 2025, l’hôtel Sarakawa est devenu l’épicentre d’une initiative novatrice : un forum dédié à la découverte des métiers maritimes et portuaires. En effet, cet événement, conçu comme un véritable sas d’insertion professionnelle, met en lumière les nombreuses perspectives qu’offre un secteur stratégique pour l’économie togolaise.

Placé sous le thème « Découverte des opportunités d’emplois dans les secteurs maritimes et portuaires pour les jeunes », ce rendez-vous ambitionne de rapprocher étudiants et professionnels, créant ainsi une passerelle entre formation académique et réalité du terrain. Ateliers immersifs, conférences et échanges avec des experts rythment ces deux jours d’exploration sectorielle.

Le Port Autonome de Lomé organise un forum novateur pour les jeunes, mettant en lumière les opportunités d'emploi dans les secteurs maritimes Un secteur en quête de compétences nouvelles

En plus, dans un contexte où la modernisation du secteur maritime impose une montée en compétences, Dino Dadzie, président du comité d’organisation, insiste sur l’urgence de former une main-d’œuvre qualifiée. « Le développement du secteur passe inévitablement par la transmission du savoir et l’adaptation aux nouveaux défis logistiques, technologiques et environnementaux », souligne-t-il.

Par ailleurs, le domaine portuaire ne se limite plus aux seules opérations de manutention et d’arrimage. Il englobe désormais des expertises pointues telles que la gestion logistique avancée, la maintenance des infrastructures portuaires et la protection des écosystèmes côtiers. Une mutation qui requiert des professionnels aguerris, capables d’évoluer dans un univers en perpétuelle transformation.

Des témoignages inspirants pour éveiller des vocations

Parmi les temps forts de l’événement figurent les “talks” et panels animés par des figures emblématiques du secteur. Dani Abla Akakpo, Directrice Générale de TAAL (Togolaise d’Affrètements et d’Agences de Ligne), partage avec passion son parcours et les défis qu’elle a surmontés. Son intervention illustre aussi à quel point les métiers portuaires sont accessibles à ceux qui osent s’y investir avec détermination.

De son côté, Philippe Awaga, représentant du Contre-Amiral Fogan Adegnon, Directeur Général du PAL, insiste sur l’objectif principal de cette initiative : créer un tremplin vers l’emploi pour la jeunesse togolaise. « Il est essentiel d’exposer les jeunes aux réalités du terrain, de leur donner une vision claire des carrières possibles et des compétences à acquérir pour s’épanouir dans ce domaine d’avenir », affirme-t-il.

Une reconnaissance du mérite et de l’excellence

En somme, L’événement ne s’achèvera pas au terme des rencontres et des échanges. Une ultime célébration, le Gala de l’Excellence Portuaire, est prévue le 21 février 2025. Ce rendez-vous prestigieux distinguera les acteurs les plus influents du secteur, mettant à l’honneur leur contribution au dynamisme du commerce maritime togolais.

En ouvrant ses portes aux jeunes talents, le Port de Lomé ne se contente pas d’exposer les opportunités professionnelles. Il impulse une dynamique de transmission, formant ainsi les futurs bâtisseurs de l’économie maritime togolaise.

Togo vs Inde : l’épopée togolaise sous les filets de la Coupe du monde

New Delhi, 31 janvier 2025 Alors que les cordes des raquettes s’apprêtent à vibrer sur les courts de la Delhi Lawn Tennis Association (DLTA), une rencontre hors du commun se profile les 1ᵉʳ et 2 février 2025. En effet, le Togo affrontera l’Inde en barrages du Groupe Mondial 1 de la Coupe du Monde de Tennis. Un duel dans lequel chaque service portera l’espoir d’un continent et chaque lob deviendra un chapitre d’un geste sportif en devenir.

Un match au-delà du court : la diplomatie des volées 

Pour le Togo, cette rencontre est bien plus qu’un simple assaut sur gazon. C’est une odyssée symbolique, une chance de briser le plafond de verre des nations souvent reléguées au rang de figurants dans l’arène du tennis mondial. Face à l’Inde, géant démographique et terre de légendes comme Ramanathan Krishnan ou Sania Mirza, les Togolais devront déployer une stratégie de caméléon : agilité technique, résilience mentale et grâce kamikaze. « C’est un défi herculéen, mais chaque balle frappée portera l’âme de tout un continent », confie un membre de l’encadrement, sous couvert d’anonymat.

Le Togo affronte l'Inde lors des barrages du Groupe Mondial 1 de la Coupe du Monde de Tennis, une rencontre symbolique pour briser le plafond La diaspora, ce « cinquième set » invisible

L’appel lancé aux diasporas togolaise et africaine résonne comme un threnode mobilisateur. Dans les travées de New Delhi, on espère voir flotter des drapeaux vert-jaune-rouge, tandis que les chants en mina et éwé pourraient contre-pointer les hymnes locaux. « Ces joueurs ne portent pas seulement leur nation, mais tout un continent souvent réduit au silence statistique dans les grands tournois », souligne un organisateur. Une ferveur qui, si elle se concrétise, pourrait offrir aux Togolais un quatrième mur de soutien, à l’image des clameurs homériques des stades de football.

Le Togo affronte l'Inde lors des barrages du Groupe Mondial 1 de la Coupe du Monde de Tennis, une rencontre symbolique pour briser le plafondLa Coupe du monde de tennis : une machine à rêves inaboutis ?  

Si Roland-Garros ou Wimbledon captent les projecteurs, la Coupe du Monde de Tennis reste, pour les nations émergentes, un sésame vers la reconnaissance. Ce tournoi par équipes, moins médiatisé, mais hautement symbolique, permet à des pays comme le Togo de déplier leur grammaire sportive sur la scène internationale. Une qualification en Groupe Mondial 1 serait un marqueur historique, comparable à une première participation olympique.

Stratégie ou Métis : le pari togolais 

Face à l’Inde, terre de légendes comme Ramanathan Krishnan ou Sania Mirza, le Togo mise sur l’ubris contrôlé de ses joueurs. Sans star mondialisée, l’équipe togolaise cultive l’art de la guérilla tactique : jeu de contre, amorties sournoises et revers tranchants. « Nous jouons comme nous vivons : avec résilience et économie de moyens», glisse un entraîneur, sous le soleil plombant de Delhi.

Un enjeu en filigrane : l’émergence du sport  

En plus, derrière les échanges cisaillants se cache un autre duel : celui du modèle de développement. Le Togo, qui a fait du sport un pilier de sa diplomatie publique sous Faure Gnassingbé, voit dans cette rencontre un laboratoire de sa politique de rayonnement. Entre deux aces, c’est aussi l’image d’un pays lissome et ambitieux qui se joue, prêt à découdre les préjugés.

L’après-match : qu’importe le flacon…  

En somme, victoire ou défaite, cette épopée aura déjà ensemencé l’imaginaire collectif. Pour ces joueurs, héritiers d’une nation où le tennis fut longtemps un sport de l’ombre, chaque balle frappée à Delhi sera un acte de résistance contre l’indifférence. Et si les tribunes vibrent au rythme des tams-tams numériques, le Togo aura peut-être déjà gagné son match : celui de l’audace.

Faure Gnassingbé : le sphinx moderne qui sculpte l’Éden togolais

Lomé, 31 janvier 2025 — À l’heure où les nations africaines naviguent entre turbulences géopolitiques et quêtes identitaires, le Togo, sous l’égide du Président Faure Gnassingbé, esquisse une trajectoire singulière. En effet, tel un archéologue de la modernité, le chef de l’État togolais cisèle patiemment un édifice où stabilité rime avec prospérité inclusive, défiant les fatalités d’un continent souvent réduit à ses convulsions.

Une gouvernance à l’épreuve du chrono 

Depuis son accession au pouvoir, Faure Gnassingbé incarne une politique du compas : une gouvernance calibrée entre pragmatisme économique et vision télescopique. Loin des postures éphémères, son régime s’appuie sur un triptyque inébranlable : réformes structurelles, infrastructures pharaoniques, inclusion sociale, transformant le Togo en un phénix économique surgi des cendres des défis hérités.

En plus, le Plan National de Développement (PND), pierre angulaire de cette renaissance, agit comme un levain pour l’industrialisation, l’agriculture et un réseau routier et portuaire étoffé, attirant investisseurs étrangers et créant un écosystème d’emplois pour une jeunesse en quête d’horizons.

L’inclusion ou l’art de la dialectique sociale  

Par ailleurs, si les chiffres économiques étincellent, le véritable génie du mandat réside dans sa dialectique sociale. L’Assurance maladie universelle, comparée à un bouclier hygiéniste, et les programmes dédiés aux femmes entrepreneures, ces alchimistes de l’informel, révèlent une philosophie où la croissance ne se mesure pas qu’en points de PIB, mais en indices de dignité.

« Le développement est un édifice dont chaque pierre doit porter l’empreinte de l’équité », a souvent martelé le Président, pour qui l’agora socio-économique ne saurait exclure les laissés-pour-compte.

Éducation : le laboratoire des mémoires futures  

En plus, dans l’ombre des chantiers bétonnés, une révolution plus subtile se trame : celle des salles de classe et des centres de formation. En métamorphosant l’éducation en laboratoire des mémoires futures, le gouvernement mise sur une jeunesse polyglotte des langages technologiques et entrepreneuriaux. Ces initiatives, loin d’être de simples gymnases intellectuels, visent aussi à forger une relève capable de jongler avec les défis du XXIe siècle, transformant le Togo en une sphérule de compétences dans un monde globalisé.

Diplomatie : l’art de la pyramide inversée

Sur l’échiquier ouest-africain, Faure Gnassingbé joue les équilibristes. Médiateur dans les crises régionales, promoteur infatigable de l’intégration économique et sécuritaire, il hisse le Togo au rang de petite puissance à l’envergure catalytique. D’ailleurs, son approche, comparée à une pyramide inversée, place le pays comme pivot incontournable, où la discrétion le dispute à l’efficacité. Une stratégie qui, au-delà des arènes diplomatiques, consolide l’image d’un État à la fois ancré dans son terroir et ouvert aux synergies continentales.

L’héritage en marbre et en sève

Critiqués par certains pour un tempo réformiste jugé parfois trop mesuré, les détracteurs peinent à nier l’évidence : sous Gnassingbé, le Togo échappe à la léthargie des possibles. Entre routes bitumées sillonnant jadis des terres ocre et usines surgissant comme des miracles ferroconcrets, le pays se mue en un palimpseste dans lequel chaque couche raconte une métamorphose.

Cependant, la question est de savoir si cette œuvre, qui est à la fois un film institutionnel et une épopée silencieuse, sera à la hauteur des caprices du temps. Mais pour l’heure, Faure Gnassingbé, en scribe des temps modernes, continue d’écrire une histoire dans laquelle le Togo n’est plus un élève, mais un professeur de résilience.

 

Kara : ONU Togo mise sur la gestion inclusive des ressources

La ville de Kara, située au cœur de la région des savanes, est depuis hier le théâtre d’une rencontre capitale pour l’avenir de la gestion des ressources naturelles et de la promotion de la sécurité communautaire. En effet, un atelier de consultation des parties prenantes a réuni une pléiade d’acteurs clés autour du projet intitulé « Appui à la prévention des conflits dans la région des Savanes pour une gestion inclusive et durable des ressources naturelles et la promotion de la sécurité communautaire ».

Une rencontre capitale à Kara, réunissant divers acteurs pour élaborer un projet de gestion durable des ressources naturelles Une démarche inclusive pour une gestion durable

L’événement a rassemblé les gouverneurs des régions des Savanes et de Kara, des représentants des ministères sectoriels, des autorités locales et des acteurs de la société civile. Ces participants ont pris part activement à une réflexion collective, co-construisant le projet tout en intégrant les préoccupations et les spécificités de chaque partie prenante. Leur objectif est clair : garantir une gestion durable des ressources naturelles de cette région, à la fois riches et fragiles, tout en renforçant la cohésion sociale et la sécurité des communautés locales.

Une rencontre capitale à Kara, réunissant divers acteurs pour élaborer un projet de gestion durable des ressources naturelles Agences de l’ONU en première ligne de la concertation

Cette démarche, fondée sur une vaste concertation, est une initiative conjointe de trois agences des Nations Unies présentes au Togo : le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ces organisations ont établi cette plateforme de dialogue afin de promouvoir une gestion harmonieuse des ressources naturelles et de prévenir les conflits potentiels liés à leur exploitation.

Vers une gouvernance partagée et durable des ressources

Ce projet, à la fois ambitieux et novateur, repose sur un principe fondamental : l’inclusion. L’idée est d’engager de manière significative tous les acteurs concernés, des autorités traditionnelles aux organisations communautaires, en passant par les institutions publiques. Ainsi, cette rencontre n’est pas simplement un lieu d’échange, mais également un point de départ pour une mobilisation collective en faveur d’une gestion durable des ressources naturelles. Le défi est de taille : concilier développement économique, préservation de l’environnement et renforcement de la sécurité.

La consultation qui se déroule à Kara se veut donc une étape préliminaire dans l’élaboration d’un projet qui, à terme, pourrait redéfinir les rapports entre les populations et leur environnement, tout en assurant une meilleure gestion des conflits. En rassemblant un éventail aussi large de participants, l’atelier ambitionne de jeter les bases d’une gouvernance partagée, où chaque voix compte et où chaque acteur est responsable du bien-être collectif.

En somme, ce processus de co-construction, qui se veut transparent et inclusif, pourrait bien faire figure de modèle dans la région, un exemple de collaboration où la gestion des ressources naturelles devient un levier pour renforcer la paix sociale et promouvoir un développement harmonieux et durable.

 

Sénatoriales 2025 : Lancement de la campagne électorale

C’est sur fond de grandes aspirations démocratiques que la campagne pour les élections sénatoriales de 2025 a officiellement débuté, ce jeudi 30 janvier, marquant ainsi le coup d’envoi d’un processus électoral fondamental pour la représentation des collectivités territoriales au sein de la chambre haute du Togo. Pendant deux semaines, les candidats auront l’opportunité de se faire connaître et d’exposer leurs projets devant un corps électoral particulier : les conseillers municipaux et régionaux, élus représentants des collectivités locales.

Un moment d’intensification de la communication politique

Les premières étapes de cette campagne, qui s’annonce à la fois poussée et structurante, ont été jalonnées par des événements clés, dont le tirage au sort effectué par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) le lundi 27 janvier. Ce dernier a déterminé l’ordre de passage des messages des candidats sur les médias publics, une étape hautement symbolique marquant le début de la bataille médiatique qui s’intensifiera dans les jours à venir. C’est dans cet espace d’expression libre que les compétiteurs politiques devront rivaliser de stratégies pour convaincre l’électorat, fort de sa responsabilité dans la désignation des 41 sénateurs à pourvoir.

Le combat qui se profile sur la scène médiatique et sur le terrain électoral sera sans conteste une bataille de propositions concrètes et de mobilisation collective, où chaque candidat devra s’efforcer d’installer une dynamique positive autour de ses idées et de son image.

Un scrutin décisif pour les 89 prétendants

Ce sont 89 candidats, issus de divers horizons politiques, qu’il s’agisse de partis traditionnels ou de listes indépendantes, qui briguent les 41 sièges en jeu lors de ces élections sénatoriales. Un véritable théâtre démocratique où la diversité des candidats se conjugue à la pluralité des idées. La campagne, bien que relativement courte, s’annonce d’une densité rare, avec des enjeux clairs pour l’avenir politique et institutionnel du pays. À travers leurs discours et leurs propositions, les compétiteurs devront démontrer non seulement leur capacité à incarner les attentes des collectivités territoriales, mais également à mettre en œuvre des projets qui impacteront directement la vie des citoyens.

Une date déterminante : le 15 février 2025

Le 15 février 2025, date du scrutin, se profile ainsi comme un moment charnière dans le parcours démocratique du Togo. Cette élection, d’ampleur nationale, va au-delà d’un simple renouvellement des membres du Sénat : elle incarne une mobilisation citoyenne autour des valeurs démocratiques et du renforcement de l’institution. L’enjeu est de taille, tant la composition du Sénat, la chambre haute du pays, joue un rôle primordial dans la validation des lois et la construction des réformes stratégiques pour l’avenir du pays.

Un climat politique serein mais déterminé

Dans un climat marqué par un respect scrupuleux des règles de l’égalité de traitement entre les candidats et l’équité des messages diffusés, l’atmosphère semble propice à une campagne menée dans la plus grande transparence. Toutefois, la compétition sera âpre, chaque candidat cherchant à se démarquer par des idées novatrices et une connexion forte avec les préoccupations des collectivités locales. Les jours à venir seront ainsi empreints d’une frénésie de débats, de rencontres et d’interventions publiques, véritables thermomètres du rapport de force politique à l’approche du scrutin décisif.

Vers un futur politique renouvelé ?

Les élections sénatoriales de 2025 constituent une opportunité de renouvellement pour le paysage politique togolais. La mobilisation électorale promet d’être un véritable test de force, tant pour les partis établis que pour les nouvelles figures politiques qui émergent sur la scène nationale. Chaque candidate et chaque candidat, qu’il s’agisse d’un acteur expérimenté de la politique togolaise ou d’un nouvel entrant, est conscient qu’il véhicule un message. Ce message doit non seulement résonner dans les esprits des électeurs, mais aussi répondre aux attentes croissantes d’une population avide de solutions concrètes pour son développement.

L’échéance du 15 février 2025 s’annonce ainsi comme un moment décisif pour redéfinir la représentation politique des collectivités territoriales, dans un esprit de renouvellement et de dynamisme.

Lycée d’Adidogomé : Kifema Capital impulse une dynamique d’excellence

Dans un élan visionnaire, le lycée d’Adidogomé, niché au cœur de la commune du Golfe 7, s’apprête à se doter d’un complexe sportif d’envergure. En effet, ce projet, fruit d’un partenariat audacieux avec Kifema Capital, s’érige en véritable promesse d’un avenir dans lequel l’éducation et le sport tissent une symbiose féconde.

Kifema Capital : Un projet structurant pour la jeunesse togolaise

Déployé avec une célérité exemplaire, le chantier lancé il y a quelques jours ambitionne une finalisation en un laps de temps de trois mois, témoignant d’une efficacité sans faille. Le futur complexe sportif se distinguera par la qualité et la diversité de ses infrastructures : des terrains de football aux standards A5 et A7, des espaces dédiés au basket-ball et au tennis, sans oublier des aires de jeux conçues pour l’épanouissement des plus jeunes. Pour parfaire cette oasis de dynamisme, un restaurant viendra agrémenter le site, créant ainsi un espace de vie propice aux échanges et à la convivialité.

Un engagement résolu en faveur du développement humain

Au-delà d’une simple initiative infrastructurelle, cette entreprise s’ancre dans une ambition sociétale profonde. Arthur Trimua, directeur général de Kifema Capital, souligne que cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à canaliser des capitaux vers des infrastructures à forte valeur ajoutée. L’objectif ne se limite pas à la mise en place d’équipements sportifs ; il s’agit avant tout d’une démarche émancipatrice, visant à offrir aux jeunes un cadre propice à leur épanouissement tout en les prémunissant des dérives liées à l’oisiveté et à la délinquance.

Une vision à grande échelle

Le projet ne saurait se cantonner aux limites du lycée d’Adidogomé. Son caractère novateur en fait un modèle destiné à être reproduit dans d’autres établissements scolaires du pays, insufflant ainsi une dynamique de transformation à l’échelle nationale. L’initiative, dont le montant de l’investissement reste confidentiel, illustre la volonté de Kifema Capital d’impulser une modernisation tangible du paysage éducatif et sportif togolais.

Kifema Capital, un acteur clé du développement national

Créée sous l’impulsion de l’État togolais, Kifema Capital SA s’impose comme un vecteur stratégique de développement, mobilisant des ressources financières au service de projets structurants. Rattachée à la holding Togo Invest, la société d’investissement s’est déjà illustrée à travers des réalisations d’envergure, telles que la construction de la centrale électrique Kekeli Efficient Power d’une capacité de 65 MW.

En somme, par cette nouvelle initiative, Kifema Capital réaffirme son rôle de catalyseur du progrès, mettant en exergue une vision où l’éducation, le sport et l’investissement se conjuguent harmonieusement au service d’un avenir prometteur pour la jeunesse togolaise. Le lycée d’Adidogomé s’apprête ainsi à devenir un véritable incubateur de talents, où la passion et la discipline traceront les contours d’une génération tournée vers l’excellence.