Togo : les autorités interdissent l’implantation anarchique des lieux de culte

La décision prise vendredi 10 juin par le ministre de l’Administration territoriale et vise à lutter contre les nuisances sonores générées.

 

Les autorités ont interdit « l’implantation anarchique des lieux de culte » sur tout le territoire. La décision prise vendredi 10 juin par le ministre de l’Administration territoriale a vise à lutter contre les nuisances sonores générées par les lieux de culte et dont une partie de la population se plaint. De nombreux fidèles se plaignent d’une décision sans concertation.

En ce dimanche, jour de rassemblement et de prière dans toutes les églises, les fidèles apprécient diversement cette nouvelle mesure. Le Pasteur Jacques Azéglo, du ministère de Vivre par la parole, trouve qu’il y a la possibilité de mieux faire les choses sans interdiction :

« Si nous savons que nous sommes tous citoyens du même pays, et que nous devons nous encourager et être dans la solidarité, je crois qu’on ne doit pas envisager la fermeture d’une église pour cause de nuisance sonore. »

D’autres, comme le Pasteur Barthelemy Adjamagbo, regrettent plutôt que cette décision ait été prise sans concertation : « Nous sommes là sans préavis, on lance des décisions comme ça que nous lisons sur les réseaux sociaux… Mais nous avons aussi pris acte. »

Mais déjà, avant l’annonce du ministre en charge de l’Administration territoriale, le directeur de culte du même ministère menaçait de saisir les instruments de musique de tous les lieux de culte qui dépasseraient le seuil des 55 décibels, occasionnant aussi leur fermeture.

« On se demande si vraiment les églises font du bruit. Je n’ai pas apprécié cette décision favorablement », explique un fidèle. « La décision concerne uniquement les lieux de culte. À côté de nos maisons, il y a des bars. Si la décision de l’État peut concerner tous ces lieux-là, ça nous fera plaisir », estime un autre.

Certains citoyens estiment que les bars font tout autant de la nuisance et que les églises ne devraient pas être les seules visées.

Le Togo et Israël révise leur coopération

C’est l’une des principales informations à retenir du déplacement effectué par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

 

Le Togo et Israël entendent actualiser leur coopération, après plus de 60 ans de relations diplomatiques. C’est ce que qu’on retient du déplacement effectué la semaine dernière dans l’Etat hébreu par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

L’objectif en vue est de « mieux adapter la coopération au contexte actuel et aux options stratégiques des deux Etats », surtout « sur le plan économique ». En ce sens, de nouveaux accords devraient être signés entre les deux parties.

Les deux pays envisagent notamment un forum économique Togo-Israël, afin de stimuler davantage leurs relations économiques. L’événement, dont le lieu ainsi que les différentes modalités restent à définir, débouchera sur l’installation de compagnies industrielles israéliennes au sein de la Plateforme Industrielle d’Adéticopé (PIA), apprend-on.

Rappelons qu’Israël n’est pas le seul pays avec que le Togo actualise la coopération. Le pays travaille au renforcement de ses relations avec le Maroc également.

Togo : les usagers de la mer et du littoral sensibilisent sur la protection de l’océan

C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’océan qui est fêté tout le 08 juin de chaque année.

 

La journée mondiale de l’océan a été célébrée mercredi 8 juin dans la ville d’Aného, située à 55 km à l’est de Lomé à la croisée de l’océan Atlantique et du lac Togo. Sa plage comme tout le littoral est salle. Tous les usagers, pêcheurs, maraîchers étaient présents pour parler de la mer.

Pas très loin de l’embouchure, devant la mairie, face au point de rencontre du lac et de l’océan, pêcheurs, vendeurs de poissons et tous les utilisateurs de la mer ont cessé leurs activités. Ils sont venus écouter Ami Aholou, vendeuse de poissons fumés, qui vient d’un village voisin. « Nous avons été conviés à la rencontre de ce jour. Le mot d’ordre, c’est de prendre soin de la mer afin de préserver l’environnement marin. »

La municipalité des Lacs 1, le ministère de l’Économie maritime et d’autres organisations écologiques sont venus pour informer et marteler l’urgence de la protection de l’océan. « Aujourd’hui, nous sommes beaucoup plus dans un esprit de sensibilisation, pour qu’eux aussi voient que d’autres acteurs du secteur aussi sont impliqués et engagés dans la résolution de ce problème-là et pas seulement eux », explique Dani Abla Akakpo, la présidente de l’association des compagnies de navigation et consignation de navires au Togo.

Kokou Tengué, ministre de l’Économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, vient enfoncer le clou : « la pêche des alevins, qui doivent constituer le stock pour le renouvellement de la faune marine, est aussi à proscrire pour faire en sorte que nous puissions revitaliser les océans. »

Les sensibilisations vont se poursuivre et si les messages ne sont pas entendus la règlementation va se durcir. Selon le gouvernement, l’urgence est de responsabiliser les usagers des mers et ses riverains.

Eliminatoires CAN 2023 : match Cap-Vert vs Togo renvoyé à 17H30

Cette rencontre va compter pour la deuxième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra en Côte d’Ivoire.

 

Initialement prévu pour 16HGMT, le match entre le Cap Vert et le Togo comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations (CAN Côte d’Ivoire 2023) ne démarrera qu’à 17H30.

Tenu en échec par la modeste équipe d’Eswatini (2-2) pour son entrée en lice, le Togo va tenter de relancer sa campagne face au Cap Vert. Les Éperviers se déplacent ce mardi au stade de Marrakech au Maroc pour y défier les Requins Bleus. Une rencontre décisive pour les deux équipes en quête de leur première victoire dans ces phases qualificatives.

Aux dernières nouvelles, le coup d’envoi sera donné à 17H30 TU, a indiqué dimanche la Fédération togolaise de football (FTF) sur sa page Facebook. Selon l’instance faitière du football togolais, ce décalage horaire est intervenu en accord avec les deux fédérations.

Togo : des terroristes aperçus dans les savanes

Après l’attaque terroriste subi par le Togo le 11 mai dernier, les forces de défense et de sécurité sont en alerte maximale.

 

La semaine dernière le Ghana signale des mouvements des terroristes à sa frontière Nord-est avec le Togo. L’armée togolaise renforce déjà son dispositif dans la région des savanes.

Un communiqué du ministère de la sécurité du Ghana en date du 03 juin dernier signale un mouvement suspect d’un groupe de personnes le long d’une zone montagneuse qui borde le district de Bunkpurugu dans la région du Nord-Est et le district de Guru dans la région du Haut-Est.

C’est choc et consternation au Togo après l’attaque terroriste du 11 mai dernier, faisant 8 soldats tombés dans le nord du pays.

Les autorités ghanéennes précisent que le groupe en question aurait été aperçu à bord de motos vêtues de vêtements cachant leur visage, portant des sacs Kamel et des armes automatiques, se dirigeant vers la région montagneuse du district de Garu.

Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité togolaises ont engagé les opérations de contrôle de zone dans les savanes, selon des populations. Toutefois, aucune trace des suspects n’a été détectées pour l’heure.

Le 11 mai dernier, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a été un poste de contrôle avancé de l’armée togolaise à Kpékpakandi. L’attaque a fait 8 mots et 13 blessés du côté du Togo.

Togo-corruption : Vincent Bolloré conteste sa mise en examen

Vincent Bolloré a saisi la cour d’appel de Paris pour contester sa mise en examen dans une enquête pour corruption dans l’attribution de la gestion d’un port au Togo.

 

Vincent Bolloré a saisi la cour d’appel de Paris après sa mise en examen dans une enquête concernant des faits de corruption dans le cadre de l’attribution de la gestion d’un port au Togo. Cette requête fait suite au refus d’une juge d’instruction de lui accorder le statut plus favorable de témoin assisté, selon une source proche du dossier.

Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, s’est associé à la requête de Vincent Bolloré qui sera examinée le 30 juin 2022. Les deux hommes contestent également le refus de la juge financière de clore les investigations.

La direction du groupe Bolloré est soupçonnée d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé et de Conakry en Guinée par l’intermédiaire d’une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV.

Selon une source proche du dossier, l’avocat général doit requérir le rejet des requêtes, en s’appuyant notamment sur « l’existence d’un pacte de corruption » révélée par les investigations.

« Confiance en la justice »

Selon une autre source, la défense conteste le délit de corruption et rappelle que le délit de trafic d’influence international n’était pas punissable en France avant 2014. Les avocats de Vincent Bolloré et Gilles Alix, Céline Astolfe et Olivier Baratelli, n’ont pas souhaité réagir, assurant avoir « confiance en la justice ».

Les deux requérants, ainsi que Jean-Philippe Dorent, directeur international de l’agence Havas, sont mis en examen depuis 2018 dans l’information judiciaire ouverte cinq ans plus tôt pour « corruption d’agent public étranger, abus de confiance et complicité d’abus de confiance » en Guinée et au Togo entre 2009 et 2011.

Ils ont cependant obtenu en 2019 l’annulation de leur mise en examen pour une partie des infractions concernant la Guinée, pour cause de prescription. Si le statut de témoin assisté était accordé à Vincent Bolloré et Gilles Alix, ils échapperaient à un procès.

CRPC non homologuées

Ces derniers ainsi que Jean-Philippe Dorent avaient déjà essayé d’éviter un procès en négociant avec le parquet financier une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, sorte de « plaider-coupable » à la française) qui prévoyait une amende de 375.000 euros.

Mais lors de l’audience en 2021, la juge avait refusé d’homologuer ces CRPC, estimant que les peines étaient « inadaptées au regard » de la gravité des faits reprochés et qu’il était « nécessaire » que les trois hommes comparaissent en correctionnelle.

Concernant le groupe Bolloré comme personne morale, la magistrate avait en revanche validé une convention judiciaire d’intérêt public par laquelle l’entreprise avait payé 12 millions d’euros d’amende en échange de l’abandon des poursuites la visant pour les mêmes faits.

Lors de l’audience, Vincent Bolloré, Gilles Alix et Jean-Philippe Dorent avaient reconnu avoir utilisé les activités de conseil politique d’Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé et de Conakry au bénéfice de Bolloré Africa Logistics.

Cependant, les trois hommes peuvent revenir sur leurs aveux : les CRPC non homologuées n’ont plus aucune valeur juridique et leurs déclarations ne peuvent pas être mentionnées dans la procédure.

Togo : pose de la première pierre d’un laboratoire de biomasse

Les travaux de construction du tout premier laboratoire de biomasse (LABTOGO), ont démarré deux ans après les premières démarches entreprises.

 

Le Premier ministre togolais, Victoire Tomegah-Dogbé a procédé à la pose de la première pierre de l’infrastructure à la présidence de l’Université de Lomé (UL). C’était à la faveur d’une cérémonie organisée, à l’occasion des dix ans du Programme du Centre ouest-africain de recherches et de services scientifiques sur les changements climatiques et l’utilisation adaptée des Terres (WASCAL), appuyé par la République fédérale d’Allemagne.

Le futur laboratoire sera implanté au sein de l’UL et servira de cadre pour la recherche en biomasse. Il sera question de mettre à disposition, des technologies innovantes favorisant une utilisation énergétique efficace et saine de la biomasse et du biogaz au Togo.

Pour faire face aux défis du changement climatique, la modernisation de l’agriculture togolaise et le programme décennal de reboisement restent des priorités pour le gouvernement, a indiqué le Premier ministre Tomegah Dogbé.

Le Togo membre du Forum of Incident Response and Security Teams

Le Togo est devenu officiellement membre du « Forum of Incident Response and Security Teams (FIRST) » le 20 mai 2022, grâce à son Centre national de réponse aux incidents de cybersécurité (CERT.tg).

 

C’est officiel, le Togo appartient désormais à la communauté de cybersécurité, FIRST. L’entrée du pays dans cette organisation est l’une des retombées de l’engagement du gouvernement à sécuriser son cyberespace. C’est ce qu’a indiqué le ministère de l’économie numérique et de la digitalisation.

Désormais membre du FIRST, le CERT.tg sera bénéficiaire des programmes communs de renforcement des capacités, de partage d’informations et d’outils techniques pour détecter et prévenir efficacement les incidents de cybersécurité.

Cette adhésion, selon Cina Lawson, Ministre de l’Economie Numérique et de la Transformation Digitale, « vient confirmer l’importance que le pays accorde à la coopération en matière de cybersécurité ».

L’officielle rappelle également que le Togo fait de la coopération internationale, un important pilier de réussite en matière de cybersécurité. Ce qui explique son appartenance à deux autres communautés de cybersécurité à savoir « Africa Computer Emergency Response Team (AfricaCERT) » et le « Trusted Introducer (TF-CSIRT) ».

Notons que le Togo devient le 15e pays africain et le 5e ouest-africain à rejoindre FIRST, cette communauté mondiale de cybersécurité qui regroupe 100 pays pour un total de 627 équipes de CERT.

Togo : le gouvernement recommande les farines locales pour remplacer le blé

Selon les données de l’OMC, le pays a importé près de 70 000 tonnes de blé et de méteil de la Fédération russe en 2020.

Conséquence de la guerre en Ukraine, les tensions sur l’approvisionnement mondial en blé affectent également le Togo. Selon les données de l’OMC, le pays a importé près de 70 000 tonnes de blé et de méteil de la Fédération russe en 2020.

Alors que le monde entier est confronté à une tension dans l’approvisionnement en blé, en raison de la guerre en Ukraine, les autorités togolaises encouragent la transformation des tubercules et céréales locales en farine pour fabriquer du pain. En ce sens, la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé, en compagnie des ministres Kodjo Adedze et Myriam Dossou d’Almeida, a visité des sociétés basées à Lomé et spécialisées dans la fabrication et l’utilisation de la farine locale.

Ces sociétés sont spécialisées dans la production de la farine et du pain à base du manioc, de l’igname, du soja, du maïs et du riz.

Dans ces unités de transformation, le Premier ministre a réaffirmé l’ambition du gouvernement de promouvoir la transformation des produits locaux sur place. Elle a précisément relevé la nécessité d’accélérer l’incorporation des farines locales dans la production de pains et des produits dérivés de boulangerie.

Depuis le 24 février 2022, date à laquelle la Russie a envahi l’Ukraine, le Togo à l’instar de plusieurs pays, fait face à la pénurie de blé. Le pays ouest-africain importe plus cette matière première du pays de Vladimir Poutine. Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en 2020, Lomé a acheté près de 70 000 t de blé et méteil de la Fédération de Russie.

Togo : des parlementaires ouest-africains discutent de la relance post Covid-19

Les députés ouest-africains, membres des commissions des finances tiennent depuis lundi matin à Lomé, leur 8e conférence et assemblée générale annuelle. Les travaux se poursuivront pendant deux jours.

 

Cette Assemblée rompt avec 5 années de difficultés diverses qui ont empêché la tenue régulière de ces conférences annuelles.

La 7e édition qui s’était tenue en 2017 à Niamey, était consacrée à la réflexion autour du rôle des parlementaires et des institutions supérieures de contrôle dans la « Lutte contre les flux financiers illicites (FFI) en Afrique de l’Ouest ».

A Lomé, le bilan des actions menées sera établi, mais surtout, l’Association des commissions de finances des parlements de l’Afrique de l’Ouest ou le « West Africa Association of Public Accounts Committees » (WAAPAC) ouvre une nouvelle réflexion sur « le rôle des parlements dans les mécanismes de relance économique post Covid-19 ».

Deux moments forts marqueront cette rencontre de Lomé après la conférence inaugurale sur les effets, les défis et les opportunités liées à la crise de la Covid-19.

Il s’agit d’un exposé de chaque délégation sur « le débat d’orientation budgétaire et le vote parlementaire en période de crise » et d’un panel de discussions portant sur la dynamique et les enjeux de la mobilisation des ressources.

Le premier, d’après Djossou Sémondji, président de la Commission des finances et du développement économique de l’Assemblée nationale du Togo, « offre l’opportunité aux parlementaires, d’échanger sur leurs expériences dans la mise en œuvre du débat d’orientation parlementaire-DOB ».

Le DOB est un débat sans vote qui permet aux gouvernements d’exposer aux députés, les orientations générales de la loi des finances de leurs pays.

Le second « permet de débattre des stratégies de mobilisation des ressources afin de permettre aux parlementaires d’être mieux outillés pour apprécier la dynamique des ressources de leurs Etats » respectifs.

« Face à l’effet des crises actuelles (covid-19 et conflit russo-ukrainiens) sur les ratios d’équilibre budgétaire, la montée des dépenses publiques et l’émergence de nouveaux enjeux en matière de financement international, les pays doivent de plus en plus faire preuve d’ingénierie pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’action de l’Etat » indique en détail, un document de presse de l’organisation.

Les parlementaires ouest africains membres du VAAPAC s’intéressent justement à leur part de responsabilité dans ce défi.

De même, on sait que les crises actuelles ont un corollaire inflationniste qui frappe de plein fouet les populations. Les gouvernements des pays ouest africains essaient de prendre plusieurs mesures, soit de subventions ou d’exonérations diverses pour rassurer, « les investisseurs face à l’incertitude » et maintenir les prix à un niveau acceptable pour les consommateurs.

D’après Pâcôme Adjourouvi, 1er vice-président de l’’Assemblée Nationale togolaise, qui s’exprimait à l’ouverture de cette conférence de Lomé, ce sont des mesures qui « affectent durablement les économies nationales ainsi que les politiques régionales d’intégrations économiques » de la sous-région.

« II est donc impérieux de soutenir ces genres de rencontres des élus du peuple visant à renforcer leurs capacités en matière de contrôle de l’action gouvernementale et à la consolidation des systèmes de résilience socioéconomique de nos pays » afin que ceux si puissent bien accompagner les gouvernants face aux difficultés actuelles, a-t-il déclaré.

Des recommandations pour mieux appréhender le rôle des parlementaires ouest africains dans la relance post COVID-19, sont attendues à la fin des travaux.