Coronavirus: Covid-organics toujours en essai au Togo qui explore aussi d’autres pistes

Depuis fin avril, à Madagascar, le président Andry Rajoelina s’est fortement impliqué dans la promotion d’un breuvage traditionnel – le covid-organics ou CVO- présenté, sans preuve scientifique à ce jour, comme une solution à l’épidémie.

Malgré ces diverses zones d’ombre, la tisane a connu un début de succès sur le continent.

L’OMS a cependant multiplié les mises en garde. Le Togo a importé le produit afin de réaliser des tests.

‘Le covid organics est toujours à l’essai et il n’a pas encore testé sur l’homme’, a indiqué ce jeudi le Pr Mounirou Salou, virologue, membre du comité scientifique.

En parallèle, les chercheurs togolais vont tester des produits à base de plantes traditionnelles, non pas comme traitement, mais de manière à renforcer la résistance immunitaire face au virus. En attendant, les malades sont traités à la chloroquine.

Source : republicoftogo.com

Football: « au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali »

Jonas Komla, l’ancien sélectionneur des Aiglonnets  du Mali  qui s’est engagé avec l’ASCK du Togo en janvier dernier préfère les conditions de travail de coach au Togo que chez lui au Mali. Dans un entretien qu’il a accordé à malijet.co le technicien malien ne passe pas par 4 chemins pour dire ce qu’il pense.

« ’Ici au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali. Pour obtenir des résultats, un entraîneur doit être dans de bonnes conditions de travail, tout comme les joueurs. Ce n’est pas souvent le cas au Mali et je suis bien placé pour le dire. Je pense que nos dirigeants doivent faire des efforts à ce niveau, s’ils veulent obtenir des résultats sur l’échiquier continental », a répondu Jonas Komla à une question lui demandant de comparer les conditions de travail d’entraîneur entre le Togo et le Mali.  Toutefois, le technicien précise que

« Je voudrai donc profiter de cette interview pour demander aux dirigeants sportifs maliens de se pencher sur les conditions de travail des entraîneurs et des joueurs et de s’inspirer de l’exemple d’autres pays »,a-t-il ajouté.

Covid-19 : le Bénin emboîte le pas à la France, quid du Togo ?

Tout comme la France, le Bénin a amorcé un allègement des mesures restrictives imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le gouvernement de Patrice Talon a autorisé la réouverture des lieux de culte et des bars dès le 02 juin. Il en est de même pour les transports en commun. La décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 27 mai 2020. Qu’en sera t-il du Togo ?

C’est certes une bonne nouvelle pour les lieux de cultes, les transports en commun et les bars qui sont restés fermés depuis près de trois mois par le gouvernement afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Mais la décision du gouvernement béninois a imposé aux responsables religieux de faire respecter les mesures sanitaires prises dans le cadre du Covid-19.

Ce sont « le port de masque, le lavage des mains et le de la distanciation sociale suspension du geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations ».

Au niveau des transports en commun, les conducteurs de taxi sont autorisés à circuler à nouveau, mais ils doivent faire respecter les mesures de protection.

« Quant aux bars, ils peuvent également rouvrir à partir de cette même date. A cet effet, leurs promoteurs et responsables sont tenus de faire observer, en leur sein, les mesures de prévention édictées, à savoir : la mise en place de dispositif de lavage ou d’aseptisation des mains et l’observance de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre usagers », souligne le compte rendu du conseil des ministres.

Les discothèques et les cérémonies de réjouissance restent non-autorisées jusqu’à nouvel ordre selon la décision du gouvernement béninois. Les plages restent interdites d’accès, précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Au Togo…

La situation est pour le moment différente au Togo. Si le gouvernement n’a encore décrété un déconfinement comme les deux pays précités, on note l’ouverture de certains Bars et discothèques. Récemment, l’heure du couvre-feu a été repoussée de 20h à 21h mais aucune note du gouvernement n’a autorisé les bars à ouvrir.

Selon le Pasteur Komi EDOH, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « les leaders religieux sont suffisamment matures pour faire respecter les mesures barrières dans les lieux du culte pour ne pas constituer des sources de contamination de la pandémie à Coronavirus ». Il plaide ainsi pour la réouverture des lieux de culte, églises et écoles entre autres. Se fera-t-il entendre ?

D’un autre côté, des opinions penchent pour une recrudescence des cas de contamination s’il s’avère que les églises et les écoles se font ouvrir.

« Xonam » pour signaler les éventuelles violations des droits de l’homme

Le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) a lancé une application mobile dénommée « Xonam ». Dans cette période de confinement dûe à la crise sanitaire liée au Covid-19 où plusieurs bavures et violences ont été perpétrées, c’est la solution qu’a trouvé le CDFDH nous proposons aux citoyens.

Ceci pour permettre aux togolais de signaler les violations des Droits de l’Homme auxquelles ils sont victimes ou témoins. Au-delà du fait de signaler les éventuelles bavures et violations, cette plateforme va permettre à ses utilisateurs d’avoir rapidement accès à des professionnels et organisations des Droits de l’Homme pour être accompagnés.

La plateforme est disponible sur PlayStore et gratuitement téléchargeable. Elle contient la liste des Organismes de défense des droits de l’homme (ODDH) sur toute l’étendue du territoire et par région. En plus de cela, des Divisions des droits de l’homme à proximité de la position de l’utilisateur sont aussi intégrées à la plateforme.

Les togolais sont donc tenus d’adopter cette plateforme numérique pour saisir les institutions et mécanismes pour mettre fin à ces pratiques et obtenir justice.

En rappel, ceci intervient alors qu’il y a deux jours, un jeune homme s’est fait tiré dessus par un policier parce qu’il aurait refusé de coopérer.

Aved France continue d’agir au Togo

L’association Aved France, basée dans la commune de Combourg, continue ses actions au Togo malgré la crise sanitaire, avec, notamment, la distribution de paniers alimentaires.

L’association Aved France (Association de volontariat pour l’épanouissement des populations démunies), d’intérêt général continue ses actions de solidarité en faveur du Togo.

Anthony Baudoin, président de l’association créée en 2017 et basée à Combourg, précise le but et les actions : « On ne fait pas de l’humanitaire. L’humanitaire définit une action dans l’urgence. Nous, nous apportons notre énergie et notre expérience dans le développement du Togo par des missions ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie des habitants. »

L’envie d’aider les populations locales fait suite, pour Anthony Baudoin, à une mission volontaire d’un mois réalisée au sein d’une association de développement et à un second séjour dans le cadre de son master en géographie et aménagement.

L’association compte à ce jour quatre membres actifs, Anthony Baudoin, président de l’association, Martin Harel, Nicolas Kling et Julio Oblasse, qui travaille sur place au Togo pour la mise en œuvre des projets de l’association.

Rénovation de l’école, dons médicaux…
En 2017, l’aventure commence avec la rénovation de l’école du village d’Agbodjekpoe, au nord de Lomé. L’association a également aidé à l’installation de lampes solaires et envoyé plusieurs colis de vêtements, dons médicaux…

L’épidémie de Covid-19 a repoussé le projet d’installation d’un kit solaire autonome qui permettra aux habitants de recharger des portables, lampes ou ordinateurs et de palier à l’absence d’électricité dans le village. « Beaucoup de personnes dans la région ont un téléphone pour voir le prix du cours du maïs mais aussi pour garder contact avec les enfants partis à la ville », précise Anthony Baudoin.

En attendant de pouvoir concrétiser ce projet, l’association a organisé, ce vendredi 22 mai, la distribution de paniers alimentaires (riz, maïs, savon…) au village d’Agbodjekpoe, touché également par la crise sanitaire, en partenariat notamment avec l’école Sainte-Anne de Combourg. « L’économie togolaise est majoritairement basée sur l’économie informelle, la population voit donc ses revenus fortement diminués. C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en place une distribution de produits alimentaires et d’hygiène pour soutenir chacune des 217 familles du village pendant cette période difficile. »

Sourse: ouest-france.fr

Une ferme pédagogique lutte contre l’exode rural au Togo

Dans le nord du pays, un couple a su braver l’aridité de la terre de latérite pour cultiver dix-sept hectares en agroécologie et créer un écovillage.

L’harmonie qui se dégage du lieu laisse imaginer qu’un pacte a été scellé là entre la nature et l’homme. Saisi par le calme et la fraîcheur du lieu, le visiteur se sent au cœur d’un écosystème harmonieux dès qu’il franchit la haie d’arbres qui ceinture le Centre international de développement agropastoral (Cidap), près du village de Baga, dans la région de Niamtougou, à 450 kilomètres au nord de Lomé.

Il y a 35 ans, la latérite, cette terre brune, fine comme une poussière, que l’on retrouve partout dans cette partie aride du nord du Togo était tellement stérile qu’on la disait hantée par des mauvais génies de la mort. « Maintenant, c’est un grenier qui nourrit des dizaines de villageois », se félicite Patrick Bayamna, formateur au Cidap et amoureux de ce lieu. « Il a fallu ressusciter la terre pour qu’elle nourrisse les plantes. Aujourd’hui, ce sont les plantes qui nourrissent les hommes qui, à leur tour, sèment des graines dans un cycle sans fin, commente-t-il, fier de cette réussite. La terre est comme une banque : on doit lui restituer ce qu’on lui a prélevé. »

Ce centre, qui est une ferme pédagogique de dix-sept hectares auxquels il faut ajouter les huit hectares de l’écovillage de Tanoun-Ténéga situé à quelques kilomètres, forme près de 800 personnes par an à l’agroécologie. On y afflue de tout le Togo, mais aussi du Burkina Faso et du Bénin, des pays limitrophes pour participer à la culture de céréales, d’ignames, de manioc, de piment, y découvrir aussi l’élevage de poules, de tilapias, de porcs… Ici, on ne s’arrête pas à la récolte. On apprend aussi à transformer les produits, tous biologiques, et à les cuisiner.

Les valeurs simples du travail de la terre

A l’heure où la pandémie liée au nouveau coronavirus pointe en fond les ravages de l’agriculture industrielle et des défrichements intempestifs, le Cidap fait la promotion d’une agriculture respectueuse de la nature et des circuits courts de distribution. « Le Covid-19 trouve son origine dans une surexploitation de la nature qui favorise la destruction des habitats, l’émergence et la propagation de virus, explique Nicolas Bricas, chercheur au Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad). La pandémie menace l’agriculture qui surexploite les sols depuis des années pour rester compétitive et assurer une alimentation à bas coût. »

L’union musicale de Ceyzériat écoutée à New York, au Togo et au Sénégal

Le samedi, à 18 heures, les musiciens de l’harmonie et du jazz-band jouent une partition, en soutien au monde médical et pour leurs voisins. L’enregistrement est attendu chaque semaine à New York dans le quartier du Bronx, au Sénégal et dans un centre médical de la région des hauts plateaux au Togo.

Les samedis à 18 heures les musiciens du jazz-band et de l’harmonie de Ceyzériat se retrouvent à distance afin de jouer une partition de soutien au monde médical. Les voisins ont apprécié un hommage à Christophe, des airs latinos de Consuelo Velazquez, des incontournables des Beatles ou de Carlos Jobin. Le déconfinement n’a pas éteint ce moment de partage.

Dans les communes autour de Bourg-en-Bresse

Samedi 16 mai, ils ont joué chacun chez eux une huitième partition, une chanson de Joe Dassin, entendue dans des quartiers du village à Saint-Denis-lès-Bourg, Meillonnas, Jasseron, Cuisiat, Thoiry, Revonnas ou a Simandre dans le hameau de Corcelle. Le bonus: un enregistrement vidéo. Il circule sur la page communautaire de l’association présidée par Anne Lise Flochon, et traverse les océans et les mers.

Ils sont envoyés et appréciées dans la région des hauts plateaux au Togo dans un centre médical que l’association ADETA de Ceyzériat soutient depuis 2005, par la dotation de moustiquaires ou de matériel médical.

Sous les manguiers au Togo
Ils sont écoutés chaque semaine sous les manguiers par l’équipe soignante et son directeur, Daniel Djanta. Ce dernier a tissé une belle amitié sous la roche de Cuiron avec Monique, la présidente de ADETA. Les contes africains du Béninois Ousseni Kaboré, avaient enchanté le public sous les voûtes de la cave des chartreux en 2014. Il a poursuivi son cursus anniversaire à New York.

Installé et confiné dans le quartier du Bronx, il attend chaque semaine l’opus de ses amis de Ceyzériat, tout comme Robert Ade, journaliste à Dakar, qui a découvert la fondue dans le Revermont lors d’un stage dans une radio bressane. De retour au Sénégal, il a fondé Media Force Afrique, et nommé un correspondant basé dans la capitale du Revermont.

Prochain épisode samedi

Ce projet musical lancé par Frédéric François est attendu chaque semaine par les habitants de Ceyzériat, aussi. La neuvième partie est annoncée pour samedi prochain à 18 heures. Les pupitres et les instruments ressortiront encore par magie de leur boîte.

Source: leprogres.fr

Tollé après la mise en liberté d’un artiste accusé de viols de jeunes filles au Togo

L’artiste Papson Moutité incarcéré en avril pour viol de jeunes filles membres d’une association dont il est le président a été mis en liberté. Une «liberté provisoire» qui suscite la colère des organisations de défense des droits de la femme.

Quelques heures après la mise en liberté de l’artiste, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer des manèges visant à arrêter les poursuites retenues contre lui. Selon les informations, Papson n’est pas à sa première affaires de viol . Il a été poursuivi il y a quelques années pour des faits similaires. Ses victimes, selon celles  qui ont récemment porté plainte seraient nombreuses, mais n’osent pas en parler par craintes de représailles de leur violeur qui les auraient menacé de mort en cas de dénonciation.

 

Pour le Collectif « NON c’est NON », un mouvement de la société civile visant à lutter contre les viols et autres abus sexuels sur les femmes, cette remise en liberté « met en danger les plaignantes de cette affaire ». Le mouvement qui se dit indigné par cette nouvelle compte « recourir à toutes les voies légales pour que justice soit faite ».

Des acteurs politiques se sont également saisis du dossier. Le président du Nouvel Engagement togolais (NET) l’honorable Gerry Taama n’apprécie pas non plus la remise en liberté de l’artiste. « Le viol est un crime, comme l’assassinat ou l’enlèvement, par conséquent, cette libération me pose un problème éthique… je ne vois aucune justice dans cette libération », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

 

https://www.facebook.com/gerry.taama/posts/2901647046623211

L’affaire intéresse également Mme Yawa Kouigan, la directrice adjointe de la communication de la présidence de la République togolaise. Dans un tweet, Mme Kouigan écrit : « En raison de la sensibilité des crimes à caractère sexuel, les victimes devraient avoir droit à une protection particulière. Tout harcèlement doit être porté à la connaissance du juge des libertés qui devra tirer toutes les conséquences de la violation des conditions de la mesure ».

Pour ce qui est des raisons de la mise ne liberté de l’artiste, l’on apprend qu’il aurait payé une caution de 300 000 f CFA afin d’obtenir une mise en liberté provisoire.  « Je suis très malade. D’ailleurs, j’étais malade avant que cette histoire ne commence. Le ministère de la Santé, compte tenu de mes raisons de santé, a décidé de me permettre d’aller me soigner. Ils estiment que je dois être en bonne santé pour répondre et faire face à ce que les plaignants disent « , a-t-il expliqué à globalactu.com, un site d’information qui a lui demandé les raisons de sa libération.

 

Les médecins cubains n’ont pas disparu, ils sont bel et bien là

Les médecins cubains qui sont au Togo depuis mi-avril pour épauler le personnel soignant togolais dans la lutte contre le Covid-19,  n’ont pas disparu.

Le Prof  Majesté Ihou Wateba, responsable du centre de prise en charge des malades du Covid-19 au Togo ( le CHR Lomé Commune) est très claire là dessus. Les informations selon lesquelles, les médecins cubains sont portés disparus sont fausses. Il s’agit d’une « pure invention », assure le Pr  Wateba.

La mission d’une dizaine d’agents de santé en mission au Togo comprend des médecins (pneumologues, interdites, épidémiologiques, généralistes, réanimateurs) et des infirmiers. Ce sont des médecins qui ont acquis une longue expérience de lutte contre les épidémies, notamment contre la fièvre Ebola en Sierra Leone.

Cuba a déjà envoyé des spécialistes en Angola début avril, mais aussi en Italie, au Nicaragua, au Venezuela et à Bélize. Répartis en brigades, ces médecins et infirmiers parcourent la planète depuis 1963, année où Fidel Castro envoya un premier contingent médical en Algérie.

 

Covid-19 au Togo : le nombre de cas ne cesse d’augmenter

Le Coronavirus continue son bout de chemin et le nombre de cas confirmés ne cesse de grimper ces dernières 24 heures. La situation devient de plus en plus inquiétante surtout que 19 cas positifs ont été repérés à la prison civile de Lomé d’une part et d’autres part, Naki-Est qui vient d’enregistrer ses premiers cas. A ce jour, le pays compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs 89 personnes guéries et 11 décès.

Selon les récents mise à jour du site officiel du gouvernement dédié au Coronavirus, Covid-19.gouv.tg, Sept (7) nouveaux patients ont été testés positifs sur les 184 personnes testées ce matin. Il s’agit de :

•          3 hommes, résidant à Lomé qui sont tous des contacts et dont les âges sont compris entre 32 et 43 ans ;

•          4 hommes résidant à Naki-Est qui ont été dépistés parmi les voyageurs et dont les âges sont compris entre 12 et 35 ans ;

Aucun nouveau guéri enregistré maintenant à 89 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Au total, 10561 tests de laboratoire ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national.