Le Bénin a ouvert ses écoles, et le Togo ?

Les écoles du Bénin ont rouvert leurs portes lundi, avec des consignes strictes de distanciation, d’hygiène et distribution de masques, après plusieurs semaines de fermeture pour freiner la propagation du nouveau coronavirus selon l’AFP.

Tous les établissements scolaires, à l’exception des maternelles et des universités, accueillent à nouveau leurs élèves protégés par des masques, dont le port est obligatoire au Bénin, et en imposant une distanciation sociale d’un mètre. Et ceci alors que le benin connait une hausse du nombre de cas infectés, soit 319 cas, 62 guérisons et 02 décès.

Le Bénin étant voisin au Togo, l’on se demande si une réouverture imminente des écoles n’est pas déjà inscrit au programme des gouvernants.

Le Togo fort de son taux élevé de cas guéris peut envisager cette possibilité dans les prochaines.

A ce jour, le Togo compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs, 89 personnes guéries et 11 décès.

Harry Mensah, un artiste togolais qui s’est fait un nom à Bamako

Originaire du Togo, l’artiste peintre Harry Mensah, 29 ans, vit et travaille à Bamako depuis 2016. Tatoueur, il s’est intéressé à la peinture dès qu’il a foulé le sol de la capitale malienne où il a finalement trouvé son chemin. Sa nouvelle passion qu’il combine désormais avec le tatouage dans un style unique lui permet de créer des toiles pleines de sens. Artiste autodidacte, les œuvres d’Harry Mensah parlent essentiellement de son vécu, notamment son enfance qui n’a pas été un long fleuve tranquille.

Après deux années passées à Ouagadougou au Burkina Faso en tant que tatoueur, Harry Mensah Dotsevi Dodji passe la frontière sur les conseils d’un ami burkinabé du nom de Patrick Agbowapan, artiste peintre, qui lui prédit qu’il trouvera son chemin d’artiste dans la capitale malienne où le métier des arts est en pleine mutation, avec l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes parfois constitués en collectif. C’est ainsi qu’Harry a atterri en 2016 au célèbre atelier Badialan 1 de Bamako (l’un des plus grands ateliers d’arts de la capitale) avec sur son carnet d’adresses le nom d’Ibrahima Konaté, le chef d’atelier et l’une des figures remarquables de la peinture au Mali.

Coiffé de dreadlocks courts, teint clair, le corps tatoué, Harry Mensah, du haut de son 1.70 m donne plutôt l’apparence d’un jeune rappeur du ghetto. Assez timide et peu bavard, il nous accueille dans une villa grise nouvellement construite dans le quartier de Sébenicoro qui abrite la résidence du président malien Ibrahim Boubacar Keita. Un quartier qui longe le fleuve Niger.

Harry partage la petite villa avec un de ses amis peintres qu’il a rencontré à l’atelier Badialan 1. Ils viennent d’y aménager. Le salon n’est pas encore meublé. A l’entrée, une table en bois est juste-là, en face, vers le côté gauche, deux chaises de fabrication artisanale. Sur cette table, sont rangés quelques bouquins, un ordinateur, des paquets de cigarettes, du matériel de tatouage et un matelas posé à même le sol carrelé. Dans un autre coin du salon, des pinceaux, un seau d’eau, des boites de peinture ouvertes et un tableau en gestation sur une bâche en plastique noir.  Dehors, on entend des bruits d’enfants du voisinage jouant sous un arbre. Il est environ 11 heures du matin et un soleil de plomb (environ 40°) pèse sur la capitale en cette période de canicule. Ici, Harry a enfin trouvé un endroit idéal où dormir et travailler. Un logement qui lui fait désormais oublier ses nuits difficiles passées à l’atelier Badialan 1.

L’artiste marqué par l’humanisme malien envisage de demander la nationalité malienne. Ce qui ne lui fera pas pourtant oublier son pays d’origine, le Togo, où vivent ses parents et qui vivent dans son cœur.

La toile sur laquelle l’artiste a bossé la veille et dont la peinture est encore fraîche fait partie de sa série “Le regard des autres”“Je porte moi-même de nombreux tatouages sur mon corps et je me suis accepté, même si j’ai dû subir le regard des autres. Je me suis affranchi de cela et je m’accepte tel que je suis. C’est le plus important pour moi”, nous confie le jeune artiste qui dit avoir appris à tatouer dans la rue avec un gars du quartier. “Un gars peu fréquentable. Il était assez louche au premier regard. Le genre de personnes dont tout le monde se méfie dans le quartier”, ajoute Harry, qui dit pourtant trouver en lui un excellent compagnon, même son père se méfiait de l’homme. Un homme en qui Harry découvre un grand cœur et un état d’esprit qui dévie tous les préjugés dont il fait l’objet. L’apprentissage du métier de tatoueur ne prendra que quatre mois pour Harry qui était déjà un excellent dessinateur à l’école.

Une enfance difficile

Natif de Notsé, une petite ville de Togo située à 96 km de la capitale Lomé, Harry Mensah (29 ans) est issu d’une famille modeste dont le père est cultivateur et la mère vendeuse de légumes. Très jeune, poussé par la précarité, il abandonne l’école en classe de 2e année du lycée pour exercer des petits métiers comme celui de tatoueur et coiffeur. N’arrivant pas à joindre les deux bouts dans sa ville natale, Harry plie bagages et met le cap sur la capitale, Lomé, espérant s’en sortir. Là, en plus de ces deux métiers habituels, il travaille dans un maquis comme gérant. Harry n’arrivait toujours à voir le bout du tunnel. Finalement, il quitte la capitale pour Dapaong, une ville située au nord de Lomé où il passe quelques mois avant de se lancer dans l’aventure qui le conduit à Ouagadougou au Burkina.

Durant son séjour au pays des hommes intègres, Harry, qui est proche des artistes peintres, finit par nourrir une certaine passion pour cet art qui n’est pas assez différent du sien, le tatouage. Après deux ans à Ouaga, il rejoint Bamako (comme le lui a conseillé son ami peintre) où il atterrit à l’atelier Badialan 1. “C’était la première fois que je me trouvais dans un milieu purement artistique et comme je n’avais pas d’endroit où dormir ils m’ont même permis de rester”, ajoute Harry, qui a désormais pour maître le chef d’atelier de Badialan 1, Ibrahima Konaté.

Le tatouage reste le point d’ancrage pour le jeune artiste. Toutefois, ses débuts dans la peinture n’ont pas été chose aisée car, dit-il, il a beaucoup douté de lui, de ses capacités à faire son chemin dans la peinture.

“Le fait d’être tatoueur m’a permis d’affirmer ma personnalité, de revendiquer ma liberté et d’être ce que je suis de même que mon appartenance à un clan un peu rebelle comme par exemple celui des rappeurs”, revendique Harry qui affirme n’avoir jamais suivi les codes qui régissent la société. “Mais je reconnais également que j’étais souvent dans l’instabilité et l’indécision et ce mode de vie ne me rendait pas fier de moi-même”, regrette l’artiste. Ainsi, sur ses œuvres, on aperçoit des tatouages sur des personnages. Une façon pour l’artiste de rester fidèle à ce métier qui l’a conduit à l’art et qu’il continue toujours de pratiquer par occasion.

“Le regard des autres” est le premier projet de Harry en tant que peintre. Dans cette série de créations, l’artiste parle de sa condition sociale (pauvre) et aussi de celle de ceux qu’il qualifie de hors du système, des codes et des normes de la société. “Quand les gens voient mes tatouages, il y a ceux qui les trouvent drôles et s’en amusent et puis il y a ceux qui me jugent et se méfient. C’est les regards des derniers qui m’intéressent parce qu’ils me permettent de connaître les opinions des gens sur ma personne et mes choix dans la vie”, ajoute Harry qui puise ses inspirations dans ses années de galères, dans ses hauts et ses bas, dans ce qu’il porte au plus profond de lui. Harry serait-il le porte-parole de la marge, des incompris ou autres parias de la société ? Son travail nous laisse croire cela. D’autres de ses séries de tableaux comme “l’Alliance”“Le Dialogue du corps” et “A qui la faute” ou encore “Entre nous” traitent du milieu des nécessiteux.

Il dit être influencé par des grands noms des arts, comme Solly Cissé qui est un artiste plasticien sénégalais, Bruce Clarke, artiste originaire d’Afrique du Sud, mais qui vit à Paris. Celui-ci a beaucoup travaillé sur le génocide au Rwanda et a participé à l’élaboration d’un mémorial auquel il a associé des populations. Et il admire Abdoulaye Konaté, l’une des figures majeures des arts plastiques du Mali et du continent.

Une rencontre déterminante

Cependant, l’une des rencontres déterminantes et ayant poussé l’artiste à mieux s’accepter et à s’affirmer est sans doute celle avec le français Floréal Duran, directeur artistique et agent d’artistes, en 2019, lors d’un de ses passages à l’atelier Badialan. “Son style semi figuratif cerne des personnages diffus, écrasés par un environnement hostile. Ce n’est pas un hasard si sa première série de toiles s’appelle “Le regard des autres”. Je pense que c’est le regard que son entourage ou de ceux qui l’ont croisé ont posé sur lui. Il y a dans son univers le poids des préjugés, celui de la stigmatisation. C’est le peintre des états d’âme, du subconscient. Mais il y a derrière cela un autre Harry qui sommeille et qui ne demande qu’à exprimer sa rage” nous confie M. Floréal Duran qui dit percevoir dans ce “Bad boy” (comme il le surnomme), un vécu qu’il cherche à exprimer, un trop plein d’histoires à faire découvrir. Pour lui, Harry Mensah a l’étoffe d’un artiste qui va “secouer” l’art africain.

Un an seulement après son arrivée et ses débuts dans la peinture, l’artiste a très vite imposé sa marque de fabrique à travers ses œuvres d’art. Cette montée fulgurante est due à la sincérité qu’il met dans son travail. “Harry est un jeune peintre dont l’univers est rempli de curiosité, il est courageux, attentif et observateur. Son travail est plein d’espoir.  Il se résume en deux temps : l’écoulement de la peinture et l’apparition des formes pour retracer son univers quotidien. La force d’Harry dans sa peinture est le mouvement”, confie Ibrahima Konaté.

Les œuvres d’Harry ont été exposées au cours de quelques grands rendez-vous des arts sur le plan national et international, notamment le festival Carrefour des arts plastiques à Ouagadougou (Burkina Faso) en 2019, la Biennale de la photographie de Bamako (2017 et 2019), Ségou’Art en (2018 2019) toujours en collectif avec l’Atelier Badialan1.

Harry ambitionne désormais de se faire un nom à l’international, notamment à travers son tout nouveau projet intitulé “African Psycho” dont il se garde d’entrer dans les détails, mais qui sera plein de surprises, à l’en croire.

Candidature de Drogba à la FIF: un soutien venu du Togo

Depuis que l’ancien capitaine des Éléphants de la Côte d’Ivoire a annoncé sa candidature au poste de président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) , beaucoup de ses compatriotes ont du mal à le soutenir, y compris certains de ses anciens coéquipiers.

Alors que l’International togolais, Emmanuel Adébayor  prétend « ne connaître personne en Côte d’Ivoire » et ne se voit pas obligé de soutenir Didier Drogba  pour sa candidature, « Maman Togo », supporteur n°1 du football togolais, ne voit pas les choses sous cet angle et apporte son soutien à ce dernier.

« Drogba  a été un joueur exemplaire » déclare-t-elle dans une vidéo sur YouTube.  « Il ne vient pas s’enrichir, il a déjà de l’argent.  Il va mettre sa connaissance et ses relations au service du football ivoirien » a-t-elle poursuivi.

Avec l-frii.com

Coronavirus: voici les nouvelles stratégies adoptées par le Togo

Face à l’augmentation sans cesse de nouveaux cas de coronavirus au Togo, l’équipe en charge de la riposte contre la pandémie a décidé d’adopter une nouvelle stratégie de lutte:  le dépistage de masse et la désinfection des places publiques.

 

Dépistage de masse

Le Togo a en effet dans sa nouvelle stratégie décidé de déployer 5000 tests randoms (sur une base aléatoire) sur le territoire, pour évaluer le niveau de diffusion de la pandémie. Ceci devrait permettre aux autorités sanitaires de déterminer quand et où restreindre la mobilité des personnes (ou, inversement, comment relâcher les mesures mises en place) et donc permet de « mieux cibler les mesures sanitaires (confinement, quarantaine, et autres), et réduire la pression sur l’écosystème social et économique ».

 

Désinfection des lieux publics

Le Togo a également choisi de désinfecter les lieux publics. Une vaste opération de désinfection de la ville de Lomé a été lancée par le ministère de l’Assainissement et de l’hydraulique villageoise le mercredi 5 mai dernier. L’objectif d’une telle stratégie est de contenir la propagation du Covid-19.

Ce projet, soutenu par l’Organisation des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) va être exécuté en deux volets et va concerner les places publiques notamment, les marchés, les hôpitaux, les ministères, les écoles et universités, les gares routières ou encore les toilettes publiques.

 

17 cas positifs et un décès de Covid-19 en deux jours, le Togo semble connaitre un pic de la maladie

Ces deux derniers jours, le nombre de cas positifs de coronavirus a augmenté en flèche et le Togo semble connaitre son pic de cas confirmés. En effet, les 07 et 08 mai 2020, dix-sept (17) cas se sont ajoutés aux cent vingt-huit (128) déjà recensés et un nouveau décès. Ce qui a porté le total de cas à 145 et le nombre de décès à 10.

Il s’agit de :

  • Une femme de 35 ans, Togolaise résidant à Guerin Kouka, qui est un cas suspect
  • Un homme de 38 ans, Togolais résidant à Kara, qui est un contact
  • Une femme de 25 ans, Togolaise résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Un homme de 22 ans, Togolais résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Un homme de 24 ans, Togolais résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Une femme de 65 ans, Togolaise résidant à Aného qui est un voyageur
  • Une femme de 32 ans, Togolaise résidant à Tsévié qui est un cas suspect
  • Un homme de 24 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 25 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 27 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 35 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 52 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 58 ans, Togolais résidant à Agoe qui est un cas suspect
  • Une femme de 17 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga qui est un cas suspect
  • Un homme de 21 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 37 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 32 ans, Togolais résidant à Sokodé, qui est un contact

De ces cas, l’on peut voir clairement que Blitta, Tsévié, Kougnonhou, Aneho, Guerin Kouka sont de nouvelles localités qui ont été touchées par le Coronavirus.

 

Le nouveau cas enregistré à Aného est décédé portant à 10 le nombre total de décès de COVID-19.

 

Huit (08) nouveaux patients ont recouvré la santé portant à 85 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Le 1er Bataillon d’Intervention Rapide a un nouveau chef

Il aura fallu 24 h après la mystérieuse mort du Lieutenant-Colonel Madjoulba, pour que son bureau (dans lequel il est mort) ait un nouveau locataire. En effet, par arrêté ministériel en date du 5 mai, c’est le Lieutenant-colonel Atafaï Tchangani qui a été nommé à la tête du 1er BIR, en remplacement de feu Madjoulba Bitala.

Alors que les conditions concrètes de la disparition tragique du Lieutenant-colonel Toussaint Madjoulba Bitala font encore coulé beaucoup d’encre et de salive jusqu’à ce jour et qu’aucun communiqué officiel informant l’opinion n’ait été pondu, son remplaçant est déjà connu.

Pendant ce temps, les populations du canton de Siou (préfecture de Doufelgou) ont, ce matin, pris d’assaut les rues de leur localité pour manifester leur mécontentement et exiger que toute la lumière soit faite autour de ce crime crapuleux commis contre un de leurs valeureux fils.

Le Lieutenant-Colonel Atafaï Tchangani est breveté de l’école de guerre de France et était jusqu’à sa nomination, chef corps des surveillants de l’administration pénitentiaire.

Mort du Lieutenant-Colonel Madjoulba : où en est-on avec les enquêtes ?

Alors que l’enquête sur la mort mystérieuse du Lieutenant-Colonel Madjoulba Bitala suit son cours, les populations du canton de Siou dans la préfecture de Doufelgou « seraient » actuellement dans la rue pour manifester et réclamer  justice suite au décès mystérieux de leur fils et frère.

Selon les informations parvenues à la rédaction du Journal du Togo, l’on en sait un peu plus sur les moyens par lesquels les commanditaires sont passés pour opérer leur forfaiture. En effet, d’après les recoupements, il ressort que son bureau a deux portes, la porte principale et la petite porte de derrière.

Aussi, il y a une fenêtre à travers laquelle, le crime aurait pu être commis.

Ainsi, selon les enquêteurs, la balle retrouvée dans son corps après autopsie a été tirée soit de la porte de derrière soit de la fenêtre. Il faut noter que c’est une balle de 9mm qui a été retirée de son corps.

Covid-19 : un comité de réflexion pour la relance de l’économie bientôt créé au Togo

Réunis ce mardi à Lomé pour échanger sur les effets de la pandémie du Covid-19 sur le système financier et sur l’économie nationale de façon générale, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et les dirigeants d’établissements financiers et membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Togo (APBEF), se sont accordés sur la nécessité de financer les microfinances qui appuieront à leur tour le secteur informel, afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale.

A ce propos, le ministre a annoncé la création d’un comité de réflexion pour la relance de l’économie nationale. Sani Yaya a en outre demandé aux banques d’apporter leur appui au secteur agricole notamment via le Mifa.

Col Madjoulba: ce que l’officier supérieur a fait, les heures qui ont précédé son « Assassinat »

Quelques heures avant son  » assassinat », le Colonel Bitala Madjoulba était un homme en forme et faisait son travail avec enthousiasme et vigueur comme d’habitude. Il ne pouvait pas se douter qu’il était en train de vivres ses dernières heures.

 

« Le colonel Bitala Madjoulba a été vu en public pour la dernière fois dimanche à la cérémonie d’investiture du président de la République. Il a pris part aussitôt après à la cérémonie d’allégeance des Forces armées togolaises au chef de l’Etat au palais de la présidence. Il a fait le tour des positions de toutes ses unités qui ceinturent la capitale« , écrit rfi.fr dans un article publié ce matin.

Notre confrère apporte quelques précisions sur l’état dans lequel a été retrouvé cet chef corps des Forces Armes togolaise (FAT) formé à l’école des officiers d’active du Sénégal et à l’école de guerre du Cameroun. Il  « a été retrouvé mort dans une mare de sang dans son bureau lundi matin ».

Le colonel Bitala Madjoulba commandait le 1er bataillon d’intervention rapide de la première région militaire depuis la refondation de l’armée en 2014.

 

De la nécessité de financer les micro-finances et le secteur afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale selon Sani Yaya

C’est lors d’une rencontre sur les effets de la pandémie du Covid-19 sur le système financier et sur l’économie nationale de façon générale, ce mardi à Lomé que le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a appelé les dirigeants d’établissements financiers et membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Togo (APBEF) à financer les microfinances qui appuieront à leur tour le secteur informel, afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale.

Il s’agissait également d’évaluer la mise en œuvre des mesures prises par la BCEAO dont le Directeur national était présent.

Dans son intervention, Sani Yaya est revenu sur les principales mesures économiques, fiscales et sociales prises par le gouvernement, pour amortir le choc et qui coûteront à l’Etat environ 200 milliards FCFA. S’ajoute à cela la mise en place d’un Fonds national de solidarité et de relance économique d’un montant de 400 milliards FCFA, destiné à accompagner les entreprises et les plus démunis.

Il est nécessaire d’exploiter les conditions offertes par la Bceao, a déclaré le ministre à l’endroit des banquiers qui ont émis leurs préoccupations sur le contexte déjà difficile et une aggravation de la tendance sur l’évolution du crédit et de l’épargne dans les semaines à venir.