Economie




CCIT : mise en place d’une délégation spéciale pour relancer le processus électoral

Le processus électoral visant à élire les nouvelles instances dirigeantes de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT)…

Le processus électoral visant à élire les nouvelles instances dirigeantes de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) va être relancé par une délégation spéciale, chargée par ailleurs de gérer les affaires courantes de l’institution,  a décidé le Conseil des ministres tenu mercredi 23 décembre 2020.

« Compte tenu des retards et difficultés que le processus électoral a connues et face à la situation de vacance liée à la fin du mandat de la présente assemblée consulaire intervenue le 18 décembre dernier, le ministre a mis en place une délégation spéciale chargée d’une part, de la gestion des affaires courantes de la chambre de commerce et d’autre part, de l’organisation du processus électoral », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

Une mesure qui devrait permettre de ramener la sérénité parmi la communauté des hommes d’affaires et opérateurs économiques. Elle survient presque 04 mois après la suspension par Kodjo Adedze de ce processus, dans un contexte de fortes tensions entre le président sortant Germain Mèba Essohouna candidat à sa propre succession et l’Association togolaise des opérateurs économiques (ATOE) de Wiyaou Tchinde qui s’accusent mutuellement de ne pas jouer franc jeu.

Alors que l’équipe sortante accusait son potentiel challenger de faire du faux et usage de faux et de pas se plier aux conditions requises dans le processus d’établissement des cartes consulaires, précieux sésame pour être électeur, le camp d’en face dénonçait une injustice visant à l’exclure du processus électoral.

La suspension du processus électoral, indiquait le ministre en charge du Commerce, de l’Industrie et du Développement du secteur privé, faisait suite à des « contestations récurrentes soulevées par des associations professionnelles et certains opérateurs économiques», «au non-respect des conditions d’établissement des listes électorales dans chaque préfecture ou sous-préfecture», et «aux mutations de certains agents du ministère de l’administration territoriale, membres des commissions d’établissement des listes électorales».

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