Togo, le 23 septembre 2024 – Lomé, la capitale togolaise, est le théâtre d’un événement majeur pour l’avenir de la santé publique en Afrique de l’Ouest. En effet, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a lancé un atelier régional crucial pour l’harmonisation et la validation des codes d’éthique et des règlements d’exercice des professionnels de santé.
CEDEAO : Vers une meilleure protection des patients grâce à un code d’éthique harmonisé
Par ailleurs, cette initiative, qui réunit des experts de toute la région, vise à établir des normes communes pour les médecins, infirmières, pharmaciens et sages-femmes, afin d’assurer une prestation de services de santé cohérente et de qualité à travers les différents États membres.
Le Dr Melchior AÏSSI, Directeur Général de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS WAHO), accompagné du Dr. Josée APETSIANYI, représentant le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, a officiellement ouvert l’atelier. Dans son allocution, le Dr AÏSSI a mis en exergue l’importance de cet atelier pour le renforcement des systèmes de santé régionaux, soulignant que l’adoption de codes d’éthique harmonisés est essentielle pour garantir des soins de santé optimaux au sein de la CEDEAO.
L’objectif de cet atelier est double : non seulement il cherche à assurer la cohérence dans la prestation des services de santé, mais il vise également à améliorer la mobilité des professionnels de santé dans toute la région, facilitant ainsi l’accès aux soins pour tous les citoyens. Les débats approfondis sur les principaux éléments des codes d’éthique et de pratique ont marqué la première journée, témoignant de l’engagement de la région à offrir des services de santé de qualité supérieure.
L’événement, qui se déroulera jusqu’au 27 septembre 2024, est un pas de plus vers l’intégration régionale en matière de santé publique, un domaine qui a pris une importance accrue à la suite des défis posés par les récentes crises sanitaires mondiales. Les conclusions de cet atelier sont cruciales, car elles pourraient ouvrir la voie à de nouvelles approches en matière de santé, répondant ainsi aux besoins spécifiques des populations de l’Afrique de l’Ouest.