La branche africaine de l’organisation militant pour la protection de l’environnement estime que l’approche proactive pourrait atténuer les effets du réchauffement climatique sur l’agriculture kényane.Année après année, le Kenya subit de « récurrentes périodes de sécheresse et d’inondations », a souligné, dans un communiqué reçu mercredi à APA, Claire Nasike, chargée de campagne à Greenpeace Africa.
Selon des organisations humanitaires, 1,4 million de Kenyans ont besoin d’une aide alimentaire à cause de ces phénomènes climatiques extrêmes. En Afrique, ces faits naturels seront de plus en plus « imprévisibles et intenses » dans les décennies à venir, a averti Greenpeace Africa.
Au Kenya, l’anticipation des risques imminents devraient protéger les petits agriculteurs qui produisent 80 % de la nourriture consommée dans le pays. Pour Greenpeace Africa, le gouvernement gagnerait à construire des infrastructures comme les barrages. Objectif : constituer des réserves en eau qui permettront aux communautés de survivre aux sécheresses.
Celles-ci dévastent le bétail kenyan d’où la nécessité pour l’organisation environnementale d’indemniser les éleveurs affectés. Si Greenpeace Africa a loué la politique nationale d’assurance agricole en vigueur au Kenya, elle a également appelé l’Etat à supprimer son plafonnement et à augmenter les sommes versées parce que censées « couvrir les pertes subies ».