La rationalisation de la consommation d’eau, la fuite des médecins pour l’étranger et le débat sur le licenciement de l’entraîneur de l’équipe nationale de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la rationalisation de la consommation d’eau, écrit que les solutions techniques que nécessite la problématique de la pénurie d’eau ne sont pas suffisantes et ne peuvent constituer une réponse durable si elles ne sont pas complétées par un autre type de réponse, humain et social, qui concerne la consommation et l’usage de l’eau par les individus et les ménages.
Un changement des modes de consommation peut contribuer à la durabilité de la ressource, préconise le quotidien, citant une expérience menée dans la région de Marrakech auprès de plusieurs familles sur leurs modes de consommation de l’eau avec l’introduction de nouvelles habitudes, qui ont pu économiser jusqu’à la moitié de leur consommation habituelle en eau.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que de nombreux étudiants en médecine et en pharmacie quittent le Maroc avant d’avoir achevé le cycle de leur parcours académique.
Sans avoir besoin d’attendre l’obtention du diplôme, certains d’entre eux préfèrent, à partir de la dernière année de leur parcours universitaire, se rendre dans un pays européen pour poursuivre le reste de leurs formations et pouvoir travailler dans les établissements de santé de ce pays, ont affirmé des sources médicales au journal.
Face à cette situation, des spécialistes de la santé ont tiré la sonnette d’alarme, soulignant que le départ des médecins marocains ne se limite plus à ceux qui exercent la profession depuis des années ou aux diplômés, mais touche également ceux qui poursuivent encore leurs formations, ce qui dénote que la pratique médicale au Maroc n’attire plus tout le monde en raison des multiples insuffisances du système de santé et du « regard dégradant » que subit le médecin marocain et qui le pousse à partir à l’étranger, selon les sources du journal.
+L’Opinion+ écrit qu’après une qualification difficile à la Coupe du Monde, le coach Vahid Halilhodžić subit une campagne médiatique acharnée, appelant à le détrôner du poste de sélectionneur national, en raison notamment des malentendus avec certains membres de l’équipe nationale et une prestation moyenne et élimination précoce de la CAN 2021.
Au lendemain de l’amère élimination contre l’Égypte au titre des quarts de finale de la CAN 2021, le sélectionneur a été la cible d’une vague de critiques, qui s’est, toutefois, calmée après l’appel au calme de la FRMF qui a préféré ne pas déstabiliser le groupe avant un match barrage contre la RDC, constate la publication.
Après plus de deux ans et demi à la tête de la direction technique des Lions de l’Atlas, Halilhodžić n’est pas parvenu à faire ses preuves et à laisser les Marocains espérer, au Qatar, une participation meilleure à ce que les Lions ont pu faire en Russie il y a quatre ans, estime le journal.
+L’Économiste+ souligne que depuis le 1er jour de Ramadan, l’emblématique place new-yorkaise de Times Square, l’une des attractions touristiques les plus visitées qui attire chaque année quelque 50 millions de visiteurs, accueille chaque soir plus d’un millier de musulmans qui viennent y rompre le jeûne et accomplir les prières de Tarawih ainsi que des veillées religieuses, sans poser de problème à personne.
Au-delà des prières, l’événement a une très forte charge symbolique : c’est un message de tolérance et un meilleur exemple du vivre-ensemble dans un contexte mondial marqué par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, écrit le quotidien.
Ce type de scène permet de battre en brèche tous les clichés, stéréotypes, amalgames sur les musulmans en particulier et sur l’Islam en général, d’autant plus que cela se passe aux États Unis, relève-t-il, soulignant que les Américains de confession musulmane ont réussi à « restaurer une image restée longtemps écorchée par les événements du 11 Septembre ».