Lomé, 23 septembre 2024 – Surprise dans le monde du panafricanisme : le 9e Congrès panafricain, prévu à Lomé du 29 octobre au 2 novembre, est reporté sine die. En effet, cette annonce, faite par le ministère togolais des Affaires étrangères, a jeté un froid sur les attentes de nombreux acteurs du continent.
Initialement conçu comme un moment fort pour discuter du renouveau du panafricanisme et du rôle de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, ce congrès s’inscrit aussi dans un contexte marqué par les aspirations de l’Afrique à une plus grande influence sur la scène internationale. Le thème retenu, « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales », soulignait l’importance de cette rencontre.
Un coup d’arrêt pour le dynamisme panafricain ?
Le communiqué officiel exprime les regrets du ministère pour le report et présente ses excuses pour les désagréments occasionnés aux personnes déjà inscrites ou invitées. Toutefois, Le ministère exprime sa gratitude aux participants pour leur intérêt et leur engagement envers le congrès, un événement crucial pour l’avenir du panafricanisme et l’engagement actif de l’Afrique sur la scène internationale.
Des sources proches du dossier ont évoqué des nécessités logistiques et organisationnelles comme raisons précises du report. Le ministère a assuré la continuation des travaux préparatoires et a promis de communiquer les nouvelles dates en temps voulu. Cette communication permettra aux participants de se préparer pour un congrès qui s’annonce historique.
L’annonce a suscité des réactions diverses au sein de la communauté panafricaine, certains exprimant leur compréhension face aux défis de l’organisation d’un tel événement, tandis que d’autres manifestent leur déception et leur impatience de voir le panafricanisme prendre un nouvel élan.
En attendant, le ministère invite tous les acteurs concernés à rester attentifs aux prochaines annonces et à maintenir leur engagement envers les objectifs du congrès. En attendant, la communauté panafricaine reste dans l’attente et espère que ce rapport ne sera pas synonyme d’un recul dans la dynamique de renouveau du continent.