Lomé, le 11 octobre 2024 – L’Église catholique du Togo traverse une période de deuil particulièrement difficile. Dans l’espace de quelques jours, elle a perdu deux de ses membres les plus dévoués : le Révérend Père Casimir Kodo et le Père Christophe Komla Badjougou.
Le Père Casimir Kodo, curé de la paroisse Sainte-Lucie de Baguida et délégué épiscopal chargé de la santé des prêtres, s’est éteint en France où il effectuait un pèlerinage à Lourdes. Sa disparition, annoncée par Monseigneur Isaac-Jogues Gaglo, a plongé la communauté catholique togolaise dans la tristesse. Le Père Kodo était particulièrement apprécié pour son dévouement envers ses confrères prêtres et son engagement pastoral.
Quelques jours plus tôt, un autre drame a frappé la communauté catholique togolaise au Cameroun. Des assaillants ont abattu le Père Christophe Komla Badjougou à Yaoundé, alors qu’il se préparait pour son voyage en Italie. Les circonstances exactes de ce meurtre restent à éclaircir.
En plus, ces deux décès successifs viennent s’ajouter à celui de Monseigneur Nicodème Barrigah-Benissan, archevêque de Lomé, survenu en juin dernier. Ces pertes répétées endeuillent profondément l’Église catholique du Togo.
Les communautés chrétiennes du Togo et du Cameroun doivent s’unir dans la prière et au soutien mutuel en ces temps difficiles. Par ailleurs, les enquêtes sont en cours pour faire toute la lumière sur le drame du Cameroun et rendre justice à la victime.
En bref, Ces deuils successifs sont une épreuve douloureuse pour l’Église catholique du Togo. Face à cette tragédie, la communauté catholique doit se resserrer et trouver dans la foi la force de surmonter cette épreuve. Mais au-delà du deuil, il est urgent de se poser la question de la sécurité des religieux. Comment garantir que les hommes d’Église puissent exercer leur ministère en toute sérénité, sans craindre pour leur vie ?