La situation économique nationale, les réactions à la résolution du Parlement européen en matière d’immigration clandestine et les enjeux des prochaines élections sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que toutes les prévisions s’attendent à un rebond de la croissance économique pour le pays en 2021 après une année 2020 particulièrement difficile en raison de la crise sanitaire, ajoutant que la croissance du PIB du Maroc devrait atteindre 4,6% en 2021, selon la Banque Mondiale.
Mais au-delà de ces chiffres et prévisions, cette performance attendue doit encourager le pays à aller de l’avant dans sa politique volontariste de réformes, poursuit l’éditorialiste, expliquant que seules les réformes structurelles peuvent permettre à l’économie nationale de devenir compétitive et se positionner sur l’échiquier international.
« Les prévisions remontent ainsi le moral et doivent pousser à rester concentré sur les vrais défis de l’économie marocaine », observe-t-il.
+L’Opinion+ indique que le Parlement arabe a épinglé la résolution adoptée, jeudi, par le Parlement européen à l’égard du Maroc, qui contient des critiques insensées et infondées concernant les politiques du Royaume en matière d’immigration illégale.
Dans un communiqué, le Parlement arabe a critiqué « la position du Parlement européen et son obstination à s’immiscer dans une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques et des négociations bilatérales directes entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, passant outre la voix de la raison et de la sagesse, y compris celle du Parlement arabe qui lui a pourtant demandé de s’abstenir de toute ingérence injustifiée dans cette crise bilatérale ».
Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que « les prochaines législatives auront comme première justification valable l’espoir d’apporter du sang neuf ou, à tout le moins, des idées neuves », relevant que le gouffre est tel que tout ce qui peut contribuer à l’atténuer est toujours bon à prendre.
« La classe politique tout entière aura au cours des prochains mois l’occasion de jauger son attractivité mais au-delà ce sera surtout un check-up pour la démocratie participative », estime le quotidien, soutenant que le pire serait en effet que le politique sombre comme l’économique dans une stagnation structurelle.
« Au vu des nombreuses urgences, le Maroc ne pourra en aucun cas se permettre un loupé en septembre. Ce serait catastrophique », prévient-il.