Les enjeux des financements innovants, la lutte contre l’antisémitisme et le consumérisme au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face à la pression de plus en plus grande sur les finances publiques, les mécanismes dits de financements innovants semblent ouvrir de nouvelles pistes et des gisements intéressants pour mobiliser des fonds.
Et c’est l’État qui balise le terrain, en réalisant des montages originaux et ingénieux permettant à la fois de générer des volumes de liquidités conséquents et utiles pour des politiques ou des réformes et d’apporter des réponses pertinentes à des problématiques de gestion publique, relève le quotidien.
Rendre liquides des actifs immobiliers et immobilisés en les cédant à des investisseurs institutionnels tout en gardant leur exploitation est une des formules qui ont été mises en œuvre avec des résultats probants, constate-il, estimant que cette démarche devrait « logiquement » inspirer d’autres acteurs comme les collectivités, les conseils de villes et même le secteur privé.
+L’Economiste+, qui revient sur la lutte contre l’antisémitisme, rapporte que Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des Etats-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme, qui vient d’effectuer une visite officielle au Maroc, considère que le Royaume constitue un exemple en matière de dialogue interreligieux et inter culturel.
Dans sa démarche, le Maroc mise sur la “déconstruction” des discours extrémistes dans les lieux où les jeunes sont généralement ciblés, constate la publication, notant que cette “approche holistique”, qui s’attaque à l’origine du mal, peut être également utile pour la déconstruction des autres discours haineux, comme le racisme ou l’antisémitisme.
Pour y arriver, il faut d’abord « connaître et comprendre, en vue de prévenir et combattre”, soutient-il.
La promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance et du vivre-ensemble éviterait également que les jeunes ne restent plus des “proies faciles”, et les immuniserait face à “un dogmatisme alimenté essentiellement par l’ignorance”, ajoute-t-il.
+L’Opinion+ écrit que contrairement aux précédentes années, notamment celles d’avant l’épidémie du Covid, le Black-Friday, qui donne le coup d’envoi de la période des achats des fêtes de fin d’année, censée avoir débuté au Maroc dès le 4 novembre et devrait atteindre son apothéose mais également sa fin le 25 novembre, semble discret au Maroc comme partout dans le monde, à tel point qu’on croirait qu’il sera désormais célébré en sourdine.
Si l’on ne peut qu’apprécier la réduction des appels aux achats compulsifs en cette période de vaches maigres, on ne peut aussi que regretter la raréfaction des «Hmizates» d’antan.
A moins que l’État ne daigne décréter un Black-Friday généralisé sur les produits de première nécessité, souligne-t-il.