Le lancement par la CGEM d’une opération de recensement pour inventorier les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, la charte de la majorité, l’état des lieux de la lutte contre la corruption et les secteurs potentiels d’exportation, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la CGEM vient de lancer une opération de recensement originale visant à inventorier auprès de toute la communauté des affaires les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, soulignant que le but de cette démarche est de travailler « avec l’administration sur les dossiers, au cas par cas s’il le faut, pour débloquer les projets aujourd’hui en difficultés ».
« La commission ad hoc », qui avait été créée bien avant 2011 pour faire ce même travail, a réussi, dans plusieurs cas, à trouver des solutions, rappelle le journal.
Ainsi, une telle démarche a toute son utilité au moment où il est demandé au secteur privé de s’investir davantage dans la création de valeur et d’emplois, estime-t-il, notant que la communauté des affaires dispose aujourd’hui d’une fenêtre de tir puisque le nouveau gouvernement, de son côté, n’a pas attendu longtemps pour montrer sa pleine prédisposition et sa volonté à traiter en priorité l’investissement en y mettant toute l’énergie qu’il faut.
Abordant la charte de la majorité signée par le trio gouvernemental, +l’Opinion+ écrit qu’il s’agit d’une initiative qui va au-delà de la simple action politique, puisque les millions d’électeurs qui se sont rendus massivement aux urnes le 8 septembre, « voient en elle la concrétisation des engagements pris par les partis concernés durant la campagne électorale ».
La publication, qui explique que cet engagement de l’Exécutif vient aussi et surtout mettre fin aux interférences partisanes, souligne que les groupes parlementaires se sont engagés à travailler en étroite coordination pour le vote des lois, le dépôt d’amendements, sans oublier la constitution des différentes missions exploratoires.
« Les dés sont désormais jetés et les engagements sont pris, il est maintenant temps d’écouter la société et de répondre aux aspirations populaires », conclut-t-il.
Pour sa part, +l’Économiste+, qui évoque l’état des lieux de la lutte contre la corruption, souligne que le nouveau gouvernement, comme son prédécesseur et encore avant lui, a placé parmi ses priorités la « moralisation de la vie publique », faisant savoir que l’arsenal juridique national pour lutter contre la corruption n’est pas pauvre, mais il est encore trop éparpillé.
Insistant sur le fait que ce combat contre la corruption est non seulement une nécessité politique mais aussi un outil de transformation de l’environnement de l’entreprise et de la société entière, le quotidien souligne que cette lutte a besoin d’engagement fort.
+Al Alam+ titre « l’automobile, les phosphates et l’aéronautique en tête des exportations marocaines ».
Selon l’Office des Changes, cité par le quotidien, le Maroc continue de changer sa structure économique traditionnelle basée sur le secteur agricole, qui dominait les exportations marocaines, ainsi que les phosphates.
De l’avis des experts et des spécialistes, cette dépendance vis-à-vis du secteur agricole a posé plusieurs défis ayant rendu l’économie marocaine tributaire des conditions météorologiques et des précipitations, ce qui a contraint les autorités marocaines à opter pour une grande diversification dans les secteurs prioritaires pour l’exportation et ce afin d’augmenter le taux des exportations leurs rapport avec la balance commerciale marocaine.
Les statistiques de l’office ont révélé que le Maroc est passé à une étape très importante pour réussir ce pari, notant que l’agriculture n’occupe plus la première place au niveau des exportations, cédant sa place aux secteurs de l’industrie automobile et aéronautique.