L’utilisation des crypto-monnaies, l’immigration irrégulière et l’interdiction des journalistes marocains d’assurer la couverture des Jeux Méditerranéens, tenus en Algérie du 25 juin au 6 juillet, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ écrit que si les crypto-monnaies sont tolérées dans plusieurs Etats, au Maroc, les choses semblent évoluer, mais sans précipitation.
Des consultations sont en cours avec le FMI et les banques centrales des pays en avance dans ce domaine, constate le journa.
En chargeant un comité de préparer le cadre réglementaire, les autorités semblent vouloir identifier les « garde-fous » avant d’ouvrir l’accès à cette technologie, estime-t-il.
Après un niet catégorique des autorités, « ce virage doit être bien négocié », surtout lorsque les spécialistes assurent que si certaines cryptomonnaies sont “solides comme un roc”, d’autres relèvent de la pure arnaque, note-t-il.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la tentative d’entrée illégale des migrants irréguliers dans la ville de Mellilia, écrit que les incidents tragiques qui se sont produits aux portes de la ville de Mellilia viennent comme une piqûre de rappel au bon timing, après l’annonce par l’Europe de sa nouvelle vision en matière de voisinage fondée sur une approche revisitée du partenariat avec les pays du Sud et particulièrement l’Afrique.
L’investissement dans l’élément humain et dans le vrai développement du continent africain “est la seule voie viable pour apporter des réponses durables à la problématique migratoire”, estime l’éditorialiste.
En attendant que cette nouvelle feuille de route commence à être déployée, le Maroc démontre, à l’occasion de ce triste épisode, que le partenariat suppose également et surtout que toutes les parties assument pleinement leurs responsabilités quand bien même elles induiraient des situations compliquées, relève-t-il.
+L’Opinion+, qui aborde l’interdiction des journalistes marocains d’entrer sur le territoire algérien pour la couverture des Jeux Méditerranéens, tenus à Oran du 25 juin au 6 juillet, écrit que même du temps des relations qui grinçaient entre les Etats-Unis et l’ex-URSS, pareil incident n’a jamais été enregistré, car il est de notoriété que le journaliste est une personne contrainte de faire son boulot de couverture de faits et d’événements, sans plus.
Cette interdiction est donc inintelligible d’autant plus que le Comité national olympique marocain a déjà fait son boulot en envoyant les accréditations des journalistes dépêchés aux Jeux Méditerranéens, explique le quotidien.
Les auteurs de cette interdiction avaient même poussé le ridicule encore plus loin en qualifiant, selon certains de leurs organes de presse, des journalistes marocains d’“espions”, ajoute-t-il.
Et comme ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent, “ils ont eu recours à leur arme favorite qu’ils utilisent contre nous depuis plus de 50 ans : le mensonge”, souligne-t-il.