Economie nationale, vaccin anti-Covid: une petite minorité contre, embellie pour les télécommunications, une croissance de 4,5% prévue par la BERD en 2022, les objectifs sur le climat, voici quelques-uns des principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que c’est un diagnostic du marché de l’emploi auquel s’est livré l’économiste principal à la Banque mondiale, Javier Diaz Cassou, lors d’un webinaire consacré à la présentation du rapport semestriel de suivi de la situation économique du Maroc. En effet, d’après les chiffres évoqués, la majorité des travailleurs salariés marocains (3 millions en 2019) reste toujours dans l’informel.
Lors de son intervention, Javier Diaz Cassou a ainsi énoncé quatre défis clés à relever. Le premier, l’accélération de la transformation structurelle. Dans le viseur, la création d’emplois de meilleure qualité dans des secteurs à forte productivité. Le deuxième challenge, le renforcement de la formalisation. Le troisième, booster le taux d’activité des femmes en facilitant notamment leur l’accès à de meilleurs emplois. Et le quatrième la jeunesse. A travers la voix de Javier Diaz Cassou, la Banque mondiale recommande de soutenir les jeunes dans leur transition de l’éducation au marché du travail.
Interrogé par le journal, Javier Diaz Cassou est revenu sur les signes de relance que connaît le pays, évoquant notamment une reprise entraînée par la demande extérieure. Il annonce ainsi des exportations de biens déjà au-dessus de leur niveau pré-pandémique et des perspectives économiques dans les principaux marchés favorables aux produits marocains.
+L’Economiste+ relève que si au départ, l’opinion publique semblait sceptique quant aux vaccins anti-Covid, la dernière enquête de L’Economiste-Sunergia démontre le contraire. En effet, la vaccination, perçue comme la seule issue à la crise, fait de moins en moins débat dans le pays. Plus de 8 sondés par l’enquête sur 10 ont affirmé être favorables à la vaccination, dont 4% qui ne comptent se faire vacciner que si cela est obligatoire. Seuls 9% déclarent ne pas vouloir inoculer le sérum.
+Le Matin+ fait observer qu’après un bon exercice 2020, le secteur signe un premier trimestre 2021 en hausse, selon les derniers chiffres publiés par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt).
Une évolution qui a profité en premier lieu au segment Internet avec un parc en croissance annuelle de 16%, atteignant 30,6 millions d’abonnés. Il a grossi de 4,2 millions sur une année, enregistrant un taux de pénétration de 85%.
«Dans ce segment, l’Internet mobile reste le moteur de cette croissance puisqu’il réalise une hausse annuelle de 15,90% pour s’établir à 28,49 millions d’abonnés», indique le régulateur du marché, cité par la publication.
+Bayane Al Yaoum+ rapporte que Le Maroc et l’Union européenne ont convenu de construire ensemble un Partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.
Selon une déclaration conjointe Maroc-UE, le lancement du Partenariat vert intervient suite à la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée», adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte.
+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du Rapport sur les objectifs de développement durable de 2021 qui a conclu que le Maroc est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015, et visant à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.
Le Maroc et la Gambie sont les deux seuls pays qui sont sur la bonne route pour maintenir le réchauffement climatique à un taux de 1,5 degré Celsius, alors qu’aucun des pays du G20 n’est considéré comme ayant adopté des politiques et actions compatibles avec la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, selon ce rapport.