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Economie, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La sortie de la société des Autoroutes du Maroc sur le marché obligataire, le nouveau contrat social, la prochaine rentrée…

La sortie de la société des Autoroutes du Maroc sur le marché obligataire, le nouveau contrat social, la prochaine rentrée scolaire et les investissements directs des Marocains à l’étranger sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la période actuelle et sa conjoncture ne sont pas particulièrement rassurantes ni propices à l’investissement et encore moins quand il s’agit de montants volumineux, notant toutefois que, dans sa récente sortie sur le marché obligataire, la société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a pu lever sans grande difficulté quelques 2,2 milliards de DH sous forme d’emprunt obligataire et a même dû refuser un volume égal de demande.

Cette opération souscrite en masse et exclusivement par des investisseurs institutionnels marocains démontre d’abord qu’en dépit de toutes les contraintes et de l’adversité actuelle, ces investisseurs gardent totalement confiance dans l’avenir et la solidité de l’économie marocaine, explique l’auteur, relevant que cela devrait constituer un signal très positif et rassurant pour l’ensemble des opérateurs économiques et de la communauté des affaires en cette période de forte turbulence.

Pour sa part +L’Economiste+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme vient de rendre public un mémorandum contenant une série de recommandations pour garantir l’effectivité des droits et des libertés.

Des propositions versées au chantier de refonte du modèle de développement, selon le quotidien, qui soutient que la crise actuelle liée à la pandémie offre des fenêtres et des opportunités historiques qu’il s’agit de ne pas rater.

Pas de croissance économique sans un projet social, humain et inclusif, estime-t-il, ajoutant que « nous ne devons pas être uniquement de simples consommateurs, mais soyons producteurs d’idées, de conviction, de solidarité et d’engagements, c’est tout cela qui déterminera demain le nouveau contrat social que le Maroc veut mettre en place ».

+Al Bayane+ écrit que l’année scolaire 2019-2020 est à peine écoulée que les interrogations planent déjà sur la prochaine rentrée et ses scénarios possibles, compte tenu de la situation actuelle que connaît le Royaume comme partout dans le monde pour cause de propagation du nouveau Coronavirus.

En effet, les familles confrontées aux répercussions de la crise sanitaire s’interrogent sur les conditions de la prochaine rentrée et les scénarios possibles à même d’assurer la continuité pédagogique.

Si l’amélioration des conditions d’apprentissage, la réforme pédagogique et le contenu des cours s’accaparent l’essentiel des conversations familiales à l’approche de chaque nouvelle rentrée, cette année l’accent est mis sur la gestion de la rentrée et l’éventuelle poursuite de l’enseignement à distance, souligne la publication.

+Bayane Al Yaoum+ relève que le flux des investissements directs des Marocains à l’étranger (IDME) est passé de 3,8 milliards de dirhams (1 euro =10,8 DH) en 2009 à plus de 10,9 milliards DH en 2019, selon la Banque centrale.

« Depuis le début des années 2000, les IDME ont connu une hausse importante, leur volume annuel moyen étant passé, selon les données de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (CNUCED), de 232,3 millions de dollars entre 2000 et 2009 à 540,2 millions de dollars au cours de la décennie suivante », souligne la Banque centrale.

En comparaison régionale, le Maroc se classe sur les dix dernières années comme 5ème investisseur africain à l’étranger, fait savoir la même source, notant qu’en pourcentage du PIB, le volume des IDME ne représente que 0,5%, une proportion faible en comparaison avec la moyenne des pays émergents et en développement (PEMD) qui atteint 1,5%.

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