La baisse de l’impôt sur les revenus moyens en 202, le stress hydrique et l’importance de l’augmentation des effectifs des professionnels de santé sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mercredi.+L’Opinion+ écrit qu’une baisse, en 2023, de l’impôt sur le revenu (IR) est un engagement que prend l’Exécutif dans le futur projet de Loi des Finances, notant que cette mesure ciblée, profitera spécifiquement aux revenus moyens, qui payent 73% des recettes de l’IR collectées par l’Etat.
La baisse de l’IR concernera les revenus moyens, ceux entre le salaire minimum et 15.000 dirhams par mois et les retraités, fait savoir le quotidien, ajoutant que 60% des salariés ne payent pas d’impôt puisqu’ils ont un revenu annuel inférieur au seuil minimal d’imposition, selon les chiffres présentés par Fouzi Lekjaâ, ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances.
En promettant un allègement fiscal malgré une conjoncture économique difficile, le gouvernement compte tenir les engagements de son programme, où “la protection de la classe moyenne“ figure dans la sixième place de ses dix promesses, fait-il observer.
+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la consommation d’eau, dans plusieurs barrages situés dans les régions du Nord, devrait être particulièrement contrôlée. En fait, cela peut paraître paradoxal, puisque les barrages concernés sont ceux qui affichent les meilleurs taux de remplissage, aidés en cela par les précipitations du printemps dernier. Mais, en réalité, c’est loin d’être une décision anodine.
Face à la disponibilité de l’eau dans ces régions, beaucoup seraient tentés de continuer à en consommer de façon exagérée, voire à la gaspiller, et c’est ce qu’il faut absolument éviter. Comme l’explique le quotidien, les mesures qui seront prises durant les prochains jours viseront principalement la préservation des ressources de ces barrages, ainsi que des autres sources conventionnelles.
Dans le même registre, ajoute la publication, plusieurs réunions ont déjà eu lieu afin d’analyser la situation hydrique de chaque région du royaume, et de dresser ainsi une liste de mesures en fonction de l’évolution du contexte hydrique. Ces dernières peuvent aller de la réduction du débit d’eau potable à des coupures périodiques de l’approvisionnement.
Citant un expert, Al Ahdath Al Maghribia explique que ces mesures ne veulent pas forcément dire que le pays ne dispose plus d’assez d’eau: ce sont plutôt des mesures préventives pour éviter que la situation hydrique ne se dégrade davantage.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur avait d’ailleurs déjà, en fin de semaine dernière, adressé une circulaire aux Walis et gouverneurs pour les appeler à instaurer des mesures pour rationaliser la consommation d’eau.
Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’en mettant en tête de liste de ses objectifs pour la santé, l’augmentation substantielle des effectifs, le gouvernement met le doigt en fait sur ce qui a été pendant longtemps une mésentente sur la notion de service public au Maroc, ajoutant que pour expliquer ou illustrer l’inefficacité de l’administration, figurait, pendant longtemps, l’argument du sureffectif.
Dans la foulée, “ces opérations ont presque toujours été présentées comme une voie vers la rationalisation et l’amélioration de l’efficience des dépenses publiques et de l’administration”, poursuit le journal.
“Mais quelques années plus tard, l’on se rend compte que ce qui était censé être des cures d’amaigrissement a été en réalité une démarche d’appauvrissement quantitative et qualitative de l’administration publique”, constate-t-il, soulignant que le Maroc a payé cher, cette incompréhension, dans des secteurs névralgiques comme la santé et l’éducation.