Lomé, 31 janvier 2025 — À l’heure où les nations africaines naviguent entre turbulences géopolitiques et quêtes identitaires, le Togo, sous l’égide du Président Faure Gnassingbé, esquisse une trajectoire singulière. En effet, tel un archéologue de la modernité, le chef de l’État togolais cisèle patiemment un édifice où stabilité rime avec prospérité inclusive, défiant les fatalités d’un continent souvent réduit à ses convulsions.
Une gouvernance à l’épreuve du chrono
Depuis son accession au pouvoir, Faure Gnassingbé incarne une politique du compas : une gouvernance calibrée entre pragmatisme économique et vision télescopique. Loin des postures éphémères, son régime s’appuie sur un triptyque inébranlable : réformes structurelles, infrastructures pharaoniques, inclusion sociale, transformant le Togo en un phénix économique surgi des cendres des défis hérités.
En plus, le Plan National de Développement (PND), pierre angulaire de cette renaissance, agit comme un levain pour l’industrialisation, l’agriculture et un réseau routier et portuaire étoffé, attirant investisseurs étrangers et créant un écosystème d’emplois pour une jeunesse en quête d’horizons.
L’inclusion ou l’art de la dialectique sociale
Par ailleurs, si les chiffres économiques étincellent, le véritable génie du mandat réside dans sa dialectique sociale. L’Assurance maladie universelle, comparée à un bouclier hygiéniste, et les programmes dédiés aux femmes entrepreneures, ces alchimistes de l’informel, révèlent une philosophie où la croissance ne se mesure pas qu’en points de PIB, mais en indices de dignité.
« Le développement est un édifice dont chaque pierre doit porter l’empreinte de l’équité », a souvent martelé le Président, pour qui l’agora socio-économique ne saurait exclure les laissés-pour-compte.
Éducation : le laboratoire des mémoires futures
En plus, dans l’ombre des chantiers bétonnés, une révolution plus subtile se trame : celle des salles de classe et des centres de formation. En métamorphosant l’éducation en laboratoire des mémoires futures, le gouvernement mise sur une jeunesse polyglotte des langages technologiques et entrepreneuriaux. Ces initiatives, loin d’être de simples gymnases intellectuels, visent aussi à forger une relève capable de jongler avec les défis du XXIe siècle, transformant le Togo en une sphérule de compétences dans un monde globalisé.
Diplomatie : l’art de la pyramide inversée
Sur l’échiquier ouest-africain, Faure Gnassingbé joue les équilibristes. Médiateur dans les crises régionales, promoteur infatigable de l’intégration économique et sécuritaire, il hisse le Togo au rang de petite puissance à l’envergure catalytique. D’ailleurs, son approche, comparée à une pyramide inversée, place le pays comme pivot incontournable, où la discrétion le dispute à l’efficacité. Une stratégie qui, au-delà des arènes diplomatiques, consolide l’image d’un État à la fois ancré dans son terroir et ouvert aux synergies continentales.
L’héritage en marbre et en sève
Critiqués par certains pour un tempo réformiste jugé parfois trop mesuré, les détracteurs peinent à nier l’évidence : sous Gnassingbé, le Togo échappe à la léthargie des possibles. Entre routes bitumées sillonnant jadis des terres ocre et usines surgissant comme des miracles ferroconcrets, le pays se mue en un palimpseste dans lequel chaque couche raconte une métamorphose.
Cependant, la question est de savoir si cette œuvre, qui est à la fois un film institutionnel et une épopée silencieuse, sera à la hauteur des caprices du temps. Mais pour l’heure, Faure Gnassingbé, en scribe des temps modernes, continue d’écrire une histoire dans laquelle le Togo n’est plus un élève, mais un professeur de résilience.