Le Chef de l’ANC et candidat malheureux à la présidentielle du 22 février 2020 a saisi mardi la Cour de justice de la Cédéao pour annulation du scrutin présidentiel du 22 février 2020. Crédité de 4,68%, l’opposant rejette les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle en les qualifiant « de frauduleux, factices, fantaisistes et farfelus ».
Le scrutin du 22 février 2020 a été une » mascarade » et a créé une confusion telle qu’il est matériellement impossible d’exhiber dans leur entièreté, les véritables résultats de cette élection.
« En outre, la Cour Constitutionnelle omet de mentionner les bulletins nuls dont le nombre, calculé sur la base des chiffres de la Cour elle-même, s’élève à 963 mille 113, soit plus de 11 fois le chiffre publié par la CENI », peut-on lire dans le communiqué.
« La seule porte de sortie de l’impasse est l’annulation pure et simple de ce scrutin et sa reprise dans des conditions de transparence et d’équité conformes aux normes et pratiques internationales », souligne le parti.
Ainsi, il saisit la Cour de Justice de la CEDEAO pour faire constater « les graves violations des droits de l’homme et des peuples »au regard de la Constitution et des instruments internationaux signés et ratifiés par la République togolaise. “Il est temps de mettre fin aux drames électoraux au Togo”, conclut le parti.
Le scrutin présidentiel a été remporté à 70,78% par le président sortant Faure Gnassingbé, félicité par plusieurs chefs d’Etat de la cédéao dont le président en exercice. La France a dit prendre acte.