Lomé , le 25 septembre 2024- Les parlementaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis à Lomé, au Togo, pour une session extraordinaire. En effet, les travaux, qui se sont ouverts le mardi 24 septembre, visent à renforcer l’intégration régionale et à relever les défis auxquels fait face la communauté.
La CEDEAO : Un agenda chargé
Pendant dix jours, les députés vont plancher sur des dossiers cruciaux pour l’avenir de la CEDEAO. Parmi les sujets abordés, on retrouve aussi le projet de budget 2025, l’inclusion financière des femmes, et les réformes nécessaires pour atteindre la Vision 2050 de l’organisation. Parallèlement à ces travaux, un séminaire est organisé pour former les nouveaux députés.
Un appel à l’unité et à la réforme
Par ailleurs, la présidente du Parlement de la CEDEAO, Hadja Mémounatou Ibrahima, a souligné la nécessité d’accélérer les réformes au sein de l’organisation pour mieux répondre aux défis actuels. Elle a appelé à une consolidation des principes de démocratie et de bonne gouvernance dans tous les États membres.
De son côté, le président de l’Assemblée nationale togolaise, Kodjo Adedze, a rappelé les valeurs fondatrices de la CEDEAO et a souligné l’importance de préserver les acquis de l’intégration régionale. En plus, Il a invité les parlementaires à travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour les populations de la région.
Lomé, une capitale de l’intégration régionale
Le choix de Lomé pour accueillir cette session extraordinaire témoigne de l’engagement du Togo en faveur de l’intégration régionale. Le pays joue un rôle de plus en plus important au sein de la CEDEAO et s’est positionné comme un acteur clé dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique de l’Ouest.
En conclusion, cette session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO marque une nouvelle étape dans le processus d’intégration régionale. Les décideurs à Lomé prendront des décisions qui impacteront significativement l’avenir de la communauté et la vie de millions de citoyens ouest-africains.