Le Discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 23ème anniversaire de la Fête du Trône est le sujet traité par les quotidiens marocains parus ce lundi. +L’Économiste+ écrit que le dernier discours royal appelle à la nécessité de “revisiter la Moudawana” (code de la famille), ajoutant que des dysfonctionnements assombrissent les objectifs de cette révolution du code de la famille.
En effet, “tout le monde aura constaté que durant cette expérience, des obstacles ont empêché une mise en œuvre correcte de ses dispositions”, fait savoir l’éditorialiste, relevant que l’exemple le plus frappant concerne le mariage des mineures pour des raisons sociologiques.
“Aujourd’hui, il n’y a aucune excuse. Le changement vient de la volonté royale. Le feu vert est donc donné. Place à l’élaboration d’une feuille de route pour la réforme du code de la famille”, fait-il observer.
+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit, pour sa part, que le discours royal à l’occasion du 23ème anniversaire de la Fête du Trône annonce un nouveau cap, ajoutant que la condition de la femme et sa participation dans le marché du développement du pays ont été abordées par le Souverain.
Aujourd’hui, “il est temps de capitaliser sur les acquis de la première réforme de la Moudawana pour rouvrir ce chantier dans le but de revoir certaines dispositions qui ont montré des limites et prendre en considération le bien de la femme, de l’homme et des enfants”, relève la publication.
L’autre dossier majeur abordé par le Souverain concerne la consolidation des fondements de l’Etat social avec la mise en œuvre du chantier de la protection sociale, poursuit le quotidien, notant que le Roi a montré l’engagement du Royaume, en dépit de la conjoncture internationale et nationale assez particulière, de mener à bien et jusqu’au bout la réforme dans les délais impartis
Tout comme le chantier de la Moudawana, la généralisation de la protection sociale est de nature à rendre justice à la famille, toute la famille et ses composantes en permettant un accès équitable à chacun quels que soient ses moyens financiers et ses conditions socio-économiques, à tous ses droits vitaux et élémentaires sur le même pied d’égalité, conclut-il.
De son côté, +L’Opinion° écrit que le Roi Mohammed VI tend une main fraternelle à l’Algérie pour mettre fin à la rupture entre deux pays jumeaux, dont la communauté de destin, de langue, de culture et de religion devrait naturellement favoriser la paix.
Le Souverain a choisi de réitérer sa volonté d’une paix durable, affirmant même Son engagement à trouver «une issue à la situation actuelle et à favoriser le rapprochement et la compréhension entre les deux peuples», souligne la publication.
“Un engagement solennel et officiel gravé dans l’Histoire, puisque exprimé dans le cadre du discours du Trône qui constitue la plus importante intervention royale d’un point de vue politique et protocolaire”, fait-il remarquer.