Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la portée stratégique de la Zlecaf, les retombées économiques de la pandémie de Covid-19 et le potentiel inexploité.+Al Bayane+ note que la création de la ZLECAF est devenue une réalité concrète à partir du 1er janvier à la suite d’une cérémonie officielle de lancement, après que l’accord eût obtenu le nombre de ratifications requises.
Comme son nom l’indique, la ZLECAF vise l’instauration d’un vaste marché au niveau continental. Il faut dire que le chemin pour y parvenir a été long et sinueux. Il a fallu attendre près de 60 ans, depuis la création de l’OUA en 1963 (devenue Union Africaine en 2002), pour voir enfin voeu qui animait les pères fondateurs se réaliser.
Cet accord s’inscrit dans le sillage de l’agenda 2063 qui prévoit un certain nombre d’actions phares dont notamment la création d’un réseau intégré de trains à grande vitesse, l’instauration d’un passeport africain permettant la libre circulation des personnes, la création d’une université virtuelle africaine, l’instauration de la paix sur le Continent en résolvant tous les conflits…
Il s’agit d’une vision globale qui veut faire de l’Afrique, à l’avenir, un « acteur dominant sur la scène mondiale ».
+Le Matin+ se fait l’écho du rapport du Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de ses consultations de 2020 avec le Maroc au titre de l’Article IV et selon lequel la réactivité du gouvernement marocain a permis de contenir les retombées économiques de la pandémie de Covid-19.
« La résilience des paiements et la baisse des importations ont permis de contenir les besoins de financement extérieur du Maroc », indique le FMI dans un communiqué diffusé mardi, tablant sur une croissance de 4,5% en 2021 pour le Royaume.
L’institution financière internationale basée à Washington a noté que les réserves en devises « restent largement au-dessus » du niveau de l’année précédente grâce notamment au recours à la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) en avril dernier, ainsi qu’à un plus grand accès au financement extérieur.
« Les banques ont jusqu’à présent navigué la récession plutôt bien, et le crédit a continué à augmenter en 2020, reflétant à la fois une réponse forte de la banque centrale, qui a amélioré les conditions (d’accès) aux liquidités et réduit les taux d’intérêt, outre les programmes de crédits garantis du gouvernement », se félicite le FMI, citée par le quotidien/
+Aujourd’hui le Maroc+ cite une étude sur l’offre exportable du Maroc, élaborée par l’Association marocaine des exportateurs du Maroc (ASMEX) en partenariat avec Mazars et Grant Thornton. Selon cette étude, « s’attaquer au commerce international est une réelle opportunité pour le Maroc. A la clef, 15 milliards de dollars potentiels à travers des capacités existantes dormantes, des opportunités offertes par les dynamiques sectorielles ou encore la forte demande mondiale.
Par secteur, c’est 2,85 milliards de dollars potentiels à l’export pour la chimie et parachimie, 2,64 milliards de dollars pour le textile, 2,14 milliards de dollars pour l’automobile, 1,8 milliard de dollars pour les produits de la mer, ou encore 1,7 milliard de dollars pour l’agriculture.
Concernant les régions à fort potentiel d’export, on trouve, en top 3, Casablanca-Settat en tête avec une estimation de 147 milliards de dirhams grâce à une panoplie de secteurs porteurs comme la chimie et parachimie, l’aéronautique, l’automobile ou encore la finance, pour ne citer qu’eux. Elle est suivie par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec un potentiel estimé à 72,4 milliards de dirhams par le biais de l’automobile, du textile, de l’agriculture, de l’Offshoring et des produits de la mer. Et, en troisième position, Rabat-Salé-Kénitra avec 61 milliards estimés à travers l’automobile, le textile-cuir ou encore l’agro-industrie.
A travers cette étude, l’Asmex ambitionne d’élaborer un contrat-cadre avec la tutelle, fait savoir journal. Dans son viseur, la mise en place d’une stratégie de développement des exportations marocaines. Pour atteindre l’objectif, plusieurs axes clés ont été identifiés. Parmi eux, on note la diversification des marchés et secteurs, la création d’une forte valeur ajoutée à l’export ou encore l’impulsion d’une dynamique régionale et d’un ancrage territorial.
+L’Economiste+ indique que l’économie nationale aurait régressé de 5,5% au quatrième trimestre 2020, au lieu de -7,2% un trimestre plus tôt, sous l’effet d’une baisse de 4,9% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’une contraction de 7,4% de celle de l’agriculture.
C’est ce qu’indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans sa nouvelle note de conjoncture. La valeur ajoutée agricole s’est en effet contractée de 7,4% au quatrième trimestre 2020, en variation annuelle, « dans un contexte d’augmentation des coûts de production et du retard des précipitations automnales », explique le HCP.
De son côté, la demande mondiale adressée au Maroc a reculé de 4,1% au dernier trimestre en glissement annuel. À cela s’ajoute une la baisse de la consommation des ménages sur la même période. Mais celle-ci a limité la baisse à 3,5% contre 10,7% un trimestre auparavant.