Du 29 octobre au 02 novembre 2024, la ville de Lomé sera l’épicentre d’un événement d’envergure continentale : le 9e Congrès Panafricain. Sous l’égide de Kouakou Sedaminou, coordonnateur du Guichet Diaspora, cet assemblage se veut le catalyseur d’un panafricanisme modernisé, unissant les diasporas et les Afro-descendants dans une quête commune de développement.
Le Congrès panafricain : un héritage historique au service des enjeux contemporains
Le Congrès Panafricain, institution séculaire fondée en 1958 par des figures illustres telles que Kwame Nkrumah et Gamal Abdel Nasser, s’est toujours dédié à la solidarité africaine. Aujourd’hui, il s’adapte pour répondre aux défis actuels, notamment l’intégration de l’Afrique dans la gouvernance mondiale.
Le CPA a été le fer de lance de la lutte pour l’indépendance et a défendu avec ferveur la justice sociale, l’égalité raciale et la dignité humaine. Son histoire est indissociable de celle du mouvement de libération africain.
Malgré les critiques sur son efficacité et sa pertinence face aux réalités modernes, le CPA demeure une entité influente, inspirant les mouvements de libération et les leaders politiques africains.
En somme, le 9e Congrès panafricain s’annonce comme un tournant décisif, promettant de redéfinir le panafricanisme pour une nouvelle génération, tout en honorant les luttes passées et en façonnant l’avenir de l’Afrique.