Lomé, 24 décembre 2024 – Le grand marché de Lomé, habituellement un lieu d’échanges et de vivacité, s’est transformé en un véritable champ de bataille. La cohabitation chaotique entre piétons, commerçants et véhicules a atteint son paroxysme, entraînant un drame humain le mercredi 23 décembre : la mort d’un enfant de deux ans, piétiné dans la foule.
Ce drame, loin d’être isolé, est le triste résultat d’une situation qui s’est dégradée au fil des jours. Les allées du marché, déjà exiguës, sont désormais les lieux de stationnement de taxis, de tricycles et de charrettes à bras qui circulent sans aucune règle. Les embouteillages sont monstres, les bousculades incessantes et le risque d’accident est omniprésent.
Un appel à l’action des autorités
Face à cette situation critique, la presse et les citoyens s’élèvent d’une seule voix pour réclamer une intervention urgente des autorités. Il est impératif de mettre en place des mesures drastiques pour rétablir l’ordre et garantir la sécurité de tous.
Les solutions sont pourtant simples : les autorités doivent interdire l’accès des véhicules motorisés aux zones piétonnes, tenant les taxis et les tricycles à l’écart des allées centrales pour fluidifier la circulation et réduire les risques d’accident. Ils devront également assurer la présence policière en déployant des agents de sécurité en nombre suffisant pour faire respecter les règles et intervenir en cas d’incident. Il faut aussi sensibiliser les commerçants, les transporteurs et les usagers aux règles de sécurité et les encourager à les respecter.
Un enjeu de sécurité et d’image
Le grand marché de Lomé est un poumon économique de la capitale. Il est donc essentiel de garantir son bon fonctionnement et d’en faire un lieu sûr et agréable pour tous. L’inaction des autorités pourrait avoir des conséquences désastreuses, non seulement en termes de sécurité, mais aussi en termes d’image pour la ville.
La fête de Noël approche à grands pas et l’affluence au marché va encore augmenter. Il est urgent d’agir maintenant pour éviter de nouvelles tragédies. Les autorités compétentes, notamment l’Établissement Public Autonome pour l’Exploitation des Marchés (EPAM) et le ministère de la Sécurité, doivent prendre leurs responsabilités et mettre en œuvre les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre et la sécurité au grand marché de Lomé.