Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec son homologue espagnol, Francisco Pardo Piqueras.Selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN), cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de travail qu’effectue M. Piqueras au Maroc à la tête d’une délégation sécuritaire de haut niveau composée du Commissaire général d’information, Eugenio Pereiro Blanco, du Commissaire général de la police judiciaire, Rafael Pérez Pérez, du Commissaire général des étrangers et des frontières, Juan Enrique Taborda Alvaraz, du chef de la division de la coopération internationale, Alicia Malo Sanchez et du conseiller du Directeur général, Jesus Ramirez Jara.
Cette visite incarne la ferme volonté de consolider et de développer davantage le partenariat et les relations de coopération qui lient les services sécuritaires marocains et espagnols, dans l’objectif d’en faire un partenariat avancé fondé sur des bases solides de confiance et de crédibilité, au service des intérêts communs des deux pays, à même d’assurer la sécurité et la stabilité, tout en favorisant le partage d’expériences et d’expertises en matière de lutte contre la criminalité transnationale organisée, ajoute la même source.
La rencontre a également été l’occasion, poursuit le communiqué, de discuter et d’échanger autour d’un ensemble de questions sécuritaires d’intérêt commun, notamment celles liées à la lutte contre les menaces des groupes terroristes extrémistes et des réseaux criminels organisés actifs en Méditerranée occidentale, ainsi que des moyens de faire face aux activités criminelles liées à la traite humaine et au trafic international de drogue et de psychotropes, en plus du renforcement des mécanismes et des canaux d’échange de données opérationnelles liées au domaine sécuritaire.
Les deux parties ont aussi examiné les moyens d’accroître les partenariats institutionnels dans des domaines vitaux tels que la sécurité des passages frontaliers et la police scientifique et technique, et de renforcer les programmes de formation policière dans diverses disciplines professionnelles, notamment en ce qui concerne la qualification des équipes de police d’élite et leur mise à niveau sur le plan de la gestion des interventions de haute sensibilité.