Accra, le 16 novembre 2024 –Depuis des décennies, un nuage sombre plane au-dessus des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations pour le Ghana. Une malédiction, diront certains, une simple statistique pour d’autres. Mais le fait demeure : à chaque échec à se qualifier pour la CAN, on retrouve inlassablement la trace d’une défaite à domicile.
Un refrain tragique Depuis 1961
Comme un refrain tragique, cette mélodie se répète depuis 1961. Les Black Stars, autrefois considérés comme des joueurs d’expérience, semblent incapables de rebondir après chaque défaite à domicile, comme s’ils avaient déjà abandonné. En plus, à chaque nouvelle élimination, les supporters ghanéens, habitués aux succès passés, sont replongés dans une profonde mélancolie.
Les Défaites à domicile : une Cicatrice permanente
Les chiffres sont cruels : quatre défaites à domicile pour quatre échecs à se qualifier pour la CAN. Chaque match perdu à domicile est une nouvelle blessure, une nouvelle cicatrice sur le cœur des amoureux du football ghanéen. Ces défaites face :
- 1971 : Les Black Stars s’inclinent à domicile face au Togo (0-1), mettant fin à leurs espoirs de qualification pour la CAN 1972 au Cameroun.
- 1973 : une défaite cuisante contre la Côte d’Ivoire (0-3) scelle le sort des Ghanéens pour la CAN 1974 en Égypte.
- 1987 : une défaite surprise face à la Sierra Leone (1-2) empêche le Ghana de se qualifier pour la CAN 1988 au Maroc.
- 2024 : plus récemment, la défaite face à l’Angola (0-1) lors des éliminatoires de la CAN 2025 est autant de chapitres sombres de l’histoire des Black Stars.
L’interminable question : pourquoi cet éternel échec ?
Pourquoi ce destin cruel s’acharne-t-il sur le GHANA ? Pourquoi à chaque fois que les Black Stars perdent à domicile, ils ne parviennent plus à se qualifier ?
De nombreuses raisons pourraient justifier ce phénomène : la pression du public, le poids de l’histoire, les enjeux économiques, autant de facteurs qui pourraient expliquer ces échecs répétés.
L’espoir de rompre la malédiction
En somme, si cette analyse est intrigante, l’espoir de voir un jour les Black Stars briser cette malédiction demeure au sein des supporters ghanéens. Ils continuent de croire en leurs joueurs et de les encourager avec ferveur. Car le football, c’est aussi une histoire de passion, d’émotions et de rêves. Et tant que ces rêves existent, il y aura toujours une lueur d’espoir au bout du tunnel. Néanmoins, elle souligne la complexité des enjeux liés au football ghanéen et la nécessité de trouver des solutions pour inverser cette tendance.