Lomé, le 14 octobre 2024 – Le Togo, engagé dans la préservation de sa biodiversité, a mis en place une initiative novatrice pour concilier la protection des hippopotames et les besoins des communautés locales. Grâce au projet WACA ResIP, sept hectares de zones de pâturage ont été aménagés dans le canton de Sédomé, offrant ainsi aux hippopotames un espace dédié et notamment les conflits avec les agriculteurs.
Une cohabitation pacifique entre hippopotames et agriculteurs
Les hippopotames, classés comme espèce menacée, étaient une source de tension pour les populations vivantes à proximité des marres d’Afito. Les incursions de ces grands mammifères dans les champs causaient d’importants dégâts aux cultures. Pour remédier à cette situation, le projet WACA a opté pour une approche conciliante en créant des zones de pâturage spécialement conçues pour les hippopotames.
Cette initiative permet aux hippopotames d’avoir des ressources alimentaires adéquates et de moins en moins de s’aventurer dans les champs cultivés. Les agriculteurs, quant à eux, peuvent travailler en toute sécurité et protéger leurs récoltes.
Un projet aux multiples bénéfices
Au-delà de la protection des hippopotames et de la sécurité des agriculteurs, le projet WACA a également des retombées positives sur le développement local. En effet, le projet WACA a mis en place une plateforme multifonctionnelle qui fournit de l’électricité au village et alimente différents équipements. Cette infrastructure améliore considérablement les conditions de vie des populations locales et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique.
Un avenir prometteur pour le tourisme et la recherche
La présence d’une population d’hippopotames estimée à une soixantaine d’individus dans la région offre aussi de nouvelles opportunités pour le développement du tourisme et de la recherche scientifique. Le TOGO pourrait ainsi devenir une destination privilégiée pour observer ces animaux emblématiques dans leur environnement naturel.
En conclusion, le projet WACA ResIP au Togo est un exemple concret de la manière dont il est possible de concilier la protection de la biodiversité et les besoins des populations locales. En aménageant des zones de pâturage pour les hippopotames, les autorités togolaises ont réussi à réduire les conflits entre l’homme et la nature et à ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement durable de la région.