Dans un monde où la communication est essentielle, la Secrétaire Générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a récemment rencontré Movses Abelian, Secrétaire Général adjoint des Nations Unies et Coordonnateur pour le multilinguisme. Cette rencontre a mis en lumière les défis actuels du multilinguisme, exacerbés par une crise de liquidités qui menace son effectivité.
Les discussions ont révélé une préoccupation commune quant à la capacité des organisations internationales à maintenir une communication inclusive et diversifiée. La crise financière actuelle pose un risque significatif à la promotion et à la pratique du multilinguisme, un pilier fondamental pour l’engagement global et la diplomatie.
Face à ces enjeux, le nouveau Cadre stratégique des Nations Unies sur le multilinguisme, porté par une ambition renouvelée, vise à garantir que les langues ne soient pas un frein à l’accès à l’information et à la participation aux débats mondiaux. Ce cadre stratégique perçu comme un vecteur potentiel de changement, promeut l’égalité linguistique au sein des instances internationales.
En outre, la formation des traducteurs et interprètes issus des pays francophones représente un axe majeur. Le renforcement des dispositifs de formation est crucial pour assurer non seulement la représentation linguistique mais aussi pour favoriser l’emploi et l’intégration professionnelle des jeunes dans ces régions.
Cette rencontre entre la Francophonie et les Nations Unies souligne l’importance d’une collaboration continue pour surmonter les obstacles financiers et structurels et pour faire avancer la cause du multilinguisme. C’est un pas de plus vers un avenir où chaque voix, dans toutes les langues, peut être entendue sur la scène mondiale.