Lomé, le 22 octobre 2024 – L’hôtel du 2 février a vibré hier au rythme de l’innovation agricole avec le lancement de la 4e édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA). En effet, cet événement majeur, couplé à un sommet des jeunes et au lancement d’un prix récompensant les innovations, a rassemblé les acteurs clés du secteur agricole, des chercheurs, des jeunes entrepreneurs et des décideurs politiques.
MITA 2024 : Un événement placé sous le signe de l’innovation
Sous le haut patronage de Kanka-Malik Natchaba, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la 4e édition du MITA a souligné l’importance de l’innovation dans le domaine de l’agriculture africaine. Dans son discours d’ouverture, le ministre a rendu hommage au leadership du Président Faure Gnassingbé, soulignant la nécessité d’une transformation agricole comme pilier du développement économique durable. Il a encouragé la collaboration entre la communauté de la recherche et les innovateurs pour surmonter les défis climatiques et autres menaces pesant sur l’agriculture.
Pour conclure, le ministre a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs de l’événement, notamment le ministère de l’Agriculture, le CORAF News et leurs partenaires, pour leur engagement en faveur de l’innovation agricole.
Les enjeux de l’agriculture africaine
À la suite du Ministre, les autres intervenants ont souligné l’importance de l’innovation pour relever les nombreux défis auxquels est confronté le secteur agricole en Afrique. Parmi ces défis figurent le changement climatique, la rareté des ressources en eau et la croissance démographique rapide. Ces facteurs exigent une approche novatrice pour assurer la durabilité et la sécurité alimentaire sur le continent.
La jeunesse et l’innovation au cœur des enjeux
Par ailleurs, le Sommet des jeunes, organisé en parallèle du MITA, offre une plateforme d’échange aux jeunes entrepreneurs et innovateurs. C’est une opportunité qui met en avant le rôle de la jeunesse dans la transformation du secteur agricole. Grâce au MITA, de nombreux jeunes innovateurs ont présenté leurs projets, allant des semences améliorées aux technologies agricoles intelligentes. Ces solutions prometteuses visent à accroître la productivité agricole, à améliorer la qualité des produits et à renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux changements climatiques.
Un prix pour récompenser l’excellence
Le lancement d’un prix récompensant les innovations les plus prometteuses a également marqué cette édition du MITA. Ce prix vise à encourager les jeunes chercheurs et entrepreneurs à développer des solutions innovantes pour les défis agricoles.
Un écosystème de l’innovation florissant
En outre, le Marché International des Technologies Agricoles (MITA) transcende le concept d’une simple exposition ; il représente un écosystème dynamique d’innovation, propice aux interactions entre chercheurs, entrepreneurs, producteurs et décideurs politiques. Cette plateforme a permis aux participants de découvrir une panoplie de solutions avant-gardistes visant à accroître la productivité agricole, à s’adapter aux défis du changement climatique et à fortifier la résilience des systèmes alimentaires.
Parmi les innovations présentées, on compte des semences optimisées, des technologies adaptées au climat, des produits locaux transformés et des applications numériques. Les participants ont aussi eu l’opportunité d’assister à des conférences enrichissantes, de participer à des ateliers pratiques et de tisser des liens professionnels précieux.
En résumé, le MITA, orchestré par le CORAF en collaboration avec l’ITRA et d’autres partenaires clés, s’est affirmé comme un événement phare pour les protagonistes de l’innovation agricole en Afrique. L’édition 2024 du MITA témoigne de la vitalité et de l’engagement du Togo dans l’écosystème de l’innovation agricole.
Cet événement joue un rôle crucial dans la promotion de nouvelles solutions et leur adoption à grande échelle, contribuant ainsi à consolider la position du Togo en tant que leader de l’agriculture durable sur le continent africain. Il a également permis de renforcer les réseaux et les collaborations entre les différents acteurs du secteur.