Lomé, théâtre d’une joute oratoire d’exception : la 9e édition du concours d’éloquence de l’ESAM

La capitale togolaise, Lomé, s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la neuvième édition du concours d’éloquence orchestré…

La 9e édition du concours l’art oratoire de l’ESAM à Lomé, où dix jeunes finalistes ont illuminé la scène par leur talent,

La capitale togolaise, Lomé, s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la neuvième édition du concours d’éloquence orchestré par l’École Supérieure d’Audit et de Management (ESAM). Depuis 2017, cette institution érige l’art oratoire en pilier de sa pédagogie, offrant à ses étudiants une tribune où la pensée s’aiguise et la parole s’élève. Hier, dans la grande salle panoramique de l’école, dix finalistes ont donné vie à cette ambition, démontrant avec éclat qu’une tête bien faite surpasse, en éclat et en profondeur, une tête simplement bien pleine.

La 9e édition du concours l’art oratoire de l’ESAM à Lomé, où dix jeunes finalistes ont illuminé la scène par leur talent, Une scène sur laquelle les esprits s’embrasent

Sous les regards attentifs d’un jury d’éminents connaisseurs, avocats, professeurs et figures culturelles locales, ces jeunes orateurs ont rivalisé de verve et de finesse. Les thèmes, aussi divers qu’exigeants : persévérance, éthique, spiritualité ou encore rigueur, ont servi de tremplin à des discours où l’éloquence s’est faite tour à tour arme de conviction et baume d’inspiration. Pendant près de deux heures, la salle a vibré au rythme de leurs mots, chaque intervention révélant une maîtrise rare de la rhétorique et une audace qui transcende les âges. Ces finalistes, issus d’un processus de sélection rigoureux, ont incarné la quintessence d’une jeunesse togolaise avide de sens et de beauté.

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 L’art oratoire : un héritage qui s’écrit dans le verbe

Ce concours, devenu une tradition incontournable à l’ESAM, puise ses racines dans une vision portée par Roger Mifetou, directeur général de l’école, qui voit dans l’art oratoire un vecteur d’épanouissement et de rayonnement. Les éditions précédentes ont couronné des talents tels que Ludivine Ametepé en 2020, Fortune Mahoulé Iden en 2021 ou encore Koffi Marius Yomedan en 2022, autant de noms qui résonnent comme des jalons dans cette quête d’excellence. En 2025, cette neuvième mouture n’a pas dérogé à la règle, magnifiant une formation où la clarté du propos et la puissance de l’expression s’entrelacent pour former des esprits libres et affûtés.

Une célébration de l’intelligence vive

L’événement n’a pas seulement été une compétition ; il a été une célébration de l’intelligence en mouvement. Les dix finalistes, par leur aisance et leur créativité, ont prouvé que l’éloquence n’est pas un vain exercice, mais une alchimie subtile entre cœur et raison. Le public, suspendu à leurs lèvres, a oscillé entre admiration et introspection, tandis que le jury, face à une tâche ardue, a dû départager des prestations d’une qualité exceptionnelle. Si le nom du lauréat reste, à l’heure où ces lignes s’écrivent, un secret bien gardé, une certitude demeure : chaque participant a laissé une empreinte indélébile dans cette soirée mémorable.

 L’art oratoire : la parole, flambeau d’un avenir radieux

Et tandis que les échos des discours s’évanouissent dans l’air tiède de Lomé, une vérité s’impose avec la douceur d’une évidence : dans un monde saturé de bruit, ces jeunes voix portent l’espoir d’un dialogue retrouvé. Ils nous rappellent que l’éloquence n’est pas qu’un art de dire, mais une manière d’être – un pont jeté entre les âmes, un souffle qui élève. Ainsi, sous les étoiles togolaises, la 9ᵉ édition du concours de l’ESAM s’achève non pas comme une fin, mais comme une promesse : celle d’une génération qui, par la force du verbe, redessine les contours d’un demain plus lumineux. Car, au bout du compte, ce ne sont pas les mots qui triomphent, mais ce qu’ils éveillent en nous, une étincelle qui, une fois allumée, ne s’éteint jamais.

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