La place de la mer dans l’économie marocaine et le tourisme national sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la place de la mer dans l’économie marocaine, écrit qu’avec sa longue façade maritime de près de 3.500 kilomètres dont la majeure partie sur l’Atlantique, le Maroc a inévitablement un rôle à jouer et une responsabilité environnementale.
Certes, la place de la mer dans l’économie du Maroc est déjà prépondérante depuis la nuit des temps et que le caractère ouvert du Maroc a été rendu possible grâce, en grande partie, à son littoral et donc sa tradition maritime séculaire.
Mais les « grands chamboulements » que connaît et que connaîtra davantage le monde dans les décennies à venir replaceront les océans, comme les autres écosystèmes, au centre de l’équation de la durabilité, estime-t-il.
En prenant le lead aujourd’hui des pays africains de l’Atlantique, le Maroc assume comme à l’accoutumée son statut de pionnier et surtout contribue à une prise de conscience collective, constate-t-il.
+L’Economiste+, qui évoque les conséquences de la cherté des prix sur le tourisme national, écrit que le Maroc a pu retrouver “ses liaisons aériennes, ses TO légendaires, son flux touristique, ses festivals, mais aussi la cherté de ses prix”.
“Des séjours hors de portée pour les petites poches”, malgré les campagnes menées tambour battant et les beaux discours tenus pendant les pics Covid où les frontières étaient fermées et où le seul pis aller était le tourisme national, relève le journal.
Aujourd’hui la situation est telle que 15 jours au bord de la Méditerranée, au cœur du mois d’août, dans un 4 étoiles qui n’offre aucune animation particulière démarre à partir de 46.000 DH, alors que la même durée dans un hôtel 5 étoiles, pieds dans l’eau à Antalya coûte 20.000 DH, regrette-t-il.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que vu le désordre géopolitique et économique qui secoue le Royaume depuis le début de la pandémie en 2020, seules la réactivité et l’agilité dans la prise de décision, accompagnées par la mise en place de stratégies applicables à court, voire à moyen terme, sont envisageables.
Face à l’explosion des prix des carburants, dont les tarifs à la pompe ne semblent pas prêts de redescendre, Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, a par exemple écarté tout retour à la formule de la compensation, en se contentant d’annoncer la mise en place d’une batterie de mesures ciblées pour accompagner les secteurs les plus touchés, note la publication.
Des mesures qui pourront, selon la tutelle, être renforcées au fur et à mesure par d’autres mécanismes en cas de besoin, soit en d’autres mots en cas de détérioration de la situation, relève-t-il.
Faire preuve d’agilité en ces moments tumultueux signifierait un coup de pouce pour la classe moyenne qui reste la principale classe impactée par l’inflation et qui n’a droit à aucun mécanisme de soutien, fait-il remarquer.