La 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, prévue du 16 au 20 juin 2022, célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africain : Sénégal, Côte d’Ivoire, Nigeria, Ghana, Egypte, Cameroun, Burkina Fasso, Tunisie, Ruanda, Tchad, Benin en plus du Maroc.Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition verra la participation de 7 films qui concourront pour les prix du festival à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la Réalisation et le Grand Prix.
Les films de la compétition officielle sont : « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)
Le jury de cette dixième édition sera présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré et sera composée des membres de l’actrice Tella Kpomaho (Bénin) de l’actrice marocaine Farah El Fassi et des réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.
Le festival rendra hommage à l’actrice marocaine Mouna Fettou qui a brillé depuis son tout premier rôle dans « Un amour à Casablanca » d’Abdelkader Lagtaâ avant de s’illustrer dans « Femmes et femmes » de Saad Chraibi et « La route des femmes » de Farida Bourqiya et bien d’autres rôles dans le cinéma et la télévision qui l’ont hissé au rang de star incontestée.
Une personne de dimension internationale sera également honorée. Il s’agit du réalisateur marocain Jerôme-Cohen Olivar qui est l’auteur de deux grands long-métrages « Kandisha » qui a constitué l’une des dernières apparitions de l’icône du cinéma mondial David Carradine et « L’orchestres de minuit » où il a dirigé avec virtuosité Gad Elmaleh et Hassan El Fad.
Enfin le festival rend hommage à la réalisatrice et productrice Rwandaise Jacqueline Murekeyisoni, qui est la directrice du festival International du Cinéma des Femmes et occupe le poste de directrice de la commission exécutive de l’association « Cinéma des Femmes » au Rwanda qui œuvre pour la formation d’une élite de cinéastes-femmes rwandaises.
Dans le cadre de la promotion des productions cinématographique sur l’histoire et la culture dans l’espace Sahraoui et hassani plusieurs films documentaires, réalisés par des cinéastes de la région seront projetés.
Une rencontre sera tenue avec l’écrivaine et chercheuse en sociologie et anthropologie Rita El Khayat, autour du thème « Le cinéma et la culture ». Elle sera animée par Karim Douichi.
Le public aura rendez-vous avec la réalisatrice Asmaâ Elmoudir pour l’avant-première de son film documentaire « Massira ».
Une rencontre sera organisée avec le réalisateur tunisien Amine Boukhriss autour de son parcours cinématographique et sera modérée par le réalisateur Said Zribiaa.
D’autre part le journaliste et critique de cinéma Hassan Narrais animera une conférence autour du thème » Le cinéma marocain : entre la problématique du public et les mécanismes d’aide ». Elle connaîtra la participation de plusieurs intervenants dans le domaine du cinéma marocain.
Le public et les professionnels du cinéma auront rendez-vous avec la styliste et productrice Dana Shondelmayer dans le cadre d’un Master-Class sur « La création et la conception des costumes dans le cinéma ».
La dixième édition du festival connaîtra l’organisation d’un atelier de formation « Ecrire un film documentaire ». Elle sera destinée aux membres des ciné-clubs des provinces du sud. Cette session de formation débutera avant le festival et se prolongera jusqu’à la clôture et sera couronnée par le choix du meilleur scénario de court-métrage documentaire qui sera produit par le festival en partenariat avec London Art House film Festival.