Le Conseil supérieur des oulémas au Maroc a condamné fermement le contenu du film “The lady of heaven » (La Dame du paradis), exprimant son rejet catégorique de la falsification de faits établis de l’histoire de l’Islam.Dans un communiqué, publié ce samedi, le Conseil a souligné avoir pris connaissance du contenu global du film et constaté que son auteur appartient à un courant chiite et qu’il été déchu de sa nationalité koweïtienne pour ses idées extrémistes.
Selon le Conseil, ce film, qui constitue une falsification flagrante des faits, contient un acte odieux qui ne peut nullement être accepté par les musulmans et les musulmanes à savoir l’incarnation du Prophète, paix et salut sur Lui.
Aussi, le film a osé avec une partialité répugnante utiliser la personne de Fatima Zahra, fille du prophète, paix et salut sur Lui, à « des fins aux antipodes de l’esprit de la religion et de la réalité de l’histoire ».
Pour le Conseil, « les calomnies à l’encontre le khalifa de l’Islam Abou bakr, font partie des scandales de ce film », ajoutant que ceux qui sont derrière ce film « cherchent la célébrité et le sensationnel, la promotion de leur production, et la réalisation du plus grand nombre spectateurs, en portant atteinte aux sentiments des musulmans et en attisant les sensibilités religieuses ».
Pour toutes ces considérations, le Conseil supérieur des oulémas, « condamne fermement le contenu de ce film et exprime son rejet catégorique de la falsification flagrante de faits établis de l’histoire de l’Islam. Cette falsification des faits, qui porte atteinte à l’Islam et aux musulmans, est rejetée par tous les peuples, parce qu’elle ne sert pas leurs intérêts supérieurs entre les nations, particulièrement en ces temps ».
Peu après ce communiqué, le Centre Cinématographique marocain (CCM) a décidé de ne pas accorder une autorisation au film « The Lady Of Heaven » de son réalisateur Eli King et son auteur Yasser Al Habib et d’interdire sa projection commerciale ou culturelle dans le territoire national.
Les services compétents dans le Royaume ont eu l’habitude d’autoriser des œuvres cinématographiques et audiovisuelles qu’elles soient tournées à l’intérieur du territoire national ou à l’étranger pour les importer du pays de production et les distribuer sur les salles de cinéma à l’intérieur du territoire national, dans le respect total des textes législatifs et réglementaires régissant le secteur cinématographique au Maroc, si elles ne sont pas contraires aux constantes et aux sacralités du Royaume, rappelle le communiqué.