Les efforts du Maroc pour lutter contre l’immigration irrégulière, les enjeux de l’investissement dans le capital humain et les accidents de la route, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde les efforts faits par le Maroc pour combattre l’immigration irrégulière, écrit que les moyens déployés par Rabat pour amortir l’onde de choc migratoire qui menace aujourd’hui le Vieux Continent, « sont extrêmement coûteux aussi bien sur le plan matériel qu’humain ».
La facture finale est “bien plus salée” que l’éventuelle enveloppe européenne de 500 millions d’euros pour financer les efforts de Rabat déployés pour contrer l’immigration irrégulière, relève l’éditorialiste.
Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le Maroc veut faire de la lutte contre la migration clandestine la force et non le talon d’Achille du partenariat entre l’Europe et l’Afrique.
Mais pour ce faire, il faut dissiper les “malentendus” et la “polémique” qui entourent le phénomène migratoire, “qui n’est ni une arme, ni un instrument de pression marocain”, soutient-il.
+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’investissement dans le capital humain, en se focalisant sur le groupe OCP, écrit que pour partager avec la société une partie de la richesse qu’il crée, le groupe OCP a choisi d’investir dans l’humain, expliquant que l’université Mohammed VI polytechnique (UMP), les écoles 1337 et YouCode, et le lycée d’excellence «Lydex» sont autant d’exemples de cette orientation.
Le groupe n’a pas fait dans la demi-mesure: des enseignants chercheurs de renommée nationale et internationale, des infrastructures haut standing et des équipements à la pointe de la technologie ont été mobilisés, relève-t-il.
Les étudiants, eux, sont choisis sur la base de leur mérite, et la majorité sont boursiers, ajoute-t-il.
En l’espace de trois ans, entre 2017 et 2020, l’UM6P a produit plus de 660 publications scientifiques et compte aujourd’hui une trentaine de brevets, soit une moyenne de 6 par an, constate-t-il.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les accidents de la route, qui continuent de faucher tant de vies humaines dans le Royaume, écrit que la guerre des routes fait encore des victimes dans notre pays et que la saison estivale, qui connaît une augmentation exponentielle du trafic routier, rend le risque encore plus important.
Alors que l’année 2020 avait connu une certaine baisse du bilan des victimes en raison des restrictions sanitaires et du couvre-feu, le nombre des morts et des blessés graves semble aujourd’hui repartir à la hausse, constate la publication.
Bien qu’au cours des dernières années, le code de la route ait été changé et des radars aient été installés, les résultats peinent toujours à suivre, déplore-t-il, estimant nécessaire de rendre les sanctions encore plus dissuasives.