Dans l’enceinte vibrante de la capitale togolaise, les voix de l’opposition s’élèvent avec solennité pour annoncer une série de marches pacifiques. Ces événements, prévus pour les 11, 12 et 13 avril, sont une réponse ciselée à la récente révision constitutionnelle, un acte législatif qui a suscité une controverse nationale.
Itinéraire des marches : Un parcours symbolique pour dire non à la récente révision constitutionnelle
En effet, les cortèges prendront leur source au cœur de Bè Gakpoto, un lieu emblématique de rassemblement. De là, ils s’épancheront vers le rond-point du marché de Bè, traverseront le commissariat Fiata, longeront Deckon, pour finalement converger vers la Colombe de la Paix. Leur périple s’achèvera dans le creuset du bas-fond Saint Joseph, théâtre d’un meeting attendu.
Par une lettre d’une prose rigoureuse adressée aux hautes instances gouvernementales, les partis politiques ADDI, ANC, FDR, et PSR ont exprimé une réprobation ferme face à la réécriture de la loi fondamentale par une Assemblée nationale échue. Ils revendiquent également le droit inaliénable de contester une décision qu’ils estiment être en porte-à-faux avec la légitimité démocratique.
Appel à la Sécurité : Une préoccupation primordiale
Par ailleurs , les organisateurs, conscients de l’importance de la quiétude publique, ont exhorté les autorités à orchestrer un environnement sécurisé pour ces manifestations. Cette initiative prudente aspire à préserver l’ordre tout en respectant les libertés fondamentales de chaque citoyen.
Ces journées de protestation s’inscrivent dans une période de tensions politiques exacerbées. Les débats autour de la révision constitutionnelle et des échéances électorales imminentes sont le terreau d’un climat chargé. L’opposition, armée de détermination, cherche à maintenir une pression constante sur le gouvernement, espérant insuffler ses revendications dans un dialogue démocratique et pacifique.