Lomé, 27 mai 2024 – Si les musées togolais regorgent de richesses culturelles et historiques, leur avenir semble incertain. La Journée internationale des musées, célébrée le 18 mai sous le thème « Les Musées pour l’éducation et la recherche », a mis en lumière le manque de moyens et d’organisation pour préserver ces trésors nationaux.
Des collections fragiles et convoitées
Malgré leur importance capitale pour l’identité et le tourisme du pays, les collections des glyptothèques publics togolais se trouvent dans un état de conservation préoccupant. La dernière évaluation systématique remonte à 2015, et depuis, la Direction du patrimoine culturel (DPC) manque de vision claire pour leur protection.
Un diagnostic urgent pour une meilleure protection
Face à cette situation alarmante, une équipe technique de la DPC a effectué une tournée d’évaluation du 15 au 18 mai 2024, visitant les musées nationaux de Lomé, Aného, Sokodé, Kara et Dapaong. Cette mission a permis de dresser un état des lieux précis et d’identifier les besoins urgents en matière de conservation.
Des musées, gardiens de la mémoire et acteurs de l’éducation
Au-delà de leur rôle de préservation du patrimoine, les musées togolais ont également pour mission de rendre accessible l’histoire du pays aux nouvelles générations. Des programmes éducatifs interactifs, des expositions captivantes et des ressources en ligne doivent leur permettre de remplir pleinement cette mission essentielle.
Un appel à la mobilisation pour sauver les musées togolais
La Journée internationale des musées a servi de sonnette d’alarme. Il est crucial que les autorités togolaises prennent des mesures concrètes pour protéger et valoriser ces trésors nationaux. Un investissement donc dans la conservation, la formation du personnel et la promotion des conservatoires est indispensable pour assurer leur pérennité et leur contribution à l’éducation et au développement du pays.