Lomé, 23 mai 2024 – Un référentiel commun d’évaluation des fournisseurs de services télécoms sera bientôt mis en place dans l’espace africain francophone. Des experts ont pris cette décision à la clôture du 21e séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) mercredi 22 mai à Lomé.
« Nous avons décidé de mettre sur pied une commission d’experts qui proposera, à brève échéance, un référentiel ambitieux et non contraignant d’indicateurs et de seuils de qualité de services et d’expériences clients pour harmoniser les exigences entre nous afin d’amener les opérateurs les moins performants à se hisser au niveau des meilleurs standards observés dans le monde », a déclaré Michel Galley, directeur général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
La rencontre, qui a réuni 150 délégués venus d’une cinquantaine de pays, a permis de discuter de l’économie, de la donnée et des services numériques.
En ce qui concerne le mobile money, les délègues ont évoqué les problèmes d’interopérabilité. « Tout le monde utilise la monnaie électronique via le téléphone, mais nous avons besoin d’interopérabilité. Qu’une personne soit capable de recharger son compte mobile money depuis son compte bancaire. Qu’une personne qui est chez un opérateur X puisse retirer de l’argent chez un opérateur Y », a relevé Louis-Marc Sakala, Directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et actuel président du Fratel.
Ce référentiel commun devrait permettre d’améliorer la qualité des services télécoms dans l’espace africain francophone et de favoriser l’innovation. Il devrait également contribuer à réduire la fracture numérique en permettant à un plus grand nombre de personnes d’accéder aux services numériques.