Les implications de l’hostilité exprimée à l’égard du Maroc lors du CHAN, les enjeux de la valorisation énergétique de la biomasse et la stratégie nationale de développement social, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Evoquant les implications de l’hostilité exprimée à l’égard du Maroc lors Championnat d’Afrique des nations (CHAN), qui se déroule en Algérie, +L’Économiste+écrit que face aux multiples tentatives d’apaisement, et à la main tendue par le Royaume, les dirigeants algériens campent sur leurs positions anti-marocaines, en montrant de nouveau leur obsession maladive à l’égard du Royaume.
Et après des années d’endoctrinement, une partie de la population semble avoir été « formatée », comme en témoignent les slogans racistes scandés par les supporters présents à la cérémonie d’ouverture du CHAN, relève le quotidien.
Au-delà des considérations sportives, relevant des attributions de la CAF, ce nouvel épisode confirme, si besoin est, que le rêve de l’Union maghrébine est définitivement enterré, d’autant que la Tunisie sous son président actuel a choisi de jouer le jeu d’Alger et que la Libye n’arrive toujours pas à en finir avec ses divisions internes, explique-t-il.
Dans cette configuration, le Maroc est appelé à se concentrer sur des chantiers de regroupements régionaux aux perspectives plus prometteuses, notamment avec les Etats de l’Afrique de l’Ouest ou les Etats africains atlantiques, autour de projets mobilisateurs comme le gazoduc Nigeria-Maroc, le marché de libre-échange, suggère-t-il
Les Etats européens sont aussi appelés à prendre leurs responsabilités, en rompant avec l’ambiguïté des positions, surtout que ce jeu d’équilibriste face au conflit artificiel autour du Sahara marocain alimente les risques contre la stabilité de toute la région et pourrait aussi menacer la sécurité de l’Europe, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur la valorisation énergétique de la biomasse, écrit qu’au Maroc, le potentiel de cette dernière demeure considérable, comme en témoignent les chiffres récents du ministère de la tutelle, qui l’estiment à 11,5 millions MWh/an, estimant que la mauvaise exploitation de ce créneau constitue donc un manque à gagner énorme.
Mais la réussite de cette entreprise requiert une mobilisation générale et les initiatives ne devraient pas se limiter au volet institutionnel.
En d’autres termes, en plus des stratégies nationales, les agriculteurs et les exploitants dans les communautés rurales devraient également apporter leur pierre à l’édifice et miser sur cette option comme solution de rechange économique, peu coûteuse, par rapport au chauffage au propane ou au fioul.
Car la biomasse est un vecteur de croissance, puisque non seulement elle permet aux entreprises de gagner en compétitivité, mais elle contribue aussi à la création d’emplois, estime la publication.
+Le Matin+ rapporte que la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille a dévoilé, ce lundi à Rabat, les grands axes de sa stratégie nationale de développement social. Intégrée et durable. Selon la ministre, la nouvelle stratégie baptisée «Gissr» sera basée notamment sur la mise en place d’un écosystème innovant et inclusif, sur l’égalité, l’autonomisation et le leadership et enfin sur la famille et le système de valeurs et la durabilité.