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Politique et sécurité alimentaire au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations entre le Maroc et l'Espagne et l'état de la sécurité alimentaire dans le Royaume sont les principaux sujets…

Les relations entre le Maroc et l’Espagne et l’état de la sécurité alimentaire dans le Royaume sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit qu’entre le Maroc et l’Espagne, les relations bilatérales ont une profondeur historique exceptionnelle et qu’elles n’ont jamais été linéaires ou statiques, mais plutôt multidimensionnelles.

Dans cette crise de confiance, qui a perturbé sérieusement les rapports entre les deux États, l’Espagne a bien compris le poids stratégique de son voisin du Sud et surtout la nécessité urgente de construire des rapports de respect réciproque et de transparence, souligne le journal.

« Aujourd’hui, la page est tournée. L’avenir exige la construction de nouveaux rapports, tout en consolidant les acquis dans plusieurs domaines », soutient-il, soulignant que le partenariat économique bilatéral a déjà connu un grand essor au cours des dix dernières années.

La reconnaissance officielle par l’Espagne de la proposition marocaine d’autonomie des provinces marocaines du Sud du Royaume est « le signal d’une évolution irréversible » vers la construction d’un avenir commun, relève-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que Pedro Sanchez a veillé à réitérer la position de l’Espagne sur le dossier du Sahara marocain en considérant «le plan marocain d’autonomie comme étant la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour régler le différend».

Au terme de ces discussions, les deux pays ont convenu de prendre des actions concrètes pour redynamiser leur coopération dans le cadre d’une feuille de route «permanente et ambitieuse».

Une feuille de route qui déterminera les priorités pour le prochain sommet de haut niveau prévu pour la fin de l’année. Les deux parties se sont mis d’accord pour traiter les sujets d’intérêt commun dans un climat de confiance et de concertation loin des actions unilatérales et du fait accompli. De ce fait, il a été convenu de reprendre la circulation des personnes et des biens ainsi que les liaisons maritimes de voyageurs tout en préparant le lancement de l’opération «Marhaba».

Le quotidien rapporte que les deux pays vont réactiver le groupe de travail chargé de délimiter les espaces maritimes sur la façade atlantique. Une instance dont l’objectif est de réaliser des avancées sur ce dossier. La déclaration conjointe souligne, par ailleurs, que les deux parties vont renforcer leur coopération dans le domaine de l’immigration lors d’une réunion prévue prochainement par le groupe de travail maroco-espagnonl chargé de ce dossier. Les deux pays devraient, en outre, réactiver le traité d’amitié de bon voisinage et de coopération de 1991 sur la base des principes et des priorités qui définiront les relations bilatérales dans les prochaines années.

+La Vie Éco+ écrit que malgré le flux de consommation de blé déjà élevé, et qui s’est probablement amplifié avec le mois de Ramadan, le Maroc n’a pas entamé ses précieuses réserves de sécurité ou du moins les a reconstituées rapidement.

Cela n’est pas du tout anodin, surtout en pareille conjoncture internationale, où la récolte des deux plus grands producteurs de blé tendre et fournisseurs du Maroc pour cette matière, que sont la Russie et l’Ukraine, est définitivement compromise, et ce pour au moins deux années.

Avec un tel manque d’offre sur les marchés internationaux, un double effet immédiat ne s’est pas fait attendre : la rareté et, comme conséquence directe, une flambée des prix, constate-t-il.

Le déclenchement de ce mécanisme est tout aussi valable pour d’autres denrées, notamment les engrais, les hydrocarbures, le gaz ou encore d’autres matières premières comme les minerais, sans oublier les produits d’équipement et industriels, mais dans le cas du blé, la situation est particulièrement compliquée, voire explosive, estime-t-il.

Alors que beaucoup de pays, en Afrique notamment, font déjà état de situations de début de famine, faute d’approvisionnement, les ménages marocains, quant à eux, connus pour être parmi les plus grands consommateurs de pain au monde, ont pu acheter leur pain et leur blé sans s’inquiéter des prix, encore moins de pénurie, note-t-il.

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