L’action du gouvernement, la gestion de l’épidémie de coronavirus et l’enseignement supérieur privé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que quatre mois à peine sont passés depuis l’accord du dialogue social, le gouvernement est déjà en passe de mettre en application les termes de cet accord sonnant trébuchant.
Les engagements pris en matière de rémunérations, de smig, des avancements de grades et d’échelles ou encore des prestations sociales comme les allocations familiales ont été mis en exécution à travers une batterie de décrets adoptés en Conseil de gouvernement de ce jeudi 1er septembre, constate-t-il.
En choisissant l’option courageuse et néanmoins pesante financièrement de tenir ses engagements, quel qu’en soit le coût dans l’immédiat, le gouvernement s’inscrit également dans une nouvelle logique de restauration de la crédibilité et de la confiance entre les différents acteurs, estime le quotidien.
+L’Opinion+ écrit que les mesures prises par le gouvernement pour assurer une meilleure gestion de la pandémie du Coronavirus ont permis de lisser l’atterrissage de l’économie du Royaume et stabiliser la courbe de la récession.
Les résultats du commerce extérieur marocain témoignent de l’efficacité de cette orientation, explique la publication.
Et même si le déficit commercial continue de se creuser, suite à la hausse de l’import, tirée par une facture énergétique qui tutoie les sommets, le zoom devrait se faire sur les quelque 246 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH) générés par l’export et qui ramènent les indicateurs du Royaume au niveau d’avant-Covid, estime-t-il.
Ce rebond est dû principalement aux nouvelles opportunités qui se sont présentées à Rabat dans le marché des engrais phosphatés, mais le mérite revient également à la bonne performance du tissu industriel qui, grâce aux mesures prises, a fait montre de résilience et est parti même à la conquête de nouveaux marchés mondiaux, relève-t-il.
+L’Économiste+, qui revient sur les universités privées, fait observer que sur certains segments, les dix universités payantes, privées ou en partenariat avec l’État, que compte le Maroc ont pu réaliser en quelques années ce que leurs homologues du public n’ont pu accomplir qu’en plusieurs décennies.
En santé, elles gèrent actuellement 11 facultés de médecine, pharmacie et dentaire, alors que les 12 universités publiques, elles, ne cumulent, à aujourd’hui, que quelque 10 facultés, relève le journal.
D’année en année, l’offre du privé se renforce, lui permettant de mieux se positionner sur la scène de l’enseignement supérieur, constate-t-il, notant que la reconnaissance de l’État, ouvrant la possibilité de délivrer des diplômes équivalents, lui confère encore plus de poids.