Du 3 au 9 août dernier, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a répertorié 18 incidents ayant affecté au moins 28 personnes contre 25 incidents qui ont touché 42 individus la semaine précédente.Cette semaine, en République centrafricaine, « la situation sécuritaire a connu une légère accalmie mais reste précaire à cause des activités des groupes armés », indique la mission onusienne dans un communiqué reçu jeudi à APA.
Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca, mercredi à Bangui, Théophane Kinda, Coordonnateur de la Division de communication stratégique et de l’information publique, a informé que les abus et violations enregistrés concernent entre autres « des exécutions extrajudiciaires, des cas de traitement cruel, inhumain et dégradant, un cas de torture et des cas de viols ».
Dans son exposé de la situation, M. Kinda a renseigné que « les auteurs présumés sont d’une part, les groupes armés avec 9 incidents affectant 12 victimes. De même, les Forces armées centrafricaines (Faca) et les autres personnels de sécurité sont présumés auteurs de 9 incidents pour 16 victimes ». Les préfectures les plus touchées sont Mambéré-Kadeï, Nana-Mambéré (Ouest) et Ouham-Pendé (Nord-Ouest).
Pour sa part, le Lieutenant-Colonel Abdoul Aziz Fall, porte-parole de la Force de la Minusca, a fait savoir que les groupes armés restent actifs dans l’Ouest et l’Est de la République centrafricaine. En réponse, « les renforts mobilisés pour dissuader et contrer l’action de ces éléments armés continuent leurs opérations de sécurisation sur le terrain », a soutenu le Sénégalais.