Au total, 2900 personnes ont été arrêtées par la police nationale du Rwanda au cours des deux dernières semaines pour avoir violé le confinement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, selon une source policière.Depuis lundi dernier, les 2900 contrevenants ont été temporairement détenus avant d’être libérés, selon le porte-parole de la police, le commissaire John Bosco Kabera.
Le confinement national a été imposé au Rwanda le 21 mars dernier, avant d’être assoupli en début de semaine.
Alors que le pays commence à lever les mesures du confinement pour éviter certaines conséquences économiques, divers services des secteurs public et privé ont été autorisés à reprendre leurs activités, mais les gens ne devraient aller à leur travail « essentiel » qui ne peut pas être effectué à domicile.
Les grandes entreprises devraient introduire le travail posté pour veiller à la distanciation physique, selon les nouvelles instructions officielles.
La plupart des hôtels et restaurants seront autorisés à rouvrir pendant des heures limitées, mais les bars resteront fermés et tous les moyens de transport, notamment les véhicules individuels ou les bus publics et les motos, ne sont pas autorisés, en particulier dans la ville de Kigali.
Les lieux de culte et tous les rassemblements sont interdits jusqu’à nouvel ordre. Toutes les activités scolaires resteront suspendues jusqu’en septembre.
Le Rwanda a confirmé sept nouveaux cas de coronavirus, portant le total à 268, avec un nouveau patient guéri hier mercredi.
La période de deux semaines d’assouplissement du confinement, qui a commencé en début de semaine, permettra aux responsables de la santé de déterminer si le processus va se poursuivre ou non.